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carbone144
94 abonnés
775 critiques
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0,5
Publiée le 7 avril 2022
Un film minable basé sur de petites histoires relationnelles d'une niaiserie hors du commun. Le soi-disant aspect comique qui serait susceptible d'apparaître dans cette œuvre est en réalité inexistant et ne saura tout au plus arracher qu'un sourire à quelques jeunes femmes qui y reconnaîtront leur petit nuage personnel magique et seront attirées par ces histoires sentimentales aux petites fleurs aux odeurs de roses parfumées. Triste.
Premier long-métrage de Bruno Podalydès, "Dieu seul me voit" s'inscrit dans une trilogie où le cinéaste met en scène son frère Denis dans le rôle d'Albert. Le personnage se veut une synthèse des stressés de la vie, ces hésitants auxquels prendre une décision est devenu un défi insurmontable. Certes, plusieurs situations prêtent à sourire, toutes portés par un talentueux Denis Podalydès. Mais il faut bien se rendre à l'évidence : "Dieu seul me voit" est et demeure un film de bobos, centré sur des problèmes de bobos. À l'inverse d'un Woody Allen, le propos de Pdalydès se veut anti universel et s'inscrit dans un cercle exclusivement parisien, proposant une névrose assez hermétique. En somme, il ne reste pas grand-chose hormis Albert en train de reluquer en permanence son nombril. Dieu seul le voit et il doit bien s'ennuyer !
Cette suite est dans la droite lignée du précédent opus Versailles Rive-Gauche, elle dénote le même aspect nombriliste, avec un scénario qui vivote tout juste autour des pseudos névroses du personnage principal. Certes, certains passages ou répliques sont plutôt drôles, mais l'ensemble peine à convaincre, accumulant trop de scènes sans intérêt qui s'éternisent sans raison.
Des bobos, des problèmes de bobos, des musiques de bobos… Et à part ça ? Bah rien de nouveau… Chaque année le cinéma français produit ce genre de film par centaine (et je ne pense pas surévaluer le nombre). Alors qu’il y a Benoit Podalydes dedans ou pas, je ne vois pas ce que ça change pour moi…
Je suis souvent un bon client pour les films des frères Podalydes, mais la franchement j ai eu du mal. J ai trouvé ce film nombriliste, pataud, indécis à l’image de son personnage principal. Un personnage tellement insignifiant qu il fini même par devenir antipathique et il est toujours difficile de tenir un film avec un personnage aussi déplaisant. J ai trouvé le trait un peu grossier alors que la force de leurs meilleurs films est de jouer sur un léger décalage. Bref le seul sentiment qu il m a procuré est un profond ennui et la seule envie qu il m a suscité c est d arrêter avant la fin.
Le cinéma de Bruno Podalydès sort des sentiers battus et peut être jubilatoire lors de ses pics d'inspiration. "Dieu seul me voit" offre à ce titre des moments où le comique tourne à plein régime (la vision surprenante d'un match de foot, une scène en voiture où le personnage de Denis Podalydès est menacé par une perceuse ...), la sophistication des dialogues entrant en collision avec le burlesque des situations. Ce que l'on pourrait qualifier de douce excentricité fonctionne surtout lors des moments axés sur Isabelle Candelier et le duo Poadalydès- Brouté; en revanche, le comique devient plus mécanique – donc plus prévisible – à partir du moment où entre en jeu le personnage incarné par Jeanne Balibar, le jeu lunaire de l'actrice faisant perdre du rythme à des scènes dont on voit trop les coutures (celle du restaurant, par exemple, d'abord très drôle mais qui finit par s'épuiser). Le film se révèle ainsi très tendre – le regard bienveillant du cinéaste étant toujours palpable – mais aussi inégal, perd en intensité à cause d'un montage qui aurait gagné à être plus resserré, plus percutant.
Une comédie désopilante, parfaitement interprété par Denis Podalydès dans le role d'un timide maladif que les interactions vont bousculer au-dela de sa zone de sécurité. Tres bon (petit) film français !
