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traversay1
3 570 abonnés
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3,0
Publiée le 3 août 2016
Maria, mère et veuve à vingt ans, a dédié sa vie à son fils Corrado. Tombée amoureuse d'un archéologue, elle va devoir tempérer les accès de jalousie de Corrado. Avec un argument digne d'un roman-photos, on ne donnait pas cher de ce Bolognini. Surprise, la réalisation pudique lui donne un côté viscontien (en moins bien, quand même) pas désagréable du tout. Et c'est l'occasion de voir la magnifique actrice suédoise Märta Torén qui mourra en 1957, à peine âgée de 31 ans.
" La Vena d'Oro possède une mise en scène de Mauro Bolognini assez décevante . Ce qui est dommage car cette histoire d'amour possède une magnifique photographie, des décorations particulièrement soignées et une bonne interprétation de l'ensemble des comédiens - Richard Basehart en tête. Un film frustrant donc, mais qui se laisse regarder grâce à sa réelle beautée plastique.
13 706 abonnés
12 423 critiques
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Petite raretè que l'on doit à Patrick Brion lors d’un « Cycle Mauro Bolognini » au cinèma de minuit! Mario Girotti alias Terence Hill, dont le nom reste attachè au western spaghetti, campe ici un jeune adolescent qui ne voit pas d'un bon oeil la relation entre sa mère veuve et un ingènieur! Une interprètation complexe où le jeune Girotti est à peine âgè de seize ans! On pourrait presque parler d'existentialisme amer puisque les personnages de "La Vena d'oro" ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l'exercer! Quasiment inconnu sur le sol français, Märta Torén fait une prestation èmouvante en mère indècise! Un film rarement diffusè à la tèlèvision qui mèrite qu'on s'y attarde! Pas pour voir le temps d'une scène le Colisèe de Rome mais pour la qualitè de ses comèdiens principaux tous remarquables de sincèritè...
Avec un tel sujet et tant de matière, il arrive parfois que de grandes oeuvres naissent. Ce n'est pas le cas avec "La veine d'or", la matière n'est pas utilisée dans toute sa profondeur. Fais sans ardeur et sans passions, sans hautes ambitions mais avec intelligence et un certain savoir-faire, il laisse un goût de superficiel. Mais malgré cela, il est loin d'être médiocre, on peut appeler ça un excellent divertissement. Le travail technique est remarquable.
L'histoire ne casserait pas trois pattes à un canard mais elle se laisse suivre sans déplasir. Surtout quand la photographie est très belle, tout comme les décors, et que les acteurs sont excellents. Mention spéciale à la très lumineuse Märta Torén et au très talentueux Mario Girotti (difficile à croire que c'est la même personne qui tournera dans de nombreux navets sous le nom de Terence Hill). Un beau film.
Une jolie bluette sentimentale qui manque de la force et de la passion nécessaire pour nous emporter mais qui se regarde avec plaisir toutefois on est loin de la beauté des futurs films historiques de Mauro Bolognini. On peut y découvrir le futur Terence Hill à l'âge de 16 ans.