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Un visiteur
3,0
Publiée le 9 octobre 2012
"Simon Werner a disparu" : un film bien étrange ! Volontairement à cheval entre plusieurs genres : le teen movie, le thriller, le film d'horreur... et compartimenté en 4 points de vus différents d'un même récit, on ne sait jamais sur quel pied danser, ni qui mène la danse. En effet, le réalisateur Fabrice Gobert ne semble pas vraiment savoir ce qu'il veut dire avec ce film : ainsi on vit les histoires romantico - policiéres de 4 ados qui ont vécu un même traumatisme : la disparition d'un camarade de leur classe. Seulement peut-on vraiment parler de traumatisme ? Car ici on a l'impression que ça ne les préoccupe qu'à moitié et qu'ils préfèrent s'axer d'avantages sur leurs amourettes plutôt que de s'inquiéter pour leur ami... De plus, l'intrigue est plutôt un prétexte pour parleur d'eux puisque l'on sait plus ou moins dès le début comment ça se termine. Le suspens est donc absent. Niveau casting, la direction d'acteur est bien menée : les jeunes n'en font pas trop, on ne tombe jamais dans le piège du drama propre au film d'ado et les dialogues sonnent justes. Notons la révélation : Ana Girardot. Solaire, elle irradie complétement l'écran. Donc, malgré un ensemble assez homogène (le scénario est bien construit) et une réalisation très correcte, on a l'impression que le cinéaste est passé à côté de son sujet qui est survolé. On est loin du très marquant 2H37 mais le film demeure intéressant... A voir.
Le film se décompose en 4 chapitres, où chaque chapitre nous montre la semaine ayant précédé pour 4 personnes différentes, un peu à l'instar du film "angles d'attaque".
Les acteurs étant ados, ils surjouent un peu par moment, mais cela reste très raisonnable.
Un film assez sympa, forme d'étude sociologique sur la rumeur (pourquoi celle-ci se propage, comment nait-elle, etc.)
Un petit regret seulement : Le film aurait selon moi dut finir 5 minutes plus tot. Cela aurait donné un meilleur équilibre au film, en terminant sur le quatrième point de vue, et non sur un point de vue global. Cela aurait, en quelque sorte, bouclé la boucle.
Un très bon thriller avec une mise en scène aux petits oignons sur laquelle repose tout le film. On a différent point de vue qui se regroupent pour converger vers le final. Rien d'exceptionnel dans le scénario mais une vrai réussite dans la forme qui maintient notre intérêt!!
Le premier film de Fabrice Gobert relève de l'exercice de style. A partir d'un fait divers ou d'un suspense (ici une disparition), la solution nous est progressivement donnée par ajout successifs en revivant les mêmes évènements selon les points de vue des différents protagonistes ou témoins. Akira Kurosawa avait inauguré le procédé avec son célèbre "Rashomon'. On peut prendre plaisir à ce cinéma qui comme celui de Peter Greenaway livre de méthodiques démonstrations mathématiques, encore faut-il que la froideur du propos ne gâche pas ce plaisir. On est aux antipodes de cinéastes comme Fellini, Kusturica ou Gilliam qui laissent libre cours à leurs imaginations débridées . A chacun de se situer. Dans le style on pense à deux films très éloignés l'un de l'autre dans l'échelle temporelle du cinéma. "Les disparus de Satin Agil" de Christian Jacques d'une part pour le cadre de l'action et la disparition successives des élèves entourées de rumeurs et "Elephant" de Gus Van Sant pour l'aspect visuel. Il y a pire comme référence. Quel chemin choisira Fabrice Gobert pour son deuxième opus ? La réponse à cette question nous en dira un peu plus sur l'univers de ce cinéaste prometteur.
Tout ce mic mac explicatif pour en arrivé là! C'est dommage parce que ça commence a devenir long, du coup on attend le twist final et là c'est le drame .... Quelques répliques drôles en début de film mais cela devient assez vite répétitif. Les jeunes acteurs, eux, sont assez justes dans leur interprétation.
Une bonne surprise venant d'un film qui a pourtant fait très peu de bruit et dont le succès aurait dû être supérieur. les jeunes acteurs de ce long-métrage sont bons et le décor lycée-forêt correspond très bien à l'ambiance un peu particulière de ce film. Comme un bon thriller Simon Werner a disparu réussi à insuffler une dose de suspens assez importante à son spectateur qui s'attends d'ailleurs à un dénouement clair mais malgré ça la fin manque d'explications. La musique ne contribue pas à l'ambiance du film d'ailleurs dans l'ensemble cette BO ne correspond pas vraiment aux passages où elle est placée et aux émotions des personnages. La construction du film, tourné de la même façon que le chef-d'oeuvre Elephant, est une vraie surprise car cela s'accord parfaitement avec le long-métrage. Simon Werner a disparu se trouve donc être une bonne surprise du festival de Cannes 2010 mais qui aurait mérité une BO plus travaillée et un meilleur jeu d'acteurs en général.
je n'ai pas vraiment aimé ce film, le début était prometteur, le même sujet vu par divers protagonistes, genre déjà utilisé, puis à un certain moment l'ennui me gagne et je perds tout intérêt à regarder le film, mais j'attends la fin pour avoir une réponse et là, déception !
