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    Mortal Engines
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    480 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2018
    Les images de ce film sont très belles, il y a tout un univers spoiler: stem punk
    qui plaira aux fans de ce style. On sent qu'il y a la possibilité d'avoir pleins d'histoires différentes dans ce monde post apocalyptique et cela fait du bien de pouvoir se projeter, se dire ce qu'on pourrait imaginer d'autre.

    Ce qui est aussi intéressant au niveau des images c'est leur caractéristiques liées à des personnages. On retrouve le style "jeu vidéo" dans son côté exagéré des années 90 et un style plus moderne à la fois. Ces 2 styles se complètent plutôt bien.

    Le Scénario est tout de même plutôt banal, certes le cadre est assez original, mais l'histoire reste celle de gentils et de méchants, l'éternelle bipolarité.

    Les personnages n'ont rien de fantastique, ils sont bien mais sans non plus être géniaux, le jeu d'acteur est pas mauvais et colle avec l'univers. Il manque quelques approfondissements dans l'histoire et le ressenti de certains personnages, mais cela reste regardable.

    Cela faisait longtemps, depuis "les indestructibles 2" que je n'ai pas vu de bon film au cinéma. J'ai passé un très bon moment, je ne dirais pas que c'est un grand film mais il vraiment pas mal du tout.
    djnasty
    djnasty

