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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 août 2013
De bons effets gore, avec un tueur bien dérangé comme les japonais savent le faire. Charcutage, torture psychologique et giclettes de sang comme on aime. C'est la prétention première du film je pense et c'est assez réussi pour le coup.
Un film gore, gratuit à prendre au second degré. La violence est tellement puissante qu'au final on ne sait pas si on doit en rire ou avoir de la compassion pour ce jeune couple japonais. Les personnages ne sont pas spécialement développé, mais comme indique le titre du film "Grotesque". Donc à ce moment là est-ce que la cruauté doit être justifié avec un tel titre ? Pour ma part je ne pense pas. On dirait une sorte d'Hostel mariné d'horreur à la crème anglaise. Le film porte principalement un thème : Serez-vous prêt à mourir pour celle que vous aimez ? Notre bourreau ne va pas seulement dans le simple sadisme (qu'on peut retrouver dans saw) mais dans l'extrême violence. Certaines scènes m'ont vraiment heurté, ma sensibilité aux films de ce genre j'en ai pas spécialement, mais là je n'ai pas pus. Malgré tout cela le film se regarde avec le regard qui peut parfois se détourner.
Comment peut-on dire que cette daube est un chef d'oeuvre. C'est juste n'importe quoi. J'ai pas mi 0,5 car c'est plutôt bien fait, très violent. Mais voilà, aucun interêt, sauf pour ceux qui aiment les films avec de la torture, ultra gore. On a vraiment de la torture tout le temps, sans pause, si ce n'est quand il y a des scènes à l'hopital qui sont ennervantes. Les dialogues et les acteurs sont nuls. Il n'y a pas de scénario. La fin est totalement ridicule. En faite, on pourrait avoir tendance à rigoler, tellement c'est n'importe quoi. Mais c'est même pas du second degrès. Ce film montre bien que le cinéma, c'est pas le truc des japonais. A éviter d'urgence. Ceux qui cherchent un film avec de la torture seront ravis.
Ce film est très immoral mais à mon avis à prendre absolument au deuxième degré. Le réalisateur clairement a cherché à se moquer du spectateur amateur de films violents se voulant philosophico intellectuels. En effet ici pas de justifications, que de la torture bête, méchante et improbable d'où le titre ! On est pas pour autant dans un film qui rend la violence farcesque et il y en a presque sans répit et ce dès les premières minutes donc pour un public très averti ! Même si on est loin de tout voir (et heureusement !) et que la violence est quelque peu mise à distance par la musique, un humour noir omniprésent. Ah oui et un peu pornographique aussi. L'attitude des personnages, les dialogues sont vraiment ridicules et font vraiment rigoler (mais quand même pas toutes les scènes de violence, loin de là car bien que souvent un peu hors champ il y un aussi souvent un réalisme indéniable de la violence). Ce film est un ovni et il porte bien son nom. J'ai adoré la fin sinon car assez loufoque.
Je mets 1 étoile, juste parce que je me plaints tout le temps que les films supposés gores ne le sont pas assez, là au moins j'ai été servie! En revanche le reste - d'ailleurs il n'y a pas de "reste", tout n'est que prétexte au gore gratuit - n'a absolument aucun intérêt. Il n'y a pas d'histoire, j'ai trouvé le jeu de l'actrice pas crédible du tout, et la fin est absolument ri-di-cule (mais drôle). Bref à regarder si vous voulez du gore, sinon à éviter à tout prix!
