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    La Corruption
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    3,2
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    14 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2010
    Voici un long métrage de Mauro Bolognini qui possède une mise en scène plate et sans envergure, une histoire qui n'arrive jamais à être captivante et une interprétation qui manque d'émotion.
    " La Corruption " est donc pour moi une oeuvre clairement décevante et souvent ennuyeuse, dommage car l'idée de départ était intéressante et le casting plutôt prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Stefano, l'héritier de la maison d'édtition de son père place la morale et la foix chrétienne au dessus de la richesse. Réflexion majeure sur une société gorgée de croissance après la guerre, "La Corruption" exalte les tentations d'une jeunesse déchirée entre idéalisme et plaisirs de vie. Le duo père (Alain Cuny) et Stefano (Jacques Perrin) est sublime d'expression de tendresse et d'aspiration humaniste.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    « La corruption » s’ouvre sur un discours dans lequel un professeur définit la civilisation comme l’aspiration au bien. Certes. Sauf que le « bien » est devenu l’argent et que notre civilisation matérialiste se résume moralement à rien. Scène après scène, Mauro Bolognini n’épargne rien ni personne. Les « gentils » étudiants aux sourires carnassiers, le ravage du temps dans une société du jeunisme, la matérialité du père, ordure sans remords, la maîtresse cynique limite prostituée et enfin l’intellectuel de gauche traitre social, tous représentatifs de cette société où la loi du plus fort (de l’argent) est toujours la gagnante, sans place pour la compassion, assimilée à de la faiblesse. LA CORRUZIONE offre quelques grands moments comme la très cruelle scène de l’hôpital, la séduction du puceau, aussi érotique que moralement désespérante, le suicide et un final remarquable dans une scène d’individualisme total au sein d’une codification collective assumée. Mais malgré cadrages et découpage très soignés, parfaitement en accord avec le propos, malgré l’excellente interprétation du trio Rosanna Schiaffino, Jacques Perrin, Alain Cuny, le film est inégal. La faute à un bavardage explicitement inutile, les images se suffisant à elles mêmes, contrastant avec la sécheresse acétique (inhabituelle chez Bolognini) de certaines scènes. La faute aussi, à la scène du début qui aurait mérité un emballage un peu moins rapide.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2012
    Une très belle réalisation parfaitement jouée ensuite il est vrai que cela manque de surprises, on a envi de dire un peu court jeune homme.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2020
    Dans un pays aussi religieux que l'Italie, il est facilement délicat de questionner la foi. Quelle meilleure occasion de le faire, cependant, que dans l'esprit d'un adolescent, creuset où se justifient toutes les hésitations ?

    Ce n'est d'ailleurs pas seulement une hésitation, c'est tout le cheminement d'une vocation. De la sagesse du père ou de la résolution du fils, où se situe la raison ? On est tenté de dire que les deux se valent mais les circonstances sont faites pour semer le doute, car expérience et inexpérience ont en commun de pouvoir être têtues.

    Héritant assez largement du cinéma français qui a vu naître ses talents, Bolognini concentre la philosophie italienne et la psychologie française dans un duo père-fils très fort qui ne laisse aucune place à autre chose que la confrontation. Très James Dean dans sa précocité à explorer la jeunesse, l'œuvre agit comme un huis clos mental lucide où finit par percer la corruption sous son vrai visage et non plus celui qu'on lui prête sous couvert de la morale. Perturbant !

