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Martin P.
50 abonnés
263 critiques
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4,5
Publiée le 22 février 2013
2e film de Polanski, et quelle tuerie ! Embauché pour réaliser initialement un film d'horreur, ce sera finalement un drame psychologique qu'il nous portera à l'écran. La réalisation est brillante, le noir et blanc met l'accent sur les jeux de lumières. Que dire de Catherine Deneuve, qui est magnifique mais aussi complètement jetée, et quelle performance d'actrice ! Un très bon film traitant de la folie, de la répulsion à la sexualité, vraiment à voir.
Premier volet de la trilogie de l'appartement (avec "Rosemary's Baby" et "Le Locataire"), "Répulsion" constitue l'un des premiers longs de Polanski. Carole, personnage central de l'histoire, vit avec sa soeur Hélène et cultive une peur pathologique des hommes. Courtisée par Colin, cette jeune femme essaie par n'importe quel moyen de vivre à l'écart de toute vie en société. L'action se déroule principalement dans l'appartement de Carole, dans lequel elle n'hésite pas à s'enfermer lorsque sa soeur quitte les lieux. Le rythme du film est très lent, il n'en démord pas que cela installe un sentiment d'angoisse permanent. D'autre part, on ne peut que saluer les choix de Polanski, avec des plans très serrés qui nous montrent la vision de la vie selon Carole. Toutefois, ce film ne serait rien sans une très bonne prestation de l'actrice principale, la française Catherine Deneuve. Très convaincante, la jeune Deneuve fait déjà état de son immense talent. Sa beauté fatale contraste avec sa peur des hommes et du sexe. Lorsqu'on voit Carole regarder par la fenêtre de son appartement en direction d'une cour où se trouvent des nonnes, on devine son envie de se trouver dans un tel cadre, à l'abri des hommes pervertis. On se prend de passion pour cette femme complètement perdue, dont le comportement est tout bonnement inexplicable. Les sons jazzy apportent une touche originale à ce drame psychologique, bien que la musique soit très oppressante lorsqu'il le faut. On remarque par ailleurs un recours intéressant au silence, diaboliquement efficace. Ce film prouve déjà le savoir-faire de Polanski dans ce qui constitue alors le début de sa carrière. "Répulsion" promet un bon moment de cinéma, mené par une grande Catherine Deneuve.
Cela n engage que moi, mais ce film de Polanski, est son véritable chef-d'œuvre. Il n a rien à envier aux film de Hitchcock, de stanley Kubrick surtout pour shining. Son repulsion m a véritablement conquis par la magistrale interprétation de Catherine Deneuve ou l on sent des le début sa tristesse et surtout ses névroses qui vont peu à peu l envahir et irrémédiablement la faire basculer dans la folie, et surtout son secret qui nous font comprendre ses obsessions. Et surtout une mise en scène au cordeau ou l on ressent une atmosphère d angoisse et surtout dans la dernière scène qui ressemble beaucoup à celle de shining ou l on comprend tout. Un chef d d'oeuvre tout simplement
Ce film contient plusieurs éléments intéressants sur la psychologie du personnage principal (la peur de l'homme, une approche souvent infantile des choses, une perte de repères...), ainsi que des qualités techniques (très beau noir et blanc, plusieurs cadrages étonnamment réussis...). Mais sur la longueur, je me suis ennuyé. Il n'y a pas vraiment de rythme, on voit mal la finalité du film... Tout ceci ressemble à un vain exercice de style, appliqué certes, mais vain.
Roman Polanski réussit avec ‘Répulsion’ ce qui manque trop souvent aux films du genre : faire peur sans artifice, sans excès de scènes ‘chocs’. Peu de sursauts donc, mais une impression constante de malaise. Avant d’être un film à sensations, ‘Répulsion’ est un formidable film d’ambiance. Polanski installe une atmosphère malsaine et angoissante, et cette tension, incroyablement maîtrisée, progresse crescendo tout le long du film, qui vire au huis clos oppressant. Polanski ne tombe jamais dans la surenchère, et préfère une démarche minimaliste : ‘Répulsion’, c’est l’histoire d’une femme qui sombre progressivement dans la folie, dans une sorte de délire paranoïaque. Le film est donc resserré sur l’intériorité de la jeune femme, son évolution psychologique, d’où ce sentiment d’étouffement ressenti par le spectateur. Angoissant, le film promet de bonnes montées d’adrénaline, et arrive à quelques reprises à nous faire sursauter d’effroi. Mais la véritable peur provient des bruits : il y a un vrai travail autour du bruitage, qui contribue largement à l’atmosphère malsaine du film. Le tout est admirablement filmé (prises de vues, lumière…) et fait de ‘Répulsion’ un film d’excellente qualité, voire même une référence du genre. Véritable contre-emploi pour Catherine Deneuve, on aurait pu douter de sa capacité à jouer un tel rôle, tant celui-ci est éloigné de l’image glamour à laquelle on cantonne souvent l’actrice. Pourtant, elle est impressionnante en schizophrène à la limite de l’autisme : son regard, ses tics faciaux… Une vraie performance d’actrice. En résumé, un huis clos terrifiant, dérangeant, brillant dans sa mise en scène, qui l’on garde longtemps en tête tant l’atmosphère malsaine et poisseuse y est puissante.
