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this is my movies
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3,5
Publiée le 7 mai 2016
On le sait, je le répète assez dans mes différentes critiques des films du genre, le cinéma d'horreur est en pleine déconfiture. Trop gore, pas assez subversif, moche et rempli de (nouveaux et anciens recyclés) clichés, il peine à séduire le public et surtout à laisser une empreinte durable dans l'esprit du spectateur, trop facilement blasé. Régulièrement "révolutionné" d'après la presse (spécialisée ou non), il survit grâce à l'amour que lui porte quelques vrais fans qui savent, parfois avec brio, lui apporter un plus. Depuis "Shaun of the dead", on a compris qu'on pouvait rire et faire peur. Cette tentative US s'avère au tout début jouissive car oui, voir tous ces ados intoxiqués de films d'horreur se faire trucider par bêtise et/ou malchance en prenant 2 braves types pour des serial killers est une excellente idée et ça donne lieu à quelques scènes hilarantes, malheureusement entrecoupées d'autres scènes visant à développer les persos, le plus souvent de façon trop maladroite. Les acteurs sont très bons et le réal ne recule devant aucun effet gore. La suite devient plus problématique car un poil répétitive et on sent qu'il n'a jamais su comment développer son point de départ vers autre chose. C'est toutefois réussi pendant suffisamment longtemps pour le regarder jusqu'au bout. Pour le revoir, j'en suis moins sûr. D'autres critiques sur
Marrade à la tronçonneuse ! Mais que c'est c..., et que c'est bon. On a vu Eli Craig à la direction (réalisateur du régressif Little Evil parodiant La Malédiction, avec un certain succès, et qui compte également Tyler Labine au casting) et Alan Tudyk (notre chouchou de Joyeuses Funérailles... Si vous ne l'avez pas vu, foncez), on s'est dit que ce Tucker and Dale fightent le mal pouvait être drôle. Non, il n'est pas drôle, il est hilarant. Les gags sont tous plus débiles les uns que les autres, et on marche à chaque fois (notre préféré : le coup de la tronçonneuse avec les abeilles...), dans un scénario qui s'amuse à renverser les rôles : ici, les victimes, se sont les deux grands gaillards du fin fond des bois qui manient la tronçonneuse, et les bourreaux, une bande d'ados très bêtes. On adore le principe. Tyler Labine et Alan Tudyk s'en donnent à cœur joie, les morts des ados sont crades à souhait (on ne le mettra pas à un public sensible, malgré son côté comédie), et le combat final s'attend popcorn en bouche. On est un tout petit peu déçu par la résolution simplette du combat (spoiler: le méchant tombe du toit à cause d'une crise d'asthme, fin... ), mais comment résister à cette ambiance de parodie des plus grands slashers, plus réussie que la plupart des originaux, en tout cas beaucoup plus inspirée et décidément très drôle (on repense spoiler: au broyeur, ou aux pales qui déchiquètent la tronche de la copine qui était derrière la cible , et on rigole bêtement). On s'attache vite aux deux bucherons qui n'ont rien demandé, et ne comprennent absolument rien à ce qui leur arrive (encore plus décalé : leur interprétation des faits), avec un inversement des rôles qui apporte une vraie fraîcheur au genre de la parodie horrifique. Direct dans notre top des meilleures comédies horrifiques.
L’un des pitchs les plus alléchants de l’année (2 rednecks inoffensifs sont pris pour de dangereux serial-killers par une bande d’ados en mal de sensations fortes) accouche finalement d’une comédie amusante mais bien anecdotique. Il faut dire que l’enthousiasme suscité par la bande-annonce de ce "Tucker et Dale fightent le mal" avait été si considérable que les distributeurs français lui avaient donné sa chance sur grand écran alors que le film semblait promis à une sortie direct-to-video. Malheureusement, comme trop souvent, les meilleurs moments sont tous présents dans cette bande-annonce, à commencer par la succession de morts improbables des ados, censée pourtant être l’un des points forts du film. Comment peut-on apprécier à leur juste valeur ses" mises à morts" (le passage dans la broyeuse, l’empalement sur arbre, la balle dans la tête…) ou encore les clins d’œil que le réalisateur Eli Craig réserve à certains grands classiques ("Massacre à la tronçonneuse" pour l’attaque à la tronçonneuse, "Vendredi 13" pour le feu de camp, "Delivrance" pour l’ambiance redneck…) s’ils sont déjà entièrement dévoilés par les teasers ? Il ne reste, dès lors, plus grand-chose de neuf à se mettre sous la dent si ce n’est quelques fulgurances comiques (le goût de Tucker pour la bière qui lui sert même d’antiseptique, la timidité maladive de Dale…), une utilisation pertinente du gore et des dialogues plutôt amusants (bien que répétitifs). On aurait cependant aimé que le réalisateur aille plus loin dans l’hommage (avec des références plus poussées) et, surtout, un scénario bien plus élaboré plutôt que cette intrigue qui n’avance plus à mi-bobine (si ce n’est pas le biais de la découverte bien peu intéressante des motivations de Chad). Reste le casting… ou plutôt l’interprétation des 2 héros campés par le placide Tyler Labine (attendrissant en gros nounours maladroit) et l’énorme Alan Tudyk qui n’en finit plus de surprendre dans des rôles à contre-emploi. Car, pour ce qui est de la bande ados, on oubliera très vite des prestations qui oscillent entre le cabotin (la belle Katrina Bowden en gentille nunuche pas crédible une seule seconde, Jesse Moss en chef de bande psychopathe…) et le transparent (le reste du casting). Au final, "Tucker et Dale fightent le mal" est donc une tentative d’OVNI cinématographique certes partiellement ratée mais qui reste sympathique… pour peu qu’on ait pas vu la bande-annonce !
