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    Le Couteau dans l'eau
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    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2011
    Pour un premier film, le résultat est très positif. Et le fait que Polanski l'ait réalisé n'influence en aucun cas mon jugement. Car le jeune metteur en scène propose dans ce film une mise en scène léchée, particulièrement soignée, et qui offre quelques plans hors du commun de par leur singularité. Et il nous montre clairement qu'il était amoureux de la région qu'il a filmée: elle est montrée de manière admirable, loin des cartes postales que l'on a l'habitude de voir aujourd'hui. Et l'adaptation du scénario est très bonne. Quoi de mieux qu'un lac éloigné de tout pour dresser le portrait de trois personnages tourmentés les uns par les autres, seuls au milieu de l'immensité, et par conséquent confrontés à eux mêmes ? Et quelle musique! Un son jazz unique, beau, séduisant... Et côté interprétation, c'est assez solide également. Mais qui dit premier film dit défauts de premier film. N'est pas Orson Welles qui veut. Car les dernières 15 minutes sont un peu en deçà du reste du film, et je dirais même qu'elles sont bâclées. Dommage de finir un film de cette façon alors que le reste était très intéressant, voire captivant.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2009
    Tres beau noir et blanc. Un suspense assez bien fait mais qui aurait pu tenir dans un tres bon court metrage.
    burrows28
    burrows28

    14 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2008
    "Le couteau dans l'eau"premier film de Roman Polanski et le seul qu'il ait tourné en Pologne(1962).Les acteurs sont bons,le scénario intéressant et la réalisation réussie alors pourquoi seulement deux étoiles?Tout simplement parce que ce film souffre d'un TRES SERIEUX probléme de rythme,c'est vraiment pesant.Dommage,car il y avait matiére a faire un trés bon film et pour un premier film,c'est loin d'être honteux.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    55 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Petit coup de cœur pour ce film de Roman Polanski où il ne passe pas grand-chose mais pour lequel on ne décroche pas. L’atmosphère, le jeu des acteurs, la sensualité qui se dégagent dans ce huis-clos sur l’eau magnétisent le spectateur qui pressent le drame psychologique dans ce jeu de séduction machiavélique. Le noir et blanc apporte en parallèle une belle touche de nostalgie. Une petite réussite…
    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2011
    Le premier film de Roman Polanski est une sorte d'ancêtre-modèle au futur thriller aquatique "Calme Blanc" ! Mais ici point de psychopathe, tout est feutré, lent et décalé à l'image de la musique très jazzy qui désamorce tout le potentiel de suspense du film ! Au final un sentiment mitigé entre fascination pour une première mise en scène brillante et un léger ennui devant le nombre de scènes de remplissages, pour ce qui aurait sans doute être un moyen métrage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Une mise à l’eau chambranlante mais tout de même intéressante pour le réalisateur Roman Polanski. Le rapport de force entre les personnages est le point d’intérêt du film. Un homme d’âge mûr, bien en selle économiquement, et sa compagne apparemment plus jeune que lui partent pour un week-end de voile. Sur la route, ils embarquent un étudiant autostoppeur qu’ils convainquent de se joindre à eux. S’installe alors un huis clos mettant en duel deux générations : André qui incarne le pouvoir à travers son rôle de capitaine de bateau, l’étudiant qui négocie mal avec l’autorité et entre les deux, Christine partagée entre son amant contrôlant et un Roméo susceptible de la libérer. Là où le bât blesse, c’est au niveau de la longueur de la mise en situation. À un moment donné on a l’impression que l’histoire avance au même rythme que l’embarcation aux prises avec une tombée du vent. Heureusement, l’accent mis sur le couteau de l’étudiant vient calmer notre impatience en nous laissant entrevoir un dénouement dramatique. La conclusion nous réjouit puisque ce sont les jeunes rebelles qui l’emportent sur le tyran. Les cadrages mettant à plusieurs reprises des personnages en avant plan en close up contribuent intelligemment au jeu de pouvoir que ses livrent les protagonistes. La métaphore à travers un triangle amoureux de la lutte des classes supposément abolie par les régimes communistes témoigne de l’audace et du mordant du réalisateur en devenir. Cela le servira professionnellement…
