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D'un Film à l'Autre est un film documentaire de Claude Lelouch sorti en 2011.
Ce documentaire est un pur exercice narcissique où le metteur en scène revient sur ses 50 ans de carrière en compilant les scènes les plus marquantes de ses différents films avec ses commentaires en voix off. Deux choses sont réellement intéressantes ici : ce film est un témoignage émouvant de l'amour que porte le réalisateur au cinéma et aux acteurs, et les scènes de making of qui apparaissent permettent de montrer le système Lelouch et la manière dont il s'est réinventé au fil des années et des films. Les plus grands ont brillé devant la caméra de Lelouch, dans des films plus ou moins aboutis, ce film étant une synthèse de ce qu'a été le cinéma français depuis les années 1960.
Ce film, agréable à regarder, ne restera pas dans les mémoires car c'est une compilation, un best of de la carrière du cinéaste. Cela peut donner envie de revoir certains de ses plus grands films, ce qui est, en soit, déjà pas mal.
Ce documentaire est un pur exercice narcissique où le metteur en scène revient sur ses 50 ans de carrière en compilant les scènes les plus marquantes de ses différents films avec ses commentaires en voix off. Deux choses sont réellement intéressantes ici : ce film est un témoignage émouvant de l'amour que porte le réalisateur au cinéma et aux acteurs, et les scènes de making of qui apparaissent permettent de montrer le système Lelouch et la manière dont il s'est réinventé au fil des années et des films. Les plus grands ont brillé devant la caméra de Lelouch, dans des films plus ou moins aboutis, ce film étant une synthèse de ce qu'a été le cinéma français depuis les années 1960.
Ce film, agréable à regarder, ne restera pas dans les mémoires car c'est une compilation, un best of de la carrière du cinéaste. Cela peut donner envie de revoir certains de ses plus grands films, ce qui est, en soit, déjà pas mal.
pierrre s.
Un documentaire certes linéaire mais tout de même très intéressant, qui nous permet de découvrir ou de re-découvrir la si riche filmographie de Claude Lelouch.
Alain D.
Ce très beau documentaire débute en 1976 avec les fameuses 8 minutes de la traversée de Paris à 6 Heures du matin en voiture avec des pointes à 200 km/h. Claude Lelouch commente ensuite ses 50 ans derrière une caméra, ses hauts et ses bas, le piège des films "de commande", d’où son désir de faire des films d'auteur. L'autodidacte du cinéma évoque la création de sa maison de production "Les Films 13" et son premier film en 1960 : un échec, son premier succès en 1966 avec "Un homme et une femme". En voix off, il explique ses coups de cœurs, ses folies, il commente de nombreux extraits de films avec des séquences de tournage et des interviews d'acteurs.
Lelouch raconte sa manière de travailler, sa direction d'acteurs. IL rappelle ses "musiciens" de film : Francis Lai et Pierre Barouh ; il évoque les femmes qu'il a aimé faire tourner : Annie Girardot, Anouk Aimée, Françoise Fabian, Catherine Deneuve, Evelyne Bouix et puis bien sur Marie-Sophie L. Il rappelle aussi ses acteurs sacrés : Jean-Louis Trintignant, Charles Denner, Charles Gérard, Lino Ventura, Jacques Villeret, Francis Huster ; ses amis et fétiches Jean-Paul Belmondo et Patrick Bruel.
Lelouch raconte sa manière de travailler, sa direction d'acteurs. IL rappelle ses "musiciens" de film : Francis Lai et Pierre Barouh ; il évoque les femmes qu'il a aimé faire tourner : Annie Girardot, Anouk Aimée, Françoise Fabian, Catherine Deneuve, Evelyne Bouix et puis bien sur Marie-Sophie L. Il rappelle aussi ses acteurs sacrés : Jean-Louis Trintignant, Charles Denner, Charles Gérard, Lino Ventura, Jacques Villeret, Francis Huster ; ses amis et fétiches Jean-Paul Belmondo et Patrick Bruel.
Documentaire réalisé par LELOUCH retraçant son parcours cinématographique sur 50 ans avec comme séquence d'ouverture la traversée complètement folle de paris de LELOUCH au commande de sa voiture un matin d'août 76 , à toute allure, bravant feux rouges et stop heureusement sans accident.
Parallèle de sa vie cinématographique jalonnée de succès et d'échecs .
On s'aperçoit qu'il a fait tourner les plus grands ( Montand, Belmondo, Girardot, Deneuve, Ventura et tant d'autres ).
Pour ma part je n'ai visionné aucun films de LELOUCH, mis à part l'Aventure c'est l'Aventure et ce docmentaire m'a donné envie de voir certains films .