Ce qui est dommage avec le cinéma, c'est que parfois il ne sert à rien ou plutôt il ne mène nulle part, il ne délivre aucun message. Cette vision aussi simpliste qu'un livre d'Éve Angeli ne vaut pas pour ce Grotesque. Ironie et violence exacerbée servent une démonstration pour ainsi dire tamisée. Aki et Kazuo sont un jeune couple qui se ballade tranquillement dans la rue. Épiés par un individu, ils sont assommés puis retenus prisonniers par le mystérieux psychopathe. C'est le début d'un calvaire...grotesque... Le Torture Porn est surtout connu grâce à deux oeuvres, Saw et Hostel, lesquelles ont leurs fans (j'en suis) et des détracteurs choqués par une violence visuelle trop prononcée. Grotesque ne va pas jouer avec les codes de ce sous-genre mais les prendre au pied de la lettre. Le réalisateur, Kôji Shiraishi, va y glisser une forme de dérision propre à donner de vrais vertiges autant envers ceux qui mettent en scène des oeuvres pseudo offensantes, qu'envers le petit nombre d'indignés. Gurotesuku ne brille ni par son originalité, ni par son souci de réalisme (une ultime scène en est une preuve évidente) mais par son traitement distant. La mise en scène prend un malin plaisir à éviter toute forme de rapprochement entre le spectateur et les protagonistes : on est très vite confronté à la brutalité sans avoir eu une exposition sereine. Sans limite, le récit qui nous est proposé est une énumération de délires sadiques, de séquences féroces avec une forme d'irréel qui offre un ton moins barbare qu'il n'y paraît. En fait, Grotesque n'a d'autre but que d'offenser les petites natures. Si la réalisation s'en sort bien, il est préjudiciable que les dialogues soient si peu inspirés. En outre, si le métrage est filmé en format panoramique, la caméra à l'épaule est, par instants, gênante. Du torture porn efficace. 3/5
Les dialogues sont pathétiques, les acteurs jouent mal et y'a pas de scénario. C'est que de la torture et même du porno... Donc voilà si vous voulez du gore et des grands morceaux de musique classique, vous serez servis mais c'est pas une succession de scènes gores sur fond de musique classique qui vont faire un bon film.
Ben oui, tout est dans le titre. C'est un peu comme si Pitof, au lieu d'appeler son "chef d'oeuvre" 'Catwoman', l'avait titré 'Voici la plus grosse daube de toute l'histoire du cinéma'. C'est comme pour ce film, on ment pas au public. On le prévient même : "faites gaffe les gens, vous allez voir un truc invraisemblable de nullité". Bon, comme c'était un peu long comme titre, les mecs se sont dit : "Et si on l'intitulait 'Grotesque' ce flim ? C'est pas mal, nan ? Allez, banco !"... Faire montre d'une aussi grande honnêteté intellectuelle, moi je dis que ça mérite au moins une étoile.
Imaginez un film complètement barré, avec des scènes de torture totalement insoutenables, mais malgré tout, des dialogues un peu "étranges" si on y prête attention (le vouvoiement des protagonistes amoureux par exemple). Le film n'est surtout pas à prendre au 1er degré, forcément il pourra déplaire pour peu que l'on n'accepte pas ce genre, ce qui peut être tout à fait compréhensible. Ceci étant, avec un décor minimaliste, le réalisateur maintient une tension permanente et arrive plus que bien à s'en tirer. Les comédiens sont pas mal également.
Succession de grands "tubes" de musique classique pris au pif en fond sonore de cette toile gore sans queue ni tête (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots), ce film n'a de grotesque qu'une fin encore plus incompréhensible que les 71 minutes de dérive d'un réalisateur dérangé. J'avoue avoir fait deux ou trois pauses au milieu de certaines scènes plutôt insoutenables , mais je cherche encore la finalité de cet étalage de bidoche. L'effet de mode sur les films de tortures, la surenchère du shocking, du film "réel" finit par provoquer une indigestion, surtout avec un travail aussi bâclé. On est loin du savoureux Braindead où le sang ne faisait pas toujours vrai, mais qu'est-ce qu'on se poilait en se masquant parfois la vue.
Au moins le titre ne ment pas: le film est grotesque! Une sorte de documentaire sur de la torture où tout sent le faux et le cheap! Même le tueur ressemble un peu à Kitano... Un scénario inexistant ( ou alors plus comique qu'autre chose...--> les flash back façon "les feux de l'amour)! Et deux acteurs pitoyables! Ajoutez à cela un nombre de faux raccords conséquents et vous aurez à peu près une idée du résultat!
Dépourvu du moindre scénario et mettant en scène un pseudo-chirurgien qui torture un homme et une femme pendant 77 minutes non stop, si l'on excepte toutefois un face-à-face entre le gars et la fille dans un bar et une sorte d'intermède dans une chambre d'hôpital, "Grotesque" interloque et interroge sur sa nature même : s'agit-il d'un véritable film ou d'une espèce de performance située entre le happening gore et la leçon d'anatomie déviante (toujours est-il que le dégoût provoqué par ce "spectacle" ne vient pas tant de la boucherie qui s'y déploie que du constant et perturbant mariage des extrêmes qui le caractérise : les actes de torture sont ainsi pratiqués sur de magnifiques pièces de musique classique tandis que le plaisir physique rencontre la douleur corporelle, que l'amour côtoie la violence à l'état pur et la mort à petit feu, avant que le réalisme très dérangeant de l'ensemble ne soit contredit par un final... grotesque) ?