J'appréhendais ce film comme l'ancêtre du Locataire du même Polanski. On y retrouve cette réalisation dérangeante, avec notamment des situations d'angoisse forte (renforcées ici par l'absence momentanée de bruitages) et un final des plus troublants. Mais, dans cet exercice de style, je me suis plus ou moins désintéressé du sort du personnage incarné par Deneuve, peu attachant et archi-névrosé.
Film passé hier soir sur France 2 Polanski a très bien analysé la folie chez 1 femme traumatisée dans son enfance on le comprend à la fin Deneuve magistrale Un avant goût de Rosemary baby que fera plus tard Polanski
Répulsion voit le jour deux ans avant Le bal des vampires, lui-même qui précède le désormais culte Rosemary’s baby. C’est la première sortie longue de Roman Polanski en matière d’épouvante, mais l’homme s’est déjà fait la main dans divers courts-métrages. Cette fois il nous conte la schizophrénie d’une belle angoissée, une ingénue maladive qui préfère se cloitrer dans son antre que de côtoyer l’homme. Plus le métrage avance, plus Catherine Deneuve prend son rôle à cœur, assaillie de toutes parts par les visions et les bruits entêtants, le tic-tac d’une horloge, le ding-dong d’un clocher, une sonnette, un téléphone, une mouche, une fissure dans le mur qu’elle invente. Ou plutôt, qui la symbolise. Le franco-polonais filme la chute d’une recluse dans la pire des démences – et il y met les formes. Pellicule en noir plus que blanc, caméra qui chancèle, fondues lancinantes et travellings oppressants, il empile les tactiques pour plonger son public dans l’angoisse. Mais d’abord il hésite : les premiers quarts d’heure ressemblent moins à Psychose qu’à un ersatz de la Nouvelle vague. Trente minutes un brin soporifiques, une heure de terreur à l’ancienne : vous voilà prévenus.
Second film du grand Roman Polanski, qui montre deja son talent a utiliser la bande-originale de manière brillante et a mettre en scene génialement. Le cinéaste nous montre aussi deja a quel point il excelle dans l'expression de la folie dans ses films... Autre gros atout ce film, la ravissante Catherine Deneuve, excellente dans cet étrange rôle et qui apporte a ce film beaucoup de sensualité. Le scenario est parfait, il progresse brillamment et l'intrigue s'installe de manière saisissante ! Un excellent film.
Avant le locataire , il y eut répulsion , thriller épineux comme les affectionne particulièrement polanski. Deneuve y est bluffante en femme perturbée haïssant les hommes et sombrant peu à peu dans la folie.
Un grand Polanski première période. Un film oppressant impeccablement construit. Le premier grand rôle dramatique de Deneuve parfaite en meurtrière schizophrène.
un film totalement visionnaire peut etre un des meilleurs de polanski l'ambiance la musique le jeu d'acteur tout y est , le film est trés en avance et polanski arrive même à nous faire peur mais pas le sursautement ms la peur froide qui nous glace les os et nous pétrifie polanski est décidemment un des plus grands réal de notre époque en plus avec une vie comme il a eu on ne peut que se dire que ce gars là est un génie un petit bonhomme trés trés costaud dans sa tête
un film aussi dérangeant que captivant. Le jeu d’actrice de la jeune Catherine Deneuve est impressionnant de sincérité, nous plongeant ainsi dans la schizophrénie évolutive de son personnage... saisissant!
Une ambiance glauque, ce film de Polanski, est à mourir de peur, la viande qui pourrit de jours en jours, le délire extrémement aigu de Deneuve, avec un viol qu'elle imagine tous les soirs sur sa personne et dans son lit. Un film en noir et blanc des plus térrifiant. Polanski manie tous les genres que ce soit la comédie avec son chef d'oeuvre "Le bal des vampires", la romance avec "Tess", quoique un peu long, et le suspence avec "Rosemary'baby", maintenant la paranoïa avec "Répulsion", un super film. On retiendra cependant une action lente dans certaines scènes.
Pour son deuxième long-métrage, et première réalisation en langue anglaise, Polanski nous offre un huis clos angoissant et effrayant, plongée vertigineuse au cœur de la folie pure. S'il respecte un certain nombre de codes du film d'horreur, il impose néanmoins une vision très personnelle du genre. Ici, c'est la magnifique Catherine Deneuve qui est atteinte de schizophrénie. Le cinéaste nous embarque avec elle dans sa maladie intérieure et sa solitude mâtinée de paranoïa. La mise en scène est magistrale, l'image en noir et blanc sublime, et l'utilisation des sons et des décors – dans un appartement qui fait presque office de personnage à part entière – est grandiose. Une fantastique leçon de cinéma.