Enfin un film dont l’étiquette de vente n’est pas tronquée. Pur divertissement jouant des codes et clichés du genre, autant dans les dialogues que dans la mise en scène le réalisateur a su jouer de références et de clichés. Les éclats de rire ne sont pas forcément le résultat de cette addition mais le plaisir ludique apporte de nombreux sourires et ce tout au long du métrage. Oui, c’est rare, mais un scénario même léger (le genre l’impose) est présent de bout en bout avec ses rebondissements oscillants entre ridicules et parodiques. C’est parfois lourd, souvent gros, de temps à autre gras et gore. En somme « ficelé » par de nombreux termes propres au genre. On notera également un certain paradoxe qui donne aux 2/3 comédiens principaux des traitements intéressants et une évolution hors des clichés souvent ridicule, évité ici. Tucker & Dale où comment faire du neuf avec du vieux et ce avec un certain talent geek et une audace burlesque. Eli Craig à classer près de Ruben Fleischer (Zombieland). L’audace avenante sera t-elle payante…À suivre… http://requiemovies.over-blog.com/
"Tucker & Dale fightent le mal" est un bel hommage au genre horrifique. Les interprètes de Tucker et Dale se révèlent très attachants, et contribuent à faire de cette parodie une véritable réussite. Toutefois, le rythme du film s'essouffle rapidement, et les péripéties s'enchainent avec un sérieux manque d'originalité. La fin est prévisible et on regrette qu'Eli CRAIG n'injecte pas davantage de folie dans sa mise en scène.
Au premier abord, je me suis dit que ça allait être un énième film pourri, avec des gags tout aussi ridicules et quand le film s'est terminé, j'en redemandais. J'ai vraiment adoré, j'ai plongé dans le truc dès les premières minutes et j'ai ri comme cela ne m'était pas arrivé depuis pas mal de temps devant un film. Comme quoi, même sans beaucoup de moyen, même sans acteur très connu, du moment que l'idée est bonne, que c'est bien écrit et qu'il y a un minimum de talent, le film sera bon. En plus d'être originale, voilà une comédie d'horreur très drôle et bien faite !!
Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger. Une excellente parodie des films d'épouvante détournant le genre avec beaucoup d'intelligence. On s'attache vite à ces deux copains que sont Tucker et Dale et l'on prend presque un plaisir sadique à voir la bande de jeunes se faire décimer tant leur bêtise est abyssale (bon, et que l'un d'eux est bien flippant aussi). On note les clins d'oeil à Massacre à la tronçonneuse ou Blair Witch... Un excellent moment de rire qui a néanmoins un peu de mal à démarrer.
Dans la famille des succès critiques improbables, je demande Tucker et son comparse Dale ! Pourquoi un tel qualificatif ? Il suffit de voir le titre, aussi bien VF que VO ? pour se rendre compte de la crétinerie loufoque de l’entreprise : Tucker & Dale fightent le mal (Tucker and Dale vs. Evil). Autant dire de suite que ce n’est certainement pas le genre de long-métrage sur lequel le spectateur lambda se pencherait aussitôt à sa sortie, se présentant sur le papier comme une série Z de bas étage. Pourtant, il s’agit-là d’un divertissement qui mérite amplement le coup d’œil, étant tout simplement meilleur (et pas qu’un peu) des films du genre. Pourquoi ? C’est ce que nous allons voir !
Avant de vous lancer dans le visionnage de Tucker & Dale, sachez qu’il s’agit-là d’une parodie du cinéma horrifique. Mais attention, pas une comédie potache et lourdingue à la Scary Movie qui enchaîne les références à gogo, se basant exclusivement sur ces dernières pour en tirer des gags discutables pour ne pas dire à la ramasse. Non, Tucker & Dale fait partie de ces parodies sans prétention qui se contentent de singer les clichés du genre et d’y trouver toute leur puissance comique. Ici, vous y trouverez donc tous les grands archétypes du cinéma horrifique : les étudiants en vacances en pleine débauche d’alcool et de sexe, la cabane paumée au fond des bois, la BO tentant d’instaurer une ambiance peu reluisante au bon moment… Mais surtout, Tucker & Dale révèle une intelligence d’écriture que ne saurait renier le duo Simon Pegg/Nick Frost (Shaun of the Dead) et qui fait toute sa force : se concentrer exclusivement sur la connerie typique des personnages des films d’horreur.