Des séquences souvenir et inédites.
un documentaire intéressant
Parallèle de sa vie cinématographique jalonnée de succès et d'échecs .
On s'aperçoit qu'il a fait tourner les plus grands ( Montand, Belmondo, Girardot, Deneuve, Ventura et tant d'autres ).
Pour ma part je n'ai visionné aucun films de LELOUCH, mis à part l'Aventure c'est l'Aventure et ce docmentaire m'a donné envie de voir certains films .
Des séquences souvenir et inédites.
un documentaire intéressant
CLAUDE LELOUCH MODE D'EMPLOI. La belle histoire sur 50 ans de vie et de travail. Emotion et passion, sur des grands moments de cinéma. Un énorme plaisir.
Même si le coup de retour sur ses films n'apporte peut être rien à sa propre filmographie, il reste néanmoins des commentaires intéressants sur tous les passages de sa vie et de ses films. L'ensemble est tout de même impressionnant et on apprend quelques anecdotes au passage.
C’est vrai la vie « filmographique » de Claude Lelouch est de passer d’un film à l’autre. Ce document passe en revue tous ses films, soit cinquante ans de carrière jalonnée d’échecs et de succès. Commenté sobrement et honnêtement, il s’attarde plus sur ses échecs que sur ses succès, et semble en accord et avec le public et avec la presse après coup. Toutefois, si la presse ne l’a pas toujours suivi, il reste que le public lui était plus fidèle ou plus bienveillant. Par contre, il fut un réalisateur à contre courant de la Nouvelle Vague sur laquelle il n’a jamais surfé et n’a jamais tenu à surfer dessus. Et je rends hommage à sa ligne de conduite à son honnêteté artistique, car Claude Lelouch est toujours allé jusqu’au bout de ses idées même s’il s’est souvent trompé et encore, ça reste de l’ordre de la suggestivité. Et surtout je rends hommage à son imagination, car il est un des rares réalisateurs à écrire ses histoires. Certes, on peut le lui reprocher ; il tourne en rond, il se répète et son style se reconnaît très facilement. Woody Allen a une ou deux exceptions près (Match Point par exemple) fait du Woody Allen car il écrit aussi ses histoires. On peut en citer certainement d’autres, je ne suis pas sûr qu’il y en ait tant que ça. Beaucoup s’inspirent de romans ou travaillent avec des scénaristes différents. Dans la chanson, n’y a t-il pas un style Goldman ? un style U2 ? Il a tourné avec de grands noms : Montand, Caan, Ventura, Morgan, Girardot, Belmondo etc... Il ne devait pas être si nul que ça ! Le métier devait l’apprécier. De plus, on sent qu'il aime ses acteurs. Dans ce film, on y apprend des choses intéressantes comme ces images inédites de Patrick Deweare se préparant avec Evelyne Bouix pour Edith et Marcel ; ou son envie de disparaître voire d’avoir un accident en fuyant vers Deauville ! Tous ses échecs et ses dépressions le nourriront avec plus ou moins de réussite. Cet homme n’a pas cessé de rebondir. La passion du cinéma, de raconter des histoires bat nettement plus fort que son cœur. Il n’a pas cessé de parler d’amour entre un homme et une femme et d’amitié. Je suis de ceux qui suivent Lelouch et je suis resté fidèle malgré ses échecs que je ne partage pas toujours et ses succès que je n’approuve pas toujours. Continuez à me surprendre et à me décevoir... Par contre, je partage "Les Uns et les Autres", "Partir Revenir", "Les Misérables", "Il y a des Jours et des Lunes", "La Belle Histoire", "Robert et Robert", Itinéraire d'un enfant gâté", "Le Voyou", "Un homme et une Femme", "Viva la Vie"...
Magnifique retour sur une longue carrière faite de haut et de bas appuyez par une vraie remise en question et un constat plus que critique sur tout ses films.
Lelouch revient en image sur sa carrière en faisant la part belle aux images de film et de coulisses (contrairement à ce genre de documentaire qui font habituellement la part belle aux interviews) et par celle-ci déclare son amour pour le cinéma en générale.
Un documentaire magnifique qui s'adresse à tous : fan, non fan, cinéastes amateur, passionné de cinéma français...
Lelouch revient en image sur sa carrière en faisant la part belle aux images de film et de coulisses (contrairement à ce genre de documentaire qui font habituellement la part belle aux interviews) et par celle-ci déclare son amour pour le cinéma en générale.
Un documentaire magnifique qui s'adresse à tous : fan, non fan, cinéastes amateur, passionné de cinéma français...