Dans ce film français assez lent mais à l'humour plutot raffiné, on nous offre un antihéros alias Denys Podalydès incapable de choisir une femme et tergiversant entre plusieurs, tout en étant très inquiet de sa calvitie naissante. Rien de transcendant, rien de nul, ça se laisse voir une fois, tout en sachant que le titre a peu à voir avec le film.
" Dieu seul me voit ... " : Assez déçu par cette comédie coécrite et dirigée par Bruno Podalydès. Outre les belles présences de Jeanne Balibar et Michel Vuillermoz dans le rôle de François l'ami d'Alex, elle nous propose quelques bonnes répliques ou scènes cocasses et des séquences fantastiques plutôt rares mais bienvenues. Sinon, rien de très remarquable dans cette réalisation ; le rythme est lent et la BO plus qu'anodine. Quant au scénario des frères Podalydès, il nous offre une histoire ni drôle, ni passionnante ; l'histoire d'Alex (joué par Denis Podalydès), un type d'une inconstance insupportable et fâcheusement communicative.
Les tribulations sentimentales d'un jeune homme lunaire et indécis. Une comédie décalée et fantaisiste, portée par Denis Podalydès et une pléiade de seconds rôles (dont la géniale Jeanne Balibar) excellents.
Après le réjouissant et facétieux Versailles Rive Gauche, une approche plus inquiète de la vie dans ce film de Bruno Podalydes. L'arrivée des 30 ans, les choix plus important et le sentiment de chercher encore, tout cela donne un film assez inconfortable, sentiment que le cinéaste semble rechercher. C'est donc moins immédiatement plaisant mais le film réserve quelques bon moments (running gags sur les cheveux) et il y a un verbe propre au cinéma de Bruno Podalydes.
Un très bon Podalydes, plus personnel que ses films récents mais, également, plus brouillon. Le casting est magnifique, où Isabelle Candelier et Jeanne Balibar sont rayonnantes. Le cadet des frères est un indécis parfait.
C'est un film étrange, mais pourtant plein de bons sentiments. C'est juste que c'est un peu difficile à rentrer dedans. Ce n'est ni un film commercial ni un film complètement décalé. Il y a le souci du détail et l'envie de partager quelque chose, une belle histoire avec le spectateur. Il faut aimer D. Podalydes car c'est lui qui porte le film: il est soit-disant timide, hésitant mais pour moi il fonce beaucoup: sa soit-disante peur ne l'empêche pas d'être un célibataire heureux. Le film, quelque 25 ans plus tard, donne une idée de ces années 90 et de leurs petites révolutions. C'est cela qui m'a le plus touché dans ce film.
Albert est un célibataire de 30 ans, fait métier de preneur de son et fréquente à Versailles un certain milieu intello de gauche. C'est à peu près tout ce que l'on saura de lui, hors le trait de caractère particulier autour duquel Bruno Podalydès construit une subtile comédie. Albert est un indécis, un velléitaire, ce qui n'est pas sans lui donner des airs gauches ou absents; ni sans séduire, à en juger par les multiples avances féminines dont il fait l'objet (on peut d'ailleurs s'en étonner un peu). C'est un type dont l'action et les prises de position ne sont stimulées que par les menus incidents du quotidien ou par les avis de son entourage. Précisément, le réalisateur intègre le portrait d'Albert dans des scènes de la vie ordinaire qui, du fait des hésitations du personnage, semblent parfois toute une aventure. Certaines situations d'apparence anodine sont réellement comiques sans jamais être appuyées, conformément à l'esprit du film, ni trahir la cohérence du personnage. Le metteur en scène y dévoile les petits ridicules, un certain désarroi parfois, où ses maladresses verbales et son inaptitude à la spontanéité entrainent Albert. Autour de ce dernier (Denis Podalydès, frère du cinéaste, a parfaitement le physique de l'emploi), ses amis, ses maitresses existent pleinement par leur originalité et par leur amusante ébauche de caractère.