Sorti en 1957, Bombardier B-52 réunit Natalie Wood et Karl Malden sous la direction de Gordon Douglas pour nous faire suivre un chef mécanicien de l'armée qui doit faire face à plusieurs problèmes, que ce soit avec le nouveau sergent, ses proches qui veulent le voir quitter son boulot, sa fille et ce nouveau puissant avion, le bombardier B-52.
Bien qu'elle soit en haut de l'affiche, Natalie Wood est celle qui a la plus petite part du gâteau parmi le triangle principal qui voit un père honnête, travailleur et surprotecteur, entrer en conflit avec son commandant qui lui n'a de yeux que pour sa fille. Difficile de trouver beaucoup d'intérêt dans ce très léger film de propagande, qui pêche notamment par son écriture et sa mise en scène malgré un minimum d'efficacité et une Natalie Wood, comme toujours, pétillante à souhait.
Malheureusement pour Bombardier B-52, les premiers problèmes viennent de l'écriture avec des personnages légèrement caricaturaux, manquant parfois de consistances ainsi qu'une intrigue un peu trop prévisible et qui manque d'un brin de folie, comme la mise en scène d'ailleurs. C'est aussi dommage que la seconde partie du film soit un peu trop axé sur le nouveau bombardier alors que la première partie présentait plutôt bien le contexte et les personnages.
Malgré tous ces défauts, empêchant ainsi au film de faire ressortir une quelconque dimension dramatique, ce n'est pas non plus désagréable et ça reste un minimum efficace, notamment grâce à sa première partie instaurant bien le triangle de personnages. Les enjeux reste intéressants, tout comme les personnages et le film réserve quelques séquences, notamment dans les airs, plutôt bien foutues. S'il y a ce regret de voir Natalie Wood avec un rôle finalement assez maigre. Karl Malden lui est très bon dans celui de l'honnête travailleur, tout comme l'ensemble du casting.
Un film qui pèche par son manque d'ambition globale, notamment au vu de l'écriture et de sa mise en scène mais qui s'avère plutôt sympathique à regarder, porté par le charme de Natalie Wood malgré qu'elle soit un peu sous-exploitée...