    39 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Mortal Engines nous emmène dans un univers post-apocalyptique qui n’est pas sans rappeler Mad Max, le côté fresque pour adolescent en plus. C’est visuellement superbe, l’univers est vraiment beau, avec ses mélanges de rétro et techno très steampunk, c’est rythmé, les 2h passent sans problème.
    Dommage pour le méchant sous exploité au nom d’un gros ogre vert, et puis ce côté adolescent qui gâche un poil le plaisir. Mais hâte de voir la suite (car tout est fait pour qu’il y en ait une)
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2018
    Bon OK, je le reconnais : le titre annonçait un petit peu le désastre. Mais bon, en cette fin d’année désespérément atone, reconnaissons tout de même à ce film le mérite d’avoir un pitch plein de promesses. Quand même ! Un monde post-apocalyptique. Des cités qui se déplacent. Un trip visuel annoncé par l’affiche qui semblait faire se percuter les univers du « Château ambulant » et de « Steamboy ». Tout cela annonçait de belles vertus qui manquent pas mal au cinéma d’aujourd’hui : la prise de risque et puis aussi ce machin auquel on avait recours parfois auparavant – Rah ! J’ai le nom sur le bout de la langue ! – de la créativité ! Voilà c’est ça ! Oui, moi je trouve que ce film avait l’air de tenter d’ouvrir une porte vers quelque-chose de créatif. Maladroitement certes (« Motel Engines » que ça s’appelle quand même… Non mais oh !), mais il avait l’air de le tenter malgré tout… Et puis je me suis posé devant ce film… Et là, effectivement, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que ça allait être mort de chez mort. Une minute, en gros. Oui, il ne m’a fallu qu’une seule minute pour que tous mes espoirs s’envolent. C’est bête, mais quand tu te rends compte que dès le premier champ - contrechamp il n’y a déjà aucun effort de fait ; que le réalisateur ne semble s’être posé aucune question sur la manière de construire les images qui vont présenter le lieu, le personnage principal et l’intrigue, là tu ne peux plus décemment y croire. Une vue subjective à la jumelle en guise de plan d’ouverture ? Sérieux ? On est au cinéma, dans un temple au service de l’immersion sonore et visuelle, et toi – Christian Rivers – tu proposes en guise d'ouverture un travelling pas très net sur un paysage numérique, et tout cela vu au travers d’un appareil dégueulasse ? C’est comme ça que tu veux que les spectateurs rentrent en contact avec ton univers ? Et ces contrechamps qui te posent ton personnage principal en plan poitrine et plein axe ? C'est une blague ? Eh mais c’est pas un portrait à poser sur une commode qu’on te demande de cadrer ! Essaye au moins d'amener ton personnage par un angle d'attaque ! Un regard ! Un objet singulier ! Une expression énigmatique ! Là on a juste une pauvre louloute filmée en plan poitrine qui baisse et redresse ses jumelles. C'est limite si on doit s'étonner du fait qu'il y ait une légère contre-plongée pour donner plus d'envergure au personnage ! Non mais oh ! Un personnage principal ça s'introduit mieux que ça ! Il faut que tu génères du mystère autour de lui ! Eh ! C’est pas parce que ton héroïne elle porte un foulard sur le nez que ça suffit pour la rendre énigmatique ! Sinon à ce tarif là un blocus lycéen ça deviendrait vite une partie live de « Myst » ! J’ai conscience qu’en disant cela on pourrait me reprocher d’ergoter sur des détails. Mais ces détails – justement – n’en sont pas. Quand un film t’envoie comme premier message « les possibilités narratives que me propose le cinéma je m’en fous, ce qui compte me concernant c’est de montrer au plus vite des grosses villes en CGI », pour moi ça te dit tout. Ça te dit que la seule ambition de « Mortal Engines » c’est simplement de faire ce que font tous les romans pour ados du moment : montrer des décors fantastiques et féeriques, le tout couplé à une microsociété aux allures elle-même fantastiques et féeriques (il faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi dans ces films, les castes sociales fermées semblent un élément constitutif de la féerie.) Manifestement, il n’y a pas d’autres ambitions que ça. Les scènes ne sont là que pour faire de la démonstration. Soit il s’agit d’une scène d’action pour explorer les entrailles de la bête et les différents lieux, soit il s’agit de longs dialogues qui sont là pour explorer les personnages ou bien les différentes strates sociales qui composent ces cités et leur extérieur. Ça reprend tellement mécaniquement les codes de la littérature adolescente que rien n'a de quoi surprendre le spectateur. Tous les clichés sont là, aussi bien dans les caractères, les physiques que les actions accomplies. Et franchement c’est vraiment très triste d’assister à ça parce que d’un autre côté il est malgré tout assez difficile de dire que ce film est l’incarnation totale de la « zéro créativité ». Pour le coup, « Mortal Engines » s’efforce de poser beaucoup de personnages, d’enjeux différents, voire même des courants de pensées. Il bâtit d’ailleurs ses mystères à résoudre sur beaucoup de niveaux, à la fois sur le passé des personnages, le passé lié aux Anciens, sur le plan secret mené par les dirigeants londoniens, ou bien encore sur l’état du monde en dehors des cités… Même chose d’ailleurs sur ces cités en elles-mêmes ! Elles regorgent de trésors visuels ! Difficile de dire qu’il n’y a pas de boulot créatif là-dedans ! Il y a tout un jeu entre le steampunk, l’imagerie d’Epinal et le mécano qui est assez poussé et qui aurait justement mérité une bien meilleure mise en valeur que ces va-et-vient nauséeux avec lesquels on nous montre tellement de choses en si peu de temps qu'il est impossible de s'attarder sur quoi que ce soit. Cette absence totale d’ambition (et de talent) cinématographique fait que ce film n’exploite jamais ses points forts. Au lieu de ça, il se noie dans des conventions visuelles, narratives et sonores (Oh par tous les dieux la musique quelle horreur !) qui transforment ce plat doté de quelques bons ingrédients en grosse gélatine ultra sucrée et absolument écœurante. Vous l’aurez donc compris, je trouve que ce film est un véritable flop. Mais si j’ai passé autant de temps à vous expliquer pourquoi je le perçois ainsi c’est tout de même pour mettre le doigt sur ce qu’il y a de plus frustrant dans toute cette histoire. Il y avait dans ce « Mortal Engines » de quoi faire une œuvre vraiment créative et enivrante. Mais s’il échoue à parvenir à ses fins, c’est juste parce que le plan de production a été de tout miser sur ce qui rassure (plein d’effets visuels partout et une structure narrative standard) plutôt que de miser sur ce qui fait rêver (une réalisation qui sait jouer de la grammaire cinématographique pour faire en sorte que le spectateur soit pris par quelque-chose qui aille au-delà de la simple accumulation d’images et du sons). Un simple changement de philosophie nous aurait permis d’avoir un film qui coûte moins cher et qui soit davantage audacieux. Bref un film qui aurait été vraiment créatif pour le coup… Mais bon, à croire que de nos jours, ce genre d’audace, c’est un coût que plus grand monde n’est prêt à prendre. Triste tout ça… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    N'ayant pas lu le livre, j'ai regardé le film sans aucun à priori.
    Ca vaut le coup d'aller le voir au cinéma ne serait-ce que pour les effets visuels. Très réussis. Et c'était d'ailleurs ce qui m'avait plu dans la bande-annonce.
    Le scénario est par contre moyen , voir carrément niais à certains moments (et j'ai pourtant une bonne tolérance à dans le genre).
    spoiler: Quant à Médusa, je trouve les divers éléments tout au long du film assez contradictoires et cela rends l'arme ridicule à mon sens. Alors que l'effet visuel est plutôt bien fait.
    Aurélie A.
    Aurélie A.