Quel talent, Monsieur Lelouch ! Même pour parler de vous, il n'y a pas meilleur que vous ! Avec l'élégance de la critique lorsque vous l'avez estimée nécessaire, et une jubilation contenue à l'évocation de vos grands succès.
Séquences nostalgie aussi, pour tous ceux qui effectuent ce flash back avec vous, en retrouvant tant d'acteurs malheureusement disparus, comme l'irremplaçable Charles Denner pour n'en citer qu'un.
Quoi qu'il en soit, pas besoin d'être fan de vous pour aller voir ce documentaire. Toute une époque du cinéma français à découvrir ou redécouvrir, avec son auteur dans le fauteuil d'à côté pour tourner les pages et narrer l'histoire.
Séquences nostalgie aussi, pour tous ceux qui effectuent ce flash back avec vous, en retrouvant tant d'acteurs malheureusement disparus, comme l'irremplaçable Charles Denner pour n'en citer qu'un.
Quoi qu'il en soit, pas besoin d'être fan de vous pour aller voir ce documentaire. Toute une époque du cinéma français à découvrir ou redécouvrir, avec son auteur dans le fauteuil d'à côté pour tourner les pages et narrer l'histoire.
Bon, normalement on devait avoir Lelouch pour nous parler de son film, mais il n'est pas venu. Pas grave. Un bon documentaire sur son histoire avec le cinéma, très humble et autocritique, ce qui est rare et c'est ce qui en fait sa qualité en plus de nous faire revivre 50 ans de cinéma.
Une merveille... Quelle émotion ! D'abord celle de revoir tous ces grands acteurs disparus (Girardot, DEwaere, Montand, Ventura...) et avec ce documentaire c'est à eux que Lelouch rend hommage. Ses commentaires sont passionnants et ce doc donne envie de découvrir ou de revoir beaucoup de films (Itinéraire d'un enfant gâté par exemple). Émouvant donc, passionnant aussi. A voir absolument !
Merci Mr Lelouch, un beau film d'anthologie à découvrir, que de souvenirs et d'emotion sur 50 ans de carrière . la séquence d'ouverture est impressionnante filmée dans les rues de Paris en voiture à plus de 120 kms/h en aout 1976 il fallait oser, surtout en grillant quelques feux rouge , il y a plein de prises et images inédites à ne pas manquer dans ce film y compris les scènes cultes des plus grands films de C. Lelouch......
Ca m'a donner envie de voir les films que je n'ai pas vu de ce grand monsieur du cinema, qui dans ces comentaires me semble pas tres heureux.
Un film somme ou testament sur une oeuvre unique par un metteur en scène passionné et passionnant avec des films magnifiques devenus des classiques du 7 ème art "un homme et une femme" "vivre pour vivre" "le voyou" "la bonne année" "les uns et les autres" "itineraire d'un enfant gaté"...meme les moins réussis contiennent de vrais pépites, en tout cas un style et une fimogarphie uniques reconnaissable entre toutes!merci claude lelouch!
ffred
Vu en avant première le 12 avril en présence de Claude Lelouch. J’ai passé un excellent moment. Le documentaire est formidable et très émouvant. Tout est détaillé chronologiquement, de ses premiers documentaires pour l’armée à son dernier « chef d’œuvre » Ces amours là. On voit alors qu’il a fait tourner la plus grande partie des acteurs français de ces 50 dernières années. Les passages sur Annie Girardot et Patrick Dewaere nous arrachent des larmes… Le reste est aussi très prenant. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas Lelouch, on assiste là à la vision du cinéma d’un cinéaste qui ne vit que pour le cinéma. C’est sa vision, certes, mais il nous la fait partager avec passion et ferveur. Avec discrétion, modestie et humilité. Et avec une grande lucidité. Aussi bien sur les succès et (surtout) sur les échecs qu'il assume entièrement. Comme beaucoup j’ai décroché avec les années 2000, et il le dit lui-même, tout le monde a décroché, excepté avec Roman de gare. Il dit aussi que finalement, il n’a jamais cessé de faire et refaire « Un homme et une femme »…On apprend beaucoup de choses dans le documentaire et autant dans le débat, trop court, qui a suivi (malgré ¾ de questions idiotes…). Il y avait même dans la salle le célèbre Ivry Gitlis qui a fait une très belle déclaration dont cette très belle phrase : « il faut se méfier des gens qui ont les yeux secs… ». Parlant des films de Lelouch lui ayant toujours apportés beaucoup d’émotions mais avec un sens plus général aussi…Un film simple fait avec pudeur, comme l’intervention du cinéaste qui, du coup, remonte grandement dans mon estime…
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