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Un visiteur
1,5
Publiée le 5 juin 2012
Un film très lent qui peine à démarrer et face auquel on passe le plus clair de son temps à attendre qu'il se passe quelque chose. Pourtant, je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un mauvais film, car il y a un bon travail sur l'image qui vient servir une ambiance pesante. Mais le problème est bien là: l'ambiance est pesante dans tous les sens du terme, ce qui veut dire que le film est assez lourd et que chaque seconde se fait sentir... Heureusement qu'on finit quand même par voir quelques scènes qui bougent un peu et qui perturbent, parce que ça commençait franchement à faire long ! Oui je sais: le film est assez ancien et il faut le respecter, mais chacun reste libre d'apprécier l'oeuvre à sa manière, or il se trouve que je n'ai pas aimé.
J'avais vu la Vie de Chateau de Rappeneau récemment et ce film de Polanski pourtant de la même époque est bien différent. C. Deneuve dans ce film de Polanski prend des risques, en jouant cette ingénue timide et schizophrène, perdue chez sa sœur à Londres. Le film qui se passe principalement dans un appartement londonien, est entièrement centré ou presque sur C. Deneuve et nous dévoile petit à petit sa folie. Il y a des trucages, qui ont bien sur un peu vieilli mais pas tant que ça, une atmosphère, renforcée aussi par le noir et blanc du film et des scènes de meurtres, par contre, plus très convaincantes; L'ensemble est un film maîtrisé et assez efficace.
Ce drame psychologique de Roman Polanski(et non un film d'horreur riche ne hémoglobine comme l'aurait voulu le studio)continue d'être disséqué 50 ans après.Si tout commence de façon triviale,la tension s'installe progressivement au contact de cette jeune manucure schizophrène et esseulée,qui se comporte très étrangement,et finit par réagir de façon très inquiétante à sa sécheresse affective.Catherine Deneuve n'a jamais eu un rôle aussi dérangeant,et sa beauté blonde n'est qu'un subterfuge cachant une folie impossible à maîtriser,car ancrée dans le psychisme le plus profonde.Polanski,qui ne fait pas une très bonne utilité du noir et blanc(trop sombre),est en revanche grandiose lorsqu'il s'agit de trouver des angles de caméra étouffants,ou d'orchestrer un montage en vue subjective.Il semble avoir pris pour maîtres le "Psychose" de Hitchcock et le "Voyeur" de Powell.Dommage que l'impression de lenteur prédomine.Seules quelques scènes éparses se distinguent par des visions de murs qui se craquèlent,de chandeliers qui valsent,ou de mains qui s'agitent à travers des murs.Un exercice de style qui ne laisse pas indifférent.
Réalisé rn 1965 " Répulsion " est un film en N&B, coécrit, et parfaitement maitrisé par un futur virtuose du genre que sera Roman Polanski. Le scénario nous offre un Drame, cruel, envoutant, une histoire dégénérant irrémédiablement dans une ambiance cauchemardesque. La quasi absence de BO, la rareté des dialogues et le peu de séquences extérieurs renforcent l'intimité et l'intensité du film. Pour son seulement troisième Long-métrage, le réalisateur Polonais nous propose une superbe photographie et une Catherine Deneuve magnifiquement mise en image ; elle réalise une prodigieuse performance d'actrice dans ce premier rôle difficile. Les non amateurs des films d'horreur, pourront regretter les scènes gores trop attendues et les séquences psychoses ou fantastiques (comme les murs qui se fissurent). Des scènes déroutantes, uniquement destinées à alimenter le scénario de ce film par trop irrationnel.