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    superbe. histoire intéressante et décor a couper le souffle. avec un tel réalisateur on ne s'attendait pas à moins !
    Jorik V
    Jorik V

    1 273 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Voilà la nouvelle (énième?) saga young adult que tente de nous refourguer les studios en manque qu’ils sont de recettes à succès telles que « Twilight » ou « Le Labyrinthe ». Et il faut dire que les derniers avatars du genre, en plus d’être mauvais (« Darkest Minds », « Kin, le commencement », ...), ont été de monstrueux bides. Ici on a tout de même la caution Peter Jackson au scénario et à la production, ce qui sous entend tout de même un gage de qualité. Alors qu’en est-il? Et bien c’est plutôt pas mal mais c’est loin d’être à la hauteur de certains de ses glorieux aînés comme « Hunger Games ». Mais, fort heureusement, ici pas d’espèce de pilote de série posant les bases d’une saga, en général sans beaucoup d’action, destiné à nous faire poireauter jusqu’à l’épisode suivant (qui une fois sur deux n’existera pas faute de succès). Non, il y a un début, un milieu et une fin et des enjeux conclus avec un déferlement d’action. Et une mythologie à priori passionnante qui se présente à nous.

    Dès la première séquence, on s’en prend plein les mirettes. Et cela ne changera pas tout le long des deux heures que durent le film. C’est du grand, du beau et du très impressionnant spectacle. On est dans une dystopie bien sûr, donc on s’immerge dans un monde post-apocalyptique de plus de 1000 ans après nous. Une temporalité prétexte à toutes les folies. Ces immenses villes roulantes, dont Londres semble être la plus puissante, qui avalent de plus petites bourgades sont un sommet d’ingéniosité visuelle. Ces cités prédatrices mouvantes dans les airs ou sur terre et même celle immobiles sont d’une beauté et d’un design à couper le souffle. Les morceaux de bravoure s’enchaînent à un rythme effréné et on prend plein la vue, émerveillés comme des gosses à leur première fête foraine. Hormis le final un peu plus classique en forme de duel entre Londres et la cité immobile de l’Est, on a droit à une succession d’images fabuleuses, de scènes techniquement révolutionnaires et de plans aux effets spéciaux complètement bluffants. Il n’y a pas à dire, formellement « Mortal Engines » frôle la perfection et parvient à innover avec un univers visuel inédit. Peut-être une vague inspiration du côté du « Château ambulant » de Miyazaki par-ci ou du « Dark City » d’Alex Proyas par-là avec ses villes en suspension dans la réalité virtuelle, et encore ce n’est pas flagrant. Mais le concept de cette Londres mobile et affamée restera dans les annales. Bref, vous voulez voyager dans un univers hors du commun, ce film est fait pour vous.

    En revanche, c’est au niveau du reste que c’est tout juste potable et qu’il y a de nombreuses scories. Beaucoup de pistes restent en jachère (d’autres cités comme la cité glaciaire d’Archangel sont mentionnées mais c’est tout, le strict minimum est édicté concernant les « non-vivants » et les réelles motivations des « anti-mouvements », ...), cela aboutissant à un sentiment de frustration mais qui peut se justifier par le fait que des suites sont prévues en cas de succès. Mais beaucoup de passages obligés - qui ne devraient pas en être - comme le duo principal qui se fait des œillades, les trahisons, les flashbacks qui révèlent une part du mystère, etc. sont légion. Et certains personnages sont trop peu creusés et ressemblent à de simples caricatures broyées par des dialogues réduits à des utilités fonctionnelles pour faire avancer l’action. Le film manque de temps, on le conçoit, mais sa dramaturgie en souffre et l’épaisseur psychologique des personnages n’a pas le niveau de celle d’un « Hunger Games ». « Mortal Engines » manque donc d’émotion et de tension et se limite à une attraction qui va à cent à l’heure mais c’est tout. Vu le niveau, on passe un très bon moment et c’est déjà pas mal. Mais avec un Spielberg ou un Mendes à la réalisation et non pas seulement un simple technicien, aussi doué soit-il, cette production pompière aurait certainement eu plus de gueule.