    → https://septiemeartetdemi.com/
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    En exergue de son film, Mauro Bolognini a placè une jolie citation de Charles Baudelaire: "Même si Dieu n'existait pas, la religion serait encore Sainte et Divine". De là commence "La corruzione" où le juvènile Jacques Perrin souhaite devenir prêtre en dècouvrant l'univers de son père, un èditeur milanais incarnè par Alain Cuny! Bolognini joue ici les gèographes de l'incommunicabilitè, dont il montre remarquablement les arêtes, les failles mais aussi la perte de l'innocence! On se promène en yacht aux abords des Îles Pontines, dans la mer Tyrrhènienne, où le personnage principal se dècouvre lui-même au bout d'une route semèe de doutes et de troubles! Dans cette croisière, nous avons le fils, le père...mais aussi la sulfureuse Rosanna Schiaffino, amoureuse de la camèra qui lui donne son ètonnant pouvoir! La mise en scène de Bolognini est magnifique parce qu'elle semble insensible à tout ce qui entoure Stefano! On notera aussi la belle musique de Giovanni Fusco! Autant le nom de Nino Rota est liè à celui de Fellini, autant la carrière de Fusco est indissociable de celle d'Antonioni! Mais Fusco a travaillè en outre pour Cottafavi, Damiani ou Bolognoni! Dans "La corruzione", il a fait du beau travail en rèussissant à prèserver l’essentiel de sa partition...
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2013
    Le trio d'acteurs, Alain Cuny, Francis Perrin, Rosana Schiaffino, est exceptionnel et suffit à lui seul à donner une dimension profondèment humaine à ce film. La photo et la musique sont magnifiques. Reste le scénario sans surprise, qui est tout de même très daté. Quel fils de famille "normal", héritier d'une grande fortune, aurait aujourd'hui envie de se retirer dans un couvent ? En 1963, alors que mai 68 se rapprochait, on aurait mieux compris que ce garçon, écoeuré par l'hypocrisie et le cynisme de son bourgeois de père, épris d'absolu idéologique, se révolte et prenne sa carte du PC italien... avec lequel sympathisait d'ailleurs le réalisateur Bolognini. La chute mi figue mi raison déçoit aussi un peu. Néanmoins, La corruption frappe souvent très juste, par exemple avec sa charge impitoyable contre un écrivain, ancien résistant et grande conscience morale intellectuelle officielle, qui s'est vendu à son riche éditeur, lequel utilise son image pour justifier les pires saloperies. Sur ce plan, peu de choses ont changé depuis 1963 et la bassesse de ce genre d'individu reste d'actualité...
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2010
    Un film décevant qui ne m'a guère passionné non pas parce que le ton est desespéré et pessimiste, car beaucoup de films adoptant ce ton se révèlent passionnants il y a même quelques chefs d'oeuvre dans le lot, mais parce que les ficelles sont grossières, n'étouffant pas sous la subtilité, et que le scénario est très mince. Reste à voir un très jeune Jacques Perrin ainsi que la beauté d'une actrice italienne que à ma grande honte je ne connaissais pas très bien Rosanna Schiaffino. Ce film me laisse sur un sentiment très mitigé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2010
    Bien que dans ce film rien ne soit novateur ou singulier, il est à mon avis très important. La justesse du regard de Bolognini sur l'adolescence est touchante."La nausée" du personnage principal, qui revient souvent dans les films du metteur en scène, n'est plus circonspect mais est la base même de l'action. Il est, je crois, un film très personnel où Bolognini montre tout son talent. Les acteurs sont parfait, en particulier Rosanna Schiaffino que je ne connaissais pas.
    Un grand film.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2016
    Le père est un grand éditeur (Alain Cuny), le jeune fils (Jacques Perrin) veut entrer dans les ordres. Ca fait désordre. Ce dernier perdra son innocence, ses illusions et sa virginité au contact d'une gouleyante jeune femme (Rosanna Schiaffino). Un film glacial sur le cynisme de la bourgeoisie et sur une Italie de plus en plus matérialiste. Comme le dit un des personnages "Ce pays n'a plus d'idées. Il a de l'électroménager".
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Un film manifeste qui pourtant par sa simplicité trouve une grâce que le genre n'évite pas toujours. Mis à part un discours d'ouverture qui enfonce le clou d'entrée de jeu, le film ne s'embarrasse pas de faux-semblants et traite son sujet sans fioriture. C'est peut-être là d'ailleurs sa limite, puisque le retournement parait trop surfait.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2023
    Ce film mériterait d'être plus connu.
    Les acteurs jouent très bien, en particulier Jacques Perrin, dans toute la splendeur de sa jeunesse.
    Il joue un jeune homme nanti mais désirant rentrer dans les ordres, ce qui déplaît à son père chef d'entreprise, qui aimerait que son fils prenne la suite.
    Mais le jeune homme vit dans une autre sphère, n'est pas intéressé par l'argent, ni par le pouvoir, ni par les femmes.
    Il prend parti pour les faibles (l'employé grondé par son père).
    Le père va donc essayer de le corrompre avec sa jeune et belle fiancée sur un yacht, et ça marchera.
    Le jeune homme doit renoncer à devenir prêtre et s'apprête à prendre la suite de son père.
    Mais l'employé se suicide, Cuny corrompt le père de la victime, Perrin ne le supporte pas.
    Il se rend compte que l'argent fait tourner le monde, il n'y a pas de moralité.
    Perrin recontacte la fiancée (ex depuis) de son père, elle l'emmène à un bal où des gens en rang dansent le madison comme des moutons, Perrin resté seul dans la voiture sombre dans le désespoir.
    Bonne réflexion sur la manipulation, le pouvoir et l'argent qui rendent inhumain, le manque de communication et de compréhension père/fils, la faiblesse de la chair, la société qui change, etc.
    Il y a de très beaux cadrages, en particulier ce jeu de miroirs entre Schiaffino et Perrin dans la cabine de douche du yacht, sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Cadre merveilleux pour la tentatrice Adriana, cadre de la corruption du père et de l’abandon du Père, l’amère tyrannie de la mer Tyrrhénienne offre sa première fois à l’intense Perrin. Il succombe et pleure sur les décombres de sa foi. Bolognini met en sauce un sévère réquisitoire contre le cynisme libéral et contre certains moralisateurs vertueux qui s’avèrent être gâtés jusqu’à pourrir à leur tour. L’élégant N&B caresse la sensualité de Schiaffino et dramatise la langue de Cuny.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Un grand film méconnu avec une lumière, une photo et trois rôles principaux à la hauteur d'un sujet vaste et magnifiquement traité. Pas de longueur et toujours très actuel.
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