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    Le 1er Polanski fait quasiment sans un sou. C'est déja parfaitement maitrisé sur le plan de la tension et du huis clos mais certaines lenteurs plombent un peu l'ambiance. Les chefs d'oeuvre (répulsion, rosemary's baby, chinatown, tess....) viendront plus tard.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Pour son premier long métrage Polanski soigne le style, ce style et cette économie dans la réalisation que l'on retrouvera dans Cul-de-sac ou dans son génial Répulsion. Là en le voyant, on pense très vite à L' Avventura de michelangelo Antonioni, les riches filmé sous tous les angles sur un bateau à la fraîche avec un drame (ou non) à la fin. Bien qu'il n'est pas le même niveau, Le couteau dans l'eau reste beau, travaillé, franchement bien foutu en fait mais c'est surtout dans l'atmosphère et les dialogues entre les personnages que ça se joue. Pour résumer il ne se passe pas grand chose mais on ne décroche jamais, Polanski avait déjà ce don pour magnétiser les spectateurs. Un drame psychologique, rien de plus. J'avais vu ses chefs-d'oeuvres d'abords, c'est toujours intéressant de voir le premier film vers la fin, le sien fût une réussite en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2008
    Majestueusement interprété par les trois acteurs, ce huis clos est un thriller dramatico-psychologique non dénué de suspense, qui porte à moult réflexions. Via ce très grand film, chef-d'oeuvre incontesté du cinéma, Monsieur Polanski nous offre une leçon de mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Un bon film, bien fait et bien mise en scène par Polanski, dans son premier film, où il maîtrise bien la caméra.
    On est embarqué comme si cété un documentaire.
    Dommage peut être que le scénario est un peu simpliste, mais on pardonnera a polanski car c'est son premier film;
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2009
    Un étrange voyage océanique qui captive grâce au trio d'acteurs exceptionnels: le mari vaniteux, la femme dévergondée et le passager malsain... La mise en scène de Polanski fait tout le reste, c'est-à-dire, installe un huis-clos dérangeant et pervers... A admirer également, la fascinante beauté naturelle de Jolenta Umecka qui ajoute au film plus de charme, plus de profondeur et plus de perversité à l'intrigue... Brillant pour un premier film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mai 2011
    superbe image de voile, superbe musique, superbe actrice, dialogues géniaux qui font naitre tout un panel d'émotion. magnifique. chef d' oeuvre à la clé.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2021
    C'est un film agréable à regarder, c'est très bien filmé.
    Le personnage du mare n'est qu'un abuti fini, je sais pas comment on a pu écrire personnage aussi con, c'est pas imaginable, il n'a aucune logique.
    Le film se déroule en partie sur l'eau.
    Je m'attendais à une scène de violence au vue du titre.
    il ne se passe rien.
    Je suis un peu déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Malgrès toute l'attention dont font preuve les cinéphiles pour le "grand" Polanski, je regrette de dire qu'en ce qui me concerne (si j'en juge du peu de films que j'ai vu dans sa filmographie) il n'a pas fait que des chefs d'oeuvre (bien qu'on lui doit tout de même des perles comme Rosemary's Baby). Le Couteau dans l'Eau, premier long-métrage du cinéaste qui fut curieusement un immense succès à sa sortie en 1962, que beaucoup considèrent comme une réussite pour un premier film n'échappe pas à la règle. Doté d'une mise en scène que l'on peut qualifier d'efficace (quoique qu'elle demeure plutôt banale à mes yeux) ce huis-clos soit disant "étouffant et oppressant" demeure cependant relativement médiocre dans son ensemble. Ayant une durée de seulement 1h30, il est bien frustrant de constater que ce ne sont malheureusement pas les longueurs qui manquent apportant un certain ennui au spectateur tandis que la tension qui doit soit disant monter crescendo dans le film demeure au final inexistante et est totalement occultée (la faute à un scénario manquant de consistance). La musique de Krzysztof Komeda (qui a montré par la suite qu'il avait un grand talent de compositeur, notamment au travers de son travail sur le film Rosemary's Baby) est quand à elle assez lourde et demeure une torture pour les oreilles. Le Couteau dans l'Eau reste un film à voir malgrès tout, mais n'est certainement pas inoubliable contrairement à d'autres films du réalisateur (et c'est fort dommage d'ailleurs car il y avait beaucoup à faire pour un film comme celui-ci, ce n'était pas les pistes qui manquaient).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2013
    Ce premier film de Roman Polanski, tourné en noir et blanc, en polonais et avec des moyens réduits, a projeté le cinéaste sur la scène internationale et mérite d'être (re)découvert. En effet, outre les nombreuses qualités intrinsèques à cette oeuvre de jeunesse, on y trouve déjà esquissés bon nombre des thèmes de prédilection de Polanski, qu'il questionnera toute sa carrière : l'inéluctable malaise entre les êtres et la violence des rapports entre individus, la manipulation, l'enfermement et le huis-clôt étouffant, les rapports de soumission et de domination, voir de perversion.