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Ce film est navrant!
    C'est un gachi de jeter autant d'argent par la fenêtre. Des images très jolies mais le scénario est lamentable. Véritablement lamentable.
    Unbvrai nanar
    After D
    After D

    7 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Film sympathique, l'univers est riche et original, et même si le dénouement est un peu téléphoné, on ne s'ennuie pas, les personnages sont plutôt marquants (notamment le "résucité"). A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Cette grosse production de SF, adaptation d'une série de romans à succès, avait tout pour se planter. Mais c'est une vraie réussite ! L'univers post-apocalyptique est très riche et si on débute dans un film brutal à la Mad Max, on glisse peu à peu dans un imaginaire plus onirique. Le design général de ce monde mélange habilement les influences steampunk et asiatiques. Et les références sont nombreuses, de Star Wars à Terminator en passant par les œuvres de Miyazaki, même si elles sont parfois un peu kitsch, c'est vrai. Jeunet et Carro auraient apprécier d'y plonger je pense.
    Pour conclure, on a un gros film plein d'effets spéciaux avec un scénario solide et bien rythmé et des personnages assez charismatiques. Que demander de plus ? Une suite, car il reste beaucoup à découvrir de cette terre ravagée, le film aurait d'ailleurs même pu être plus long...
    Philippe Brodu
    Philippe Brodu

    22 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Une histoire magnifique et passionnante dans un univers incroyable et des images a couper le souffle ! Un chef D’oeuvre !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Ce film est génial et très original ! Quelle originalité cette idée de villes transportables ! Il permet aussi de suivre l'histoire de la vie d'une femme depuis sa jeunesse.
    tim P.
    tim P.

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Bande annonce alléchante, scénario original, décor magnifique... Ce film avait tout pour plaire. Et pourtant, quelle déception. Le film est pas mauvais, il se regarde. Mais c’est tout ça s’arrête la. Malheureusement il s’inscrit dans la longue lignée des films à gros budget qui misent tout sur les effets spéciaux, un concept unique et de l’action non stop. Et c’est fort dommage parce l’une des parties les plus importantes d’un film, à savoir le scénario, est bâclée. L’histoire est chiante, longue, prévisible, sans aucune émotion ni aucune profondeur. Encore une adaptation de livre ratée. Une adaptation où l’univers n’est qu’un decor, et les personnages des postiches. Etre original c’est bien, avoir une histoire crédible et interessante c’est mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Du grand cinéma, de la grande aventure, une histoire enfin originale qui nous sort des super héros, et Peter Jackson a la production et au scénario, que du bon !
    Franckjade1010
    Franckjade1010

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    A voir mes loin d être le film de l année .Beaux décors et effets spéciaux mais l histoire et plus que moyenne,intrigue limitée et acteurs très moyens
    Requiemovies
    Requiemovies

    207 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Le fameux duo Fran Walsh Peter Jackson offre son adaptation de l’œuvre post-ado Mécaniques Fatales. Et quand bien même Christian Rivers (responsable des effets visuels et storyboarder des précédents Peter Jackson) est à la manœuvre, c’est bien une touche Jackson’s productions qui émerge du film. Totalement ? non, car si Mortal Engines séduit par son univers steampunk et post-apocalyptique à la sauce Mad Max pour ado, on dénote un certain manque d’ambition (Rivers n’est pas Jackson) dans les enjeux comme dans les possibilités que permettait cet univers si particulier. En effet, ce monde est éblouissant de détails et d’inventions, visuelles comme graphiques, où on pouvait projeter facilement un pan total de plusieurs critiques sociales de nos sociétés actuelles. Hélas en s’engouffrant dans des artéfacts beaucoup trop manichéens et en forçant le trait sur l’éternelle romance « obligatoire » entre deux ados propre à ce genre de film, Mortal Engines tombe peu à peu dans une certaine facilité, zappe et ellipse de nombreuses séquences qui pour une fois, en rallongeant le film d’une bonne demi-heure, auraient permis plus de cohérences dans le rythme, comme dans la logique du récit. Reste alors le seul plaisir du divertissement de fin d’année aux effets visuels éblouissants aux références multiples (James Cameron n’ai pas très loin), cela ne suffit pourtant pas à en faire un grand film mais la grandeur du projet et la qualité de la forme pèse beaucoup dans l’appréciation général de l’ensemble. Pour cela il faut cependant passer outre un casting « sympathique » mais parfois loin d’être charismatique (Robert Sheehan, énigme en soit) et Hera Hilmar quand s’en sort pour sa part beaucoup mieux.
    Mortal Engines n’apparaît alors pas comme la nouvelle franchise bankable des studios mais sous ses airs de projet sincère bien que bancal, touche un peu par son originalité et l’univers que le réalisateur et ses producteurs scénaristes s’emploient à dépeindre.
    En somme pas déplaisant, plutôt convaincant, mais qui manque un peu d’envergure pour marquer les spectateurs au-delà du générique de fin et encore moins probable de convaincre la branche ado, gavée depuis des années à ce genre de produit qui semble toujours et encore raconter la même chose. Où l’éternel débat du canyon entre le fond et la forme qu’on retrouve qui se creuse de plus en plus…triste constat du cinéma d’aventure (genre qui n’existe quasiment plus qui plus est). requiemovies.over-blog.com
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