En plus de la réalisation, Pedro Gonzalez-Rubio s'est également chargé d'écrire, de produire, de monter et de filmer le film.
Les films ayant inspiré le réalisateur sont: En attendant le bonheur d'Abderrahmane Sissako, Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel, Lumière silencieuse de Carlos Reygadas et The White diamond de Werner Herzog.
Les comédiens du film sont des amateurs. Bien qu'ils jouent des personnages proches de leur propre rôle, il existe une part de fiction. Ainsi, Nestór Marín, qui interprète Matraca le vieux pêcheur, n'a en réalité aucun lien de parenté avec les comédiens jouant son fils et son petit-fils.
Bien qu'un scénario ait été écrit, le réalisateur Pedro Gonzalez-Rubio a laissé une importante place à l'improvisation. Seules les grandes étapes du film étaient décidées, le reste s'est fait au moment du tournage.
Alamar a été tourné à la Banco Chinchorro, au Mexique, qui est la barrière de corail la plus grande du pays et la deuxième plus étendue au monde. Elle est depuis 1996, classée comme Réserve Naturelle de la Biosphère par l'UNESCO.
Pedro Gonzalez-Rubio, le réalisateur du film: "Je voulais explorer la fragilité des choses. En choisissant de filmer dans un environnement aussi fragile et de le faire d'après le point de vue d'un enfant, cela donnait une image très forte."
Pedro Gonzalez-Rubio signe avec Alamar son premier long métrage de fiction, après son documentaire Toro negro qui suivait le quotidien d'un jeune toréador (2005). Malgré tout, le dépouillement du film et la manière de filmer le rend plus proche du documentaire que de la fiction.
Alamar a d’abord été remarqué au festival de Toronto, puis, selectionné à Rotterdam, où il obtient le Tiger Award. Il reçoit également le Grand Prix du Jury au Festival de Miami, le Prix du Public au Festival International de Morelia et le Prix FIPRESCI au Festival du Film Latino-américain de Toulouse. La Berlinale le reprend dans la section "Génération", avant que le film ne soit en compétition au Cinéma du Réel, à Paris.