    Tourné avec peu de moyens, le film est un véritable tour de force sur le plan formel, tant il fourmille d'idées de mise en scène. La manière de filmer ce lieu quasi-unique qu'est le petit bateau est inventive et jamais redondante, un découpage savant alterne les points de vue, des plans séquence travaillés installent la tension et la bande son jazzy apporte un côté bancal et inquiétant à l'ensemble. Les dialogues sont savoureux et se couplent à des idées scénaristiques parfois étonnantes mais toujours intelligentes : le spoiler: bateau bloqué dans les hauts fonds
    , la scène presque triviale du spoiler: repas et de la soupe renversée
    , spoiler: la partie de mikados qui opère comme une redistribution des cartes et stimule les rapports de force des protagonistes, le baiser adultérin interropu par la sonnerie du réveil, le fameux couteau "dans l'eau"
    ... Le trio d'acteur est tout à fait convainquant, tant le mari aux faux airs de héros Hitchkockien que la femme tout en sensualité dissimulée et le jeune homme, tantôt ange charmeur, tantôt démon manipulateur.
    Le jeune homme, intrus aux airs candides, se révèlera bientôt inquiétant, sournois, menteur, voir dangereux. Ses passes d'armes avec le mari seront nombreuses, allant de petites bravades et refus d'obéir aux ordres à des intimidations plus importantes, des maladresses calculées et des incidents pas si innocents que ça. Mais le plus souvent, faisant preuve d'habileté et arborant ses airs naïfs, il parviendra à désamorcer un peu les situations. Il entrera aussi dans un jeu de séduction latente avec la femme : spoiler: au premier regard échangé lors de la scène du stop suivront l'aide pour le port des sacs, les regads en biais vers la femme en maillot de bain puis nue, les chaussures et ceinture posées en gages dans l'intimité de la cabine du bateau et les chansons et poèmes d'amour récités en échange de ceux-ci, les échanges sur le pont au petit matin quand le mari dort encore, et enfin le baiser échangé
    . Il est amusant de mettre en parallèle de ce jeu l'évolution physique de la femme, d'abord coiffée de lanière stricte en arborant de ridicules lunettes, puis de plus en plus naturelle et donc attirante au fur et à mesure de leur rapprochement.
    Dans le sens contraire, le propriétaire de bateau prend le rôle du capitaine comme un jeu dans un premier temps, jeu qui dévie de plus en plus vers une affirmation de sa toute puissance sans réelle raison valable. Par jalousie envers la jeunesse de son invité ? Par peur de paraître faible aux yeux de sa femme ? Par pur plaisir de donner des ordres inutiles et d'humilier le jeune homme ? La deuxième raison se verra mise en valeur vers la fin du film, spoiler: quand la femme traite son mari d'assassin, de lâche, de faible et de jaloux
    . La spoiler: noyade simulée du jeune homme
    va donc être le révélateur des dissensions et du malaise régnant dans le couple.
    Une hiérarchie va se créer entre le mari et le jeune homme, calquée sur celle des marins de métier, faisant échos à la différence de classe sociale évidente des protagonistes qui aura créé une tension durant tout le récit. Cet écart social sera confirmé par la bouche même du jeune home, spoiler: qui moquera le train de vie aisé du couple et dévoilera sa situation précaire
    . Cependant, quand la femme lui répondra qu'elle et son mari viennent aussi du même monde de pauvreté et de difficultés, on comprendra que ce qui effrayait et attirait à la fois le mari, ce qui le rendait furieux plus que tout, c'était de voir dans ce jeune homme faible, manipulateur et sournois, l'image de son popre passé qu'il cherche à renier. Cet effet de double se trouvera renforcé quand le jeune homme spoiler: prendra littéralement la place du mari sur le bateau, enfilant son peignoir, restant seul avec sa femme pour finir par l'embrasser
    .
    Au final, spoiler: l'intrus ayant repris sa route, le couple retrouvera sa position du début. Mais cette fois ci le temps sera à la pluie, l'épouse affirmée et moqueuse, le mari perdu et maussade, et le cuple sur un bien mauvaise pente.
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