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Alain D.
600 abonnés
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3,0
Publiée le 8 décembre 2023
Ce film, parfaitement dirigé par Jean-Pierre Mocky, est un polar de série noire dont il est aussi le scénariste, le producteur et l'acteur principal. Son scénario nous conte une histoire aussi troublante que le titre du film ; une aventure, certes mouvementée, mais aussi abracadabrante qu'invraisemblable. Reste que cette réalisation montre de brillants atouts avec les jolis décors de la French Riviera, une photographie délicate, et un jeu d'acteur brillant de Mocky , parfait dans son rôle de séducteur illuminé. Cerises sur le gâteau de ce casting avec la participation du remarquable Jean Abeillé, et la présence de l'attrayante Patricia Barzyk dans le rôle de la jolie Liliane.
Nul, mal joué, mal cadré, mal photographié, mal tourné, avec cet anticharme d'un film pauvret qui n'est ni grand public ni underground. Un bémol tout de même, contempler Patricia Barzyk en toute petite tenue vaut le déplacement.
L'ouverture du film se fait en chanson avec deux acteurs amateurs au jeu très approximatif,enfin c'est comme d'hab chez Mocky. Le réalisateur s’attribue l'un des principaux rôles de cette histoire,mais que l'énergumène joue mal. Il surjoue absolument tout il n'a pas une once de crédibilité,alors son jeu peut être drôle dans d'autres films,mais ici il ne m'a pas amusé une seule fois. Mais le plus gros problème de ce film est sans doute son histoire totalement décousue,du coup le titre est parfaitement trouvé. Mocky fait se balader ses personnages d'un endroit à l'autre sans véritable lien. La narration est navrante de pauvreté et cette musique typiquement 80,c'est un vrai calvaire. Les images ne sont pas mieux les visages sont cadrés bien trop prés c'est d'autant plus moche que Mocky place un grand angle sur sa camera ce qui donne un résultat déformé horrible. Ce film est du grand n'importe quoi interprété et filmé n'importe comment. C'est un Mocky médiocre et difficilement supportable jusqu’au bout.
Pour compenser sa médiocrité d'acteur, Mocky décide de verser dans la démence, et c'est réussi. Il incarne un personnage poignant de bout en bout, même si sa folie met un certain temps à se mettre au point. Au niveau de la manière de filmer, le décor est basique : c'est la banalité urbaine dans laquelle on rajoute un grain de bizarre. Par rapport à ses derniers films, celui-ci fait plus amateur (il y joue lui-même, aucun grand Acteur n'y joue...), mais pour la première fois de toute la série, il parvient pour une fois à y mettre de la puissance. La musique moderne et certains plans (comme avec le train) contribuent à cela. En revanche, comme toujours, c'est la même musique qu'on entend 6 ou 7 fois et ça, c'est fatigant. Pour conclure, merci encore Mocky de vous être recyclé spoiler: dans la fin heureuse !
Un des meilleurs films francais, Un bijou des années 80, Un Mocky absolument genial qui arrive a denoncer tellement de choses dans un film aussi divertissant ! Bravo ! Il aurait rien donné pour l'Hopital. Pour sa piscine, oui. Mais rien pour l'hopital.
Selon le journal "Libération" La Machine à découdre serait tout simplement le meilleur film des années 80 alors soit celui qui affirme cela était sous l'influence de substances illicites soit tout simplement c'est le corps dénudé de Patricia Barzyk (jouant une bonne partie du film soit nue soit très légèrement vêtue et c'est une ancienne Miss France soit dit en passant) qui lui a troublé l'esprit. La Machine à découdre est un Mocky moyen à l'interprétation inégale, les petits rôles sont mal joués par contre les personnages principaux sont joués correctement dont Mocky qui est ici derrière et devant la caméra. Moins réussi que L'Albatros, Solo ou encore Piège à cons malgré tout et à condition que vous ne soyez pas réfractaire au style Mocky j'ai trouvé ce polar pas si désastreux que ça, c'est rythmé, ça se suit sans s'ennuyer et la BO est sympa et c'est plutôt bien réalisé. Mais le style souvent grossier de ce film fait passer le message que Mocky voulait dénoncer (les gens ne pensent qu'à eux) au second plan. Avec plus d'application La Machine à découdre aurait pu être une bonne série B mais c'est seulement une bisserie réservée aux cinéphiles curieux.
Un zéro pointé sur toute la ligne. Un ersatz de film qui part dans tous les sens sans jamais apporter la moindre parcelle de nuance et de crédibilité à un message initial qui nous échappe... Au final, un jeu de massacre grotesque et un échec total dans la filmographie de Mocky.
L'action et l'érotisme outrancier du film tendent un peu à effacer le message (pourtant très fort) du film : les horreurs provoquées par la guerre. Malgré tout, le film reste un divertissement tout à fait convenable.