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Le cinéphile
692 abonnés
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2,0
Publiée le 19 février 2014
Film lent et silencieux, l'acteur principal fait du Gosling dans "Drive" ou du Fassbender dans "shame" mais ici le film n'atteint pas la qualité de ceux ci et reste plus ennuyeux qu'intéressant.
Un gars qui court et qui braque des banques en courant et qui à peine sorti du trou rebraque à droite à gauche entre deux marathons. Un vrai TOC donc (Trouble Obsessionnel Compulsif) inspiré, paraît-il, d'une histoire vraie. D'ailleurs, même en cabane le gars a son tapis pour courir.
Entre deux banques heureusement, il y a le repos du guerrier, en la présence de sa jolie copine qui affectionne les débardeurs façon routier ou marcel. Et on ne l'en blâme pas.
A part ça donc, on s'ennuie sec là-dedans. La mise en scène est pourtant appliquée comme celle d'un bon élève : soin des plans et steadycam activée, on applaudit. Hélas, ça ne suffit pas : le scénario s'étire, les dialogues sont plats, les comédiens sont mauvais et n'expriment que le vide. Et finalement on s'en contrefout de ce guignol. Ballot quand même.
l'histoire (vraie )d'un coureur de marathon qui braque des banques,......ç'aurait pu être très bien si ça avait été mieux réalisé (a l'américaine par exemple)......là malheureusement , a l'allemande , c'est presque chiant a regarder .....comme un marathon a la télé en quelque sorte..................!!!
On n'y croit pas du tout. Un anonyme Marathonien qui part avec les amateurs ( au moins un quart d'heure après l'élite internationale), rattrapes les Kenyans, puis les dépasse et gagne le Marathon. Faut arrêter les c......... . Inspiré d'une histoire vraie en plus. 1 étoile.
Malgré un rythme assez lent, ce film est très bien construit avec ce personnage principal glacial qui n’éprouve du plaisir qu’à l’issue de braquages desquels il sort indemne car il est champion de marathon ! Tiré d’une histoire vraie, ce thriller se permet même le luxe de nous offrir une deuxième partie étouffante car on ne devine rien des suites de cette traque. Ce long-métrage est vraiment surprenant et mérite d’être vu par un plus grand nombre !
Un homme s'entraîne à courir en prison, il est sur le point d'être libéré. Johann Rettenberger, corps maigre et visage blême est un type froid et sauvage qui se remet automatiquement à faire les deux seules choses qui le font survivre : courir et braquer. Le film raconte le vrai destin de Johann Katsenberger (son vrai nom), jeune autrichien aussi connu pour ses multiples braquages que pour ses exploits athlétiques. Autrichien, le film n'est ni lumineux ni forcément accueillant et si les scènes entre le héros et son ex copine sont parfois un peu trop lentes, celles où il court, où il braque et où il est traqué sont parfaitement maîtrisées et intenses. Andreas Lust, visage rude et corps sec incarne à la perfection ce personnage hors du commun dont on a du mal à comprendre les motivations, il est la révélation du film. Plus attiré par les montées d'adrénaline que par l'argent, incapable de communiquer mais capable d'aimer, il reste énigmatique dans sa quête mais fascinant dans sa volonté de se lancer des défis. Imparfait mais plein de qualités, Le Braqueur a le mérite de nous faire découvrir ce personnage hors du commun. Une bonne surprise.
Pas convaincu totalement. Ce film mélange le film d'action au film contemplateur, mélange assez mal dosé. L'ensemble tient la route mais qu'est-ce que c'est long parfois, ça traine en longueur, apparemment sans raison apparente. Il y a très peu ou pas de dialoguqes pour accentuer cette absence de rythme. Les atouts sont seuls techniques et visuellement. Scénaristiquement, c'est pas à la hauteur, on revient dans le passé sans explication et sans ordre précis alors que l'histoire se voulait linéaire. Dommage car le sujet et la technique étaient présentes mais le manque de rythme anéantit tout.
Braqueur de banques et coureur talentueux. Mais surtout inadapté social. Le parcours véridique d'un homme sans repères. La course est la chose qu'il semble réussir aussi bien que les braquages. Une solitude qui l'empêche de s'investir dans une relation affective ou amicale. A l'image du héros, le film est assez froid et distant. On comprend où le réalisateur veut en venir. Mais il est difficile d'éprouver quelque chose lorsque tout est fermé hermétiquement. Le cloisonnement du héros emprisonne le film dans une froideur où quelques moments éparses donnent l'idée de ce que le sujet aurait pu être s'il avait été un tout petit plus humain.