Fabrice Gobert nous plonge avec Simon Werner a disparu... dans un univers étrange à la croisée du cinéma de Fincher et Gus Van Sant. Le film commence sur les chapeaux de roue avec une scène d'ouverture mémorable que David Fincher aurait pu faire. Sur une musique de Sonic Youth (que l'on retrouvera tout au long du film), l'ambiance est donnée et le ton sera celui du thriller... Le film se déroule ensuite en quatre parties. Gobert nous fait vivre les 15 jours précédent la découverte d'un corps à travers le regard de quatre lycéens. Ces parties vont ainsi s'entrecouper et se rejoindre pour nous laisser des indices mais aussi pour nous embrouiller un peu plus dans cette sombre histoire de disparitions. En trame de fond, le réalisateur nous présente la vie quotidienne des lycéens dans leur école avec une précision, un réalisme et un souci des détails à glacer le sang. C'est avec ces deux aspects que Gus Van Sant et son Elephant n'est plus très loin de Gobert. Les relations entre camarades de classe ainsi que les querelles amoureuses et autres jalouseries sont décrites comme si Fabrice Gobert n'avait jamais quitté le lycée. Il faut aussi citer la bande originale composée par Sonic Youth qui berce tout le film dans un brouillard et une morosité ambiante. Les jeunes acteurs alors méconnus nous offrent aussi une interprétation exceptionnelle qui empêche au film de tomber dans le cliché du teen-movie dans lequel il est facile sombrer. Simon Werner a disparu... est une référence dans le cinéma adolescent dans lequel la parano se mêle au thriller et la morosité à la nostalgie. http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/01/critique-simon-werner-disparu-fabrice.html
Sincerement bon petit film français ! L'intrique est tenu jusqu'au bout , on ne sait vraiment pas qui aurait pu l'enlever ou pourquoi se serait-il enfuit... spoiler: Et surtout qu'il s'est en réalité fait tuer !
Les jeunes acteurs sont plutôt bon, on rigole un peu parfois ^^ Bon petit film sympa
Surprenant Simon Werner a disparu … Avec un petit côté Gus Van Sant dans le récit, Fabrice Gobert réalise un magnifique premier film, au ton juste, dans lequel les mystères s'entrecroisent, les théories s'entrechoquent et les histoires s'entremêlent. Fiction puzzle où chaque personnage nous raconte sa vérité, même si celle-ci nous échappe constamment. Le casting est irréprochable : de la blonde hitchcockienne au sportif austère, chaque personnage est une intrigue à lui tout seul. Et de la différence de chacun, il faudra tout le drame qui se joue sous leurs yeux pour qu'enfin ce petit monde se rassemble...
Film très peu plébiscité par l'opinion publique, et pourtant grand film! Une impressionnante prise de risque dans la diversité des plans, qui s'emploie à reconstituer le puzzle délicat d'un meurtre. Une seule journée, filmée sous toutes les coutures, et selon le point de vue de chacun des personnages principaux: très belle trouvaille!
« Simon Werner a disparu … », réalisé par Fabrice Gobert, est un film qui, à travers la disparition d’un jeune étudiant, dissèque les mœurs et les vicissitudes de la vie chez un groupe de lycéens. Grâce à une très bonne interprétation des jeunes acteurs, ce long métrage se suit sans déplaisir malgré un scénario qui tourne un peu en rond. La réalisation, au travers de petites saynètes, adopte le point de vue des différents protagonistes, ce qui donne à voir les mêmes situations sous plusieurs angles. Ce choix de mise en scène, qui n’est pas nouveau, est habile et très bien maitrisé par Fabrice Gobert, mais vient quelque peu parasiter le rythme du film qui s’en trouve alourdit. Un film tout de même séduisant malgré ses imperfections dans la construction et une fin un peu décevante.
Un excellent film ! La tension monte tout au long du film, de nouveaux éléments sont sans cesse ajouter pour rajouter au suspens jusqu'à une chute qui finalement bouscule tout ce qu'on croit avoir compris. Les acteurs sont très bons. À voir donc.
1992 dans un lycée de la banlieue parisienne, un élève de terminale a mystérieusement disparu sans laisser de trace. On a même retrouvé du sang lui appartenant dans la classe de bio de l’énigmatique prof de biologie. Et puis surtout, d’autres disparitions d’élèves de la même classe s’enchainent. Il n’en faut pas plus pour alimenter tous les fantasmes des ados de cette classe. Fabrice Gobert signe là un premier film bourré de talent et d’ingéniosité autour du thriller et de la comédie sentimentale ado. La construction même de son film est intelligente, même si déjà vu. Comme un architecte, il construit une batisse à 4 niveaux jusqu’au dénouement final ; chacun des 4 niveaux étant le parcours d’un des ados concerné dans les 10 jours précédent ce que l’on pressent être un drame. Simon Werner nous apparait donc petit à petit bien avant que l’on ne le découvre vraiment à l’écran… pour ses derniers jours à lui. Les jeunes acteurs sont épatants et donne une dimension réelle à cette histoire. Tous centrés autour de la vie du lycée, par eux, on ressent la tension montée et le drame prend forme… mais voilà le destin est parfois imprévisible et la fatalité plus fréquente que les histoires romanesques. Ce film m’a replongé avec plaisir dans mes années lycée. En terminale en 1989, les lycéens sont ici en terminale en 1992. De petites touches très discrètes (tenue vestimentaires, coiffures, musiques,…) reconstituent une époque et un lieu qui me sont contemporains. Je l’ai ressenti tout au long du film, mais c’est simplement à la découverte du synopsis, le lendemain de ma vision du film, que j’ai su que l’action se déroulait bien en 1992. Bon premier film… Si vous êtes nés entre 1968 et 1976, choc temporel assuré