Une plongée dans la folie : voici le programme qu’offre Roman Polanski pour son deuxième film. Dès le générique constitué d’un travelling arrière débutant sur l’œil en gros plan de Catherine Deneuve sur une musique marquée par les percussions, le cinéaste réussit à faire comprendre que le film se situera dans un univers angoissant, aspect renforcé par sa photographie en noir et blanc. Cette impression créée dès le générique permet de laisser planer un climat trouble dès le début (ainsi, le premier plan suivant le générique est un travelling arrière sur une femme immobile portant un masque de beauté possédant un aspect mortifère qui donne l’impression au spectateur de voir une momie). Dès son deuxième film, le réalisateur fait preuve d’une réelle maitrise de la caméra (filmant souvent en plans assez longs donnant au début une impression assez documentaire), du sonspoiler: (chaque bruit, tel que le tic-tac d’une horloge ou des gouttes d’eau tombant d’un robinet, possède son importance et a autant de valeur que l’image surtout dans la deuxième partie où il sert à déréaliser ce à quoi on assiste et à faire comprendre que nous voyons les choses à travers le regard de Carole) et de la musique (qui va du jazz à des musiques stridentes rappelant le Bernard Herrmann de Psychose). Polanski nous projette ainsi dans la tête de son héroïne montrée au début comme une jeune fille très timide et assez révulsée par les hommesspoiler: (elle rejette Michael, le petit ami de sa sœur, et s’enfuit puis s’essuie les lèvres quand Colin l’embrasse) et la sexualitéspoiler: (elle ne supporte pas d’entendre Hélène et Michael faire l’amour) qui se révèle petit à petit en train de devenir follespoiler: : elle ne se présente plus à son travail, se cloitre chez elle, a des hallucinations (elle fantasme des viols et voit les murs se fissurer ou des mains sortant des murs, gros plans filmés en très grand angle déformant l’espace…) puis devient meurtrière (cela débute à cause d’une tentative de viol) . Il faut noter également que, si Polanski réussit aussi bien cette plongée dans la folie, il le doit également à l’interprétation de Catherine Deneuve parfaite en femme introvertie vivant dans son propre monde. Même si le traitement radical choisit par le cinéaste peut rebuter et ennuyer certains spectateurs ne trouvant plus leurs repères, Répulsion est une véritable plongée dans la folie filmée du point de vue de la personne qui en souffre, chose assez novatrice en 1965 et intéressante à voir au moins une fois.
Assez déçu par le rendu final de "Repulsion". En effet, je pense avant tout que Catherine Deneuve, qui est devenue une excellente actrice avec le temps, a été choisie sur ce long métrage, non pas pour son jeu mais juste pour son physique, je trouve ça regrettable. En ce qui concerne la bande son, que ce soit pour les musiques ou les bruitages, j'ai l'impression d'assister à un IRM, pour ceux qui en ont déjà eu, vous comprendrez que ce n'est pas un avantage, loin de là. Dans l'ensemble, les acteurs ne sont pas impressionnants mais pas mauvais non plus. L'histoire est pas mauvaise mais "Persona", qui est sorti à peine un an plus tard, est à des années lumières de ce drame psychologique de Roman Polanski. Cependant, les scènes de folies ne sont pas trop bâclées et on arrive par moment, à être imprégné par ce sentiment dérangeant. Se qui m'a le plus plu, ce sont les nombreux plans séquences, qui à mon humble avis, manque beaucoup trop de nos jours. Cela ne suffit pas pour en faire une bonne production, je ne suis pas convaincu mais bon, il y a pire. 11/20.
Oui, Roman Polanski est un très bon réalisateur. Oui, Répulsion ça semblait plutôt bon sur le papier. Catherine Deneuve, un film angoissant avec le taux de paranoïa à fond - on pense au locataire, à Rosemary's Baby etc. Mais oui, Répulsions est une déception. Répulsion peine à convaincre tout du long. On sent bien que Polanski cherche à appliquer une mécanique implacable, en montrant les premiers troubles jusqu'à l'apogée lors d'une situation où le personnage va être isolé et particulièrement vulnérable, mais on sent bien trop cette application de chaque instant à répéter un cadre narratif assez barbant et moins une réelle envie d'envoyer tout ça valser pour proposer quelque chose de vraiment intéressant. Si on se prend au jeu, cela peut peut-être captivé. Sinon, c'est peine perdue, malgré un visuel très attractif, le film n'est pas non plus une catastrophe, n'exagérons rien, c'est quand même pas le premier venu derrière la caméra. Cependant, pour un réalisateur aussi talentueux que Roman Polanski, sur un sujet qui correspond complètement à son univers anxiogène, on était de quoi attendre bien mieux de Répulsion. Un conseil, dirigez-vous plutôt vers d'autres films de sa très bonne filmographie.
Prologue de sa trilogie "diabolique" poursuivie plus tard avec "Rosemary's baby" et la "Locataire", "Répulsion" est le film qui propulsa définitivement le jeune Roman Polanski dans le cercle très fermé des grands réalisateurs. Avec des moyens limités, le cinéaste polonais, fort de ses deux succès d'estime ("Cul de sac" et "Le couteau dans l'eau", bénéficiait alors pour la première fois d'un casting de choix. Sous sa direction, la très jeune Catherine Deneuve obtenait là l'un des rôles les plus forts de toute sa carrière. Dans la peau d'une jeune schizophrène victime d'hallucinations, Deneuve fait exploser tout son talent. Derrière la caméra, Polanski multiplie les effets, rivalise d'inventivité pour provoquer le suspense et l'angoisse, se hisse parmi les références de l'époque ("La Maison du diable", de Robert Wise") pour faire de "Répulsion" une œuvre universelle, d'une puissance rarement égalée en matière de film traitant de la folie, oscillant sans cesse entre le fantastique et l'horreur. Sublime !