Lent, perturbant, presque hypnotisant, Le Braqueur est un film singulier au ton si envoutant que l'on ne met pas longtemps à s'y attacher malgré ses couleurs ternes et son pitch à première vue déjà vu et sans relief. Un bon petit téléfilm pas prétentieux, simple, et réussi, en somme, et découvert, une fois n'est pas coutume, sur Arte.
Heureusement que je suis marathonien, ce qui m'a permis d'apprécier les scènes de course. Mais à moins d'être fan de film ultra lent, il n'est pas nécessaire de s'attarder sur le braqueur
Ce film, c'est 3 choses : un acteur génialissime, froid mais charismatique en même temps , Andrea Lust ; ensuite, ce film c'est un rythme incroyable, au rythme des grandes enjambées du braqueur; enfin, ce film c'est une maitrise parfaite du début à la fin, des plans sublimes, des paysages somptueux (surtout de nuits), des scènes ultra-réalistes de courses-poursuite, et une rare intelligence dans le scénario. Y'a pas d'autre mot : ce petit bijou allemand est un chef-d'oeuvre. Courrez le voir ;)
Tiré de faits réels- Jonathan Rettenberger possède une double compétence très complémentaire : champion de course à pied et braqueur de banques. En prison, il continue de s’entrainer durement. Penser à sa réinsertion, pas pour le moment. A sa sortie, il devient un pro du marathon en remportant même le Marathon de Vienne ; mais il retombe aussi dans le crime et les braquages à main armé. Il retrouve Erika, mais combien de temps les flics mettront à le serrer ? Sa vie est rythmée par de ces deux passions car en effet il passe son temps à sa préparation physique et à ses braquages quasi compulsifs. On comprend même difficilement ses motivations, il entasse les sacs de billets sous son lit. Peu bavard : personnage difficile à cerner. Court il peut être après un rêve qu’on beaucoup d’enfants (moi compris…à l’époque) ; semer ses poursuivants à la course en se planquant soit en milieu urbain soit en pleine nature. Ou juste chercher à se griser. Ce personnage peu loquasse m’a fait clairement penser à Delon dans le « Samouraï ». Le parallèle avec le cinéma de Jean Pierre Melville ne s’arrête pas là : l’esthétique froide, les tonalités neutres surexploitées, conciliation du mouvement et de l’accélération (superbes scènes de course à pied et de poursuites) avec le côté statique et intérieur du personnage, un côté très épuré et contemplatif,… Un autre intérêt du film se loge dans le désir que fait naître le réalisateur chez le spectateur de le voir se sortir de l’impasse dans laquelle il fonce tête baissée. Mais voilà, la colère rentrée du personnage fait place à la violence ; là, la compassion et l’identification font place à de l’antipathie. Un bon polar existentiel à l’ancienne : à regarder sans déplaisir… et avec plaisir pour les coureurs à pied… L’identification marchera peut être alors pour vous comme pour moi.
"C'est l'histoire d'un type qui court". Tel pourrait être le résumé de ce film austère qui s'attache à dresser le portrait d'un homme mystérieux. Car des motivations de cet athlète braqueur, on ne sait rien. Après quoi court-il ? Dans quel but ? Course sans issue, course vers la liberté ultime, simple trip ou quête d'adrénaline, toute interprétation est possible. Ce parti pris, dicté par la réalité même de celui dont le film s'inspire, est à la fois la force et la faiblesse du film : sa force parce qu'il s'oblige à se construire sur une succession de faits et d'action ; sa faiblesse parce qu'il risque de laisser le spectateur hermétique au destin de son héros. Alternant scènes rythmées et séquences lentes, le film semble mettre du temps à trouver son équilibre. Cette incessante rupture de dynamique concoure cependant à esquisser le portrait de ce coureur obsédé par la performance et la vitesse. Car il ne se contente pas de courir vite. Ses braquages sont rapides, comme chronométrés. Le but en serait davantage la quête de l'exploit que l'importance du butin. S'enfuyant souvent en voiture, il aime aussi conduire vite avec la musique à fond. Son plaisir est là, on n'en doute pas. Aussi a-t-il du mal à communiquer. Aussi a-t-il du mal à aimer. Film imparfait mais ambitieux, proposant deux scènes exceptionnelles de course poursuite, comme des échappées belles, quelquefois trop lent quand il peint, certes avec subtilité, les relations entre le héros et celle qui l'aime, Le braqueur s'envole dans un final très réussi. Un projet intègre, une approche originale, un film à voir malgré ses faiblesses.