En suivant le parcours de deux pauvres « bouseux » gentils comme tout qui vont être pris pour de véritables psychopathes par des ados totalement idiots, Tucker & Dale laisse ainsi la place à un lot de situations aussi loufoques les unes que les autres, mettant à mal toutes les bêtises vues et revues dans les nombreux divertissements horrifiques qui se prennent au sérieux. Et cela sans toutefois délaisser le côté gore de certaines séquences (dont celle du broyeur), permettant au film d’exhiber des effets spéciaux de bonnes factures et ce avec un budget en mode mineur pour le genre (soit 5 millions de dollars). Ni les autres détails techniques, comme la mise en scène d’Eli Craig dont c’est le premier film, le réalisateur s’amusant à reprendre tous les codes du cinéma horrifique (silhouette dans l’obscurité, lumière tamisée, plans rapprochés…) afin de se moquer des Vendredi 13 et autres Massacre à la Tronçonneuse avec savoir-faire. En clair, Tucker & Dale se présente au public comme un divertissement drôle et efficace. Un chouïa longuet sur sa dernière partie, traînant la patte sur un ultime quart d’heure pas aussi délirant que le reste, il faut bien le reconnaître. Mais le plaisir délectable répond bien présent !
Il faut dire aussi que le film ne doit pas sa réussite qu’à son idée de tourner en ridicule les adolescents dans les long-métrages d’horreur. En effet, Tucker & Dale saura également vous séduire avec son duo de tête, deux « péquenauds » diablement attachants et puissamment drôles, interprétés avec justesse par le tandem Tyler Labine/Alan Tudyk. Dès que le film s’intéresse à eux, dès que la caméra daigne s’attarder sur leur petite vie tranquille qui va virer au cauchemar, le spectateur se prend d’emblée d’affection pour ses deux guimauves poisseuses et ne désire qu’une seule chose : qu’ils se sortent indemnes de cette mésaventure et que les ados meurent aussi bêtement les uns après les autres, surjoués soit dit en passant de manière convaincante (parodie oblige) par des comédiens inconnus du grand public.
Alors qu’il y a de cela quelques temps, le réalisateur et les deux comédiens ont commencé à parler d’une suite, nous ne pouvons qu’attendre avec impatience un nouvel opus qui saura suivre les traces de cette délicieuse surprise qu’est Tucker & Dale fightent le mal. Une parodie qui ne tombe jamais dans la surenchère et le lourdingue, se moquant avec intelligence, justesse, jubilation et même douceur d’un genre qui se singe lui-même au fil des longs-métrages. Rafraîchissant au possible, nous ne pouvons qu’en demander encore !
Tucker & Dale fightent le mal reste LA bonne surprise de tout ce début d'année 2012. Original, soigné, bien interprété, le film d'Eli Craig est une bien belle réussite dans un genre qui commençait à tourner en rond...
Depuis 1996 et Scream, jamais un film d'horreur n'avait autant fait marrer, ou comment mélanger du Grand Guignol et du théâtre de boulevard, situations incongrues, quiproquos qui viennent réveiller le genre en mal de renouveau. Une vraie surprise quasi culte !
La réussite de ce film tient à son idée de départ : réaliser un film d'horreur avec comme acteurs deux idiots qui ne se font plus peur entre eux qui ne font peurs aux autres. Ensuite le film déroule les idioties des deux héros sous fond de cauchemar, mais cela reste tellement convaincant que l'on prend du plaisir à se laisser berner par les deux héros.
Tucker and Dale fightent le mal possède en son sein une belle idée originale, nouveau, je crois dans le genre gore, c'est l'apparition du quiproquo dans le slasher movie. Dès les premières images, on pense à Délivrance avec l'arrivée des citadins dans la campagne reculée, puis à Evild Dead quand on découvre une viellle cabane brinquebalante perdue dans une forêt reculée. Le groupe de jeunes étudiant(e)s naïfs prêts à être massacrés renvoie à la série des films Vendredis 13.... Sans raconter l'histoire, rien de tout cela ne se produit, seule l'ambiance de ces films reste présente et nous assistons à une série de quiproquos un peu lassants et prévisibles. Heureusement, l'humour n'est jamais absent et se juxtapose à des scènes gores plus trashs les unes que les autres et aux blagues salaces ("heureusement que tu n'es pas monté comme un ours!"). Nous avons même la chance de mater les corps bien faits et plantureux des jeunes étudiantes qui se baignent nues la nuit dans l'étang sylvestre (oui les seins sont siliconées!). Le film a une intrigue à la fin que l'on peut deviner mais ces facilités sont contrebalancées par un revirement étonnant et très étonnant. La liaison entre la jeune étudiante en psychologie et le plouc barbu est très touchante. Un film d'horreur sans prétention, oubliable mais divertissant où nous ressentons que l'équipe du film s'est sûrement autant amusée que le spectateur. Tucker and Dale fightent évite aussi le piège du film soi disant fauché à la:mode des années 2000. Les acteurs sont bons (mention spéciale à Tyler Labine et Katrina Bowden).