Une jeune manucure vit dans avec sa sœur dans un petit appartement. Elle subit, c’est le cas de le dire, la présence régulière de l’amant de sa sœur ; homme marié souvent de passage pour une nuit d’amour. Elle éprouve plus que de la gêne ; carrément de la répulsion pour ces rapports sexuels. Mais c’est guère mieux lorsqu’elle est courtisée par un jeune homme bien sous tous rapports. Sa répulsion est en fait envers toute la gent masculine ; un baiser volé par le jeune homme et la jeune fille se sent souillée. Durant 1h30 nous allons assister à lente décomposition psychologique de la jeune femme jusqu’à la schizophrénie. Roman Polanski signe ici son second film et le premier de sa trilogie traitant de l’enfermement, de l’angoisse et de l’oppression du quotidien dont « Rosemary’s baby » sera le pilier. Là, il fait ses armes, et on voie le potentiel de son talent même si ce film souffre la comparaison du chef d’œuvre de l’angoisse de la même époque ; le « Psychose » de Hitch voire « Le voyeur » de Powell. Polanski avant de nous enfermer prend une grosse demi-heure à mettre tous les éléments en place ; çà peut paraître un peu long et peu démonstratif. Le trio vie prof, vie affective et vie familiale ; les bases du drame se logent partout. Puis, là çà démarre ; l’enfermement dans l’appartement ; seule avec ses hallucinations qui gagnent du terrain dans leurs rythmes et leurs terreur. Visuelles, auditives et cinétiques ; elles prennent part de tous ses sens. Et Catherine Deneuve est parfaite dans ce registre ; avec douceur, elle joue la folle hallucinée. Elle ne cède pas à la facilite, l’hystérie aurait été plus spectaculaire et plus facile. Enfermée sur elle-même, personne n’accède à son fort intérieur, à sa psychologie tout comme à l’appartement où elle s’est cloitrée. On peut noter la faiblesse d’un scénario hyper maigre au regard du chef d’œuvre d’Hitchcock… et offrant peu de surprises et d’enjeu. Mais l’Ours d’argent à Berlin vient consacrer un metteur en scène prometteur ; il le confirmera très vite pour être un des plus grands de sa génération. Là, il use d’un grand angle qui induit une réelle distorsion de notre perception, agrandissant les espaces entre les sujets de ses plans… Comme un œil psychotique ; qui sera présent au premier tout comme au dernier plan. Et puis ces prises de vue déforment au fil du film l’appartement, le décor se modifie au rythme du psychisme de son personnage principale. A voir impérativement pour la tension de sa seconde moitié… et surtout pour voir les germes de son prochain film « Rosemary’s baby », un chef d’œuvre celui là.
Moins puissant émotionellement que les autres films de sa trilogie des appartements maudits (Le locataire et Roemary's baby), Repulsion n'en ai pas moins une oeuvre originale puisqu'on est dans la tête d'une malade mental incarnée parfaitement par Catherine Deneuve. Certaines scènes sont vraiment effrayantes alors que tout était "calme" depuis le début du film puisque Polanski avait pris soin de bien amener cette explosion d'hallucination latente. On retrouve ses thèmes favoris dans la deuxième partie du film et c'est vraiment là que ça devient angoissant, le tout dans un noir et blanc judicieux. Mias je comprends pas l'interdiction aux moins de seize ans, Le locataire ou Rosemary's baby sont plus éprouvants. Ici il y a quand même une bonne premire partie où il ne se passe rien.Ce premier film sur les appartements pose les bases de ce que seront les prochains chef d'oeuvre.
Le second de la trilogie de l'horreur est une obsession épouvantable sur la schizophrénie, on verra ça au prochain pour clôturer tout ce côté malade de cette réalisation. Les titres de ses films sont choisis, c'est très inquiétants tout ceci, regardez bien le mot dans le dictionnaire, la concrétisation de ce film de taré reflète bien plus tard d'autre forme concrète dramatique.
