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Un visiteur
2,5
Publiée le 3 février 2016
Suite au succès du premier opus une suite est immédiatement mise en chantier : Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance. Le scénario ne se préoccupe désormais plus du manga et suit son propre chemin pour narrer les nouvelles aventures de Yuki. Rapidement capturé par le gouvernement, elle sera libérée sous conditions d’infiltrer un groupuscule anarchiste. Se déroulant toujours au 19e siècle, le film fait pourtant écho à la situation politique contemporaine du Japon, faisant la force mais également la faiblesse de ce nouvel opus. Passé une ouverture à couper le souffle au travers d’un plan séquence remarquable, de chorégraphies millimétrés, de mouvements de caméra majestueux et d’une apparition de titre somptueuse, le film tend plus à étaler son fond qu’à proposer un véritable souffle cinématographique. On regrette que Fujita n’ait pas réussit à assembler les deux, ce qui aurait sans doute fait de cette suite l’un des plus beaux représentants du genre dans les années 70. Bien que filmé correctement (Toho oblige), le métrage s’enlise dans des discussions sans fin, dont l’enjeu est pourtant rapidement assimilé. Le comble est de voir Yuki passer au second plan derrières les interminables jeux de manipulation.
Ce n'est pas donné à une suite de faire aussi bien que le 1er film mais c'est bel et bien le cas avec Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance (étant donné que le réalisateur est le même dans les 2 films peut-être que cela a aidé à garder le même niveau), un film d'exploitation dantesque et merveilleux. On retrouve avec plaisir la jolie Meiko Kaji (l'actrice qui a aussi joué dans les différents Femme Scorpion) dont le personnage est sortie de prison mais en échange elle doit aider à éliminer une bande de révolutionnaires mais rapidement elle se rangera au côté de ces derniers. De nouveau on a droit à un mélange de furia sanglante, de poésie mélancolique et d'un certain côté outrancier car c'est un film d'exploitation comme des geysers de sang.