Alors regardons ce film avec indifférence avant de commettre l'irrépressible, la mise en scène n'est pas étrange d'une part, pas une inconnue qu'on a en face. Cette fixation définie du scénario sur la solitude extrêmement introvertie, nous fait penser à autre chose pourtant dans ce synopsis qui met des mauvaises idées dans la tête.
Mais pourquoi donc et n'en disant pas plus concrètement, la jeune Catherine Deneuve a quoi de neuf à nous offrir comme prestation en Caroline ? Sauvons la de cette idée abjecte qui s'accroche à elle, extirpant la de son abime abus subit, y'a même une sœur en quelque sorte pour l'aider, elle plonge quand même dans son mutisme de manucure belge.
Ses peurs traumatisantes sont plongées profondément dans un délire violent, oh mon dieu honteux, il a osé ! Personne ne ressortira indemne, pas même l'ange du démon. Un film qui nous met les nerfs à vif, Cap Fear sur cette époque qui commence à se débloquer, prévisible et démodée année sixties, le côté de son charme, noir et blanc, coupe de cheveux et voiture de collection au musée.
Très déçu. Je m'attendais à un thriller angoissant frôlant avec le fantastique genre esprits, revenants... En fait c'est un film à effets expérimentaux qui plonge après 40 minutes d'ennui où il ne se passe rien (mais alors vraiment rien !) dans les méandres psychotiques et schizophrènes du personnage principal. Du coup y a forcement de l'inventivité dans la mise en scène même une certaine modernité (le film date quand même de 1965) mais rien de plaisir atteint juste l'envie de regarder sa montre...
Les hommes, tous des salauds (oui, même ton père). Deuxième long métrage de Polanski. Dans un Londres très 60's, une jeune et jolie nana vit dans le rejet des hommes sans vraiment en être consciente (et le spectateur non plus). Quand sa névrose prend le dessus, c'est là que débutent les festivités. Mais, loin de tout ça, le film commence sur un air de nouvelle vague, petit jazz sympa et caméra à l'épaule dans les rues de Londres. On peine dans un premier temps à comprendre de quoi Polanski va nous parler puis peu à peu, le comportement du personnage principal se fait étrange. Au final, réalité, fantasmes et cauchemars vont se confondre et cette nana va perdre pied autant que nous. Le début est joli bien qu'un peu longuet. Mais par la suite certaines scènes sont excellentes et il y a de véritables trouvailles pour montrer les angoisses que vit le personnage de Deneuve (excellente d'ailleurs). Les visions d'effroi nous font penser par moment à ce que proposera plus tard un Argento des grands jours. Le huis-clos est décidément un thème que polanski maîtrise bien et il n'en est là qu'à ses débuts. Ce film est donc une petite curiosité pleine de malice qui plaira aux amateurs de thrillers psychologiques.
Un des premiers films de Polanski donne une œuvre très psychologique en suivant l itinéraire d une jeune fille qui s enfonce dans la schizophrénie. J ai eu le malheur de le voir sur un Dvd de très mauvaise qualité avec une image qui saute franchement désagréable. Je trouve que le film met longtemps à démarrer; si montrer le lent cheminement du personnage vers la folie est intéressant, le film a dans sa première partie un vrai problème de rythme. Le film fait beaucoup penser à pas de printemps pour Marnie d Hitchcock dans lesquels on retrouve les mêmes thèmes mais mieux traités finalement dans ce Répulsion. La mise en scène est pleine d idée et rien à redire sur l ambiance de plus en plus pesante et poisseuse qui fond penser à un esprit torturé et qui finit par se liquéfier. Le grand intérêt du film est aussi de voir une Catherine Deneuve très jeune dans un rôle d une jeune fille très fragile. Elle est tout simplement brillante est convaincante dans un rôle passionnant.
Un thriller psychologique assez brillant il faut le reconnaître, avec un scénario simple à comprendre, mais mis en scène de façon très ingénieuse. Les acteurs sont très bons, et notamment Catherine Deneuve qui semble vraiment être habitée par son personnage. L'ombre au tableau, je dirais qu'elle se situe au niveau sonore : que de sons stridents! Quand ce n'est pas la sonnerie du téléphone, c'est la sonnette de l'appartement, et quand ce n'est pas la sonnette, c'est les cloches. Honnêtement, ça m'a cassé les oreilles, c'est limite insupportable et ça m'a vraiment gâché le film. Voilà donc un film qui mériterait un remake : en choisissant un bon réalisateur, de bons acteurs, en modernisant les scènes d'"action", et surtout en retravaillant tout le côté sonore, on pourrait toucher au chef d'oeuvre.