Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 163 abonnés
5 159 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 12 mars 2015
J'ai une impression de déjà vu. Il n'y a pas assez d'ambiance, pas assez d'humour pour être décalé. La musique est intéressante et l'enquête est sympa. Cependant préférez-lui "Avant l'aube": Beaucoup plus passionnant et fascinant. Celui-là a beau faire, il manque de profondeur.
L'histoire d'une rencontre ratée entre deux cœurs solitaires, dans un cadre enneigé, au ton et à l'atmosphère insolites. Entre drame et enquête à énigmes, un sujet malin et bien pensé, aux nombreux parallèles.
Sous couvert de l'enquête menée à l'aventure par un écrivain en mal d'inspiration se tissent les récits de deux solitudes, de deux êtres en recherche d'une autre vie, moins fade, moins étriquée. Très joli portrait de femme, pathétique dans sa fragilité, ses aspirations déçues, sa naïveté celée sous le masque d'une Marilyn Monroe franc-comtoise, cette histoire réinvente le mythe du couple et de la vie glamour à l'aune d'un banal quotidien. Mis en valeur par une élégante réalisation (envoûtant générique d'ouverture) Sophie Quinton et Jean-Paul Rouve confèrent une pudique mélancolie à leurs personnages tandis que retentissent de pertinents covers. Entre doux sourire, léger burlesque et critique des collusions politico-judiciaires est dénoncé le manque de considération et de compréhension envers ces femmes vues comme de frivoles allumeuses. D'une touchante délicatesse.
Un film un peu décalé que cette histoire criminelle de mort à Mouthe d'une vedette locale de la météo et de la pub pour un fromage franc-comtois qui se prenait pour Marylin. l'enquête est menée en catimini par un personnage lui aussi décalé, écrivain en mal d'inspiration (JP Rouve qui joue sans surprise à la JP Rouve) et un gendarme atypique qui rêve d'intégrer la police montée canadienne. Ce n'est certes pas mal mené, le scénario coule comme une rivière dans le Jura, parfois torrent, souvent alanguie, mais la tonalité d''ensemble, sur un ton gris, neigeux et souvent désespéré, a du mal a emporté l'enthousiasme
Une variation singulière sur la vie de Marilyn porté par la sublime Sophie Quinton et le très bon Jean Paul Rouve. Le film oscille entre comédie, drame et intrigue policière et curieusement ça marche, à cause peut-être d'un ton, disons doux-amer- onirique et de références à la culture américaine, à commencer par la BO... Bon, c'est vrai que comme ça se passe dans une contrée enneigée, difficile de ne pas penser au Fargo des Coen, mais en moins noir et absurde mais la comparaison est un peu inévitable. Sinon, le reste du casting ne démérite pas (un très bon Guillaume Gouix) et la réal est plutôt maîtrisée sans être exceptionnelle. Au final, on est, comme dans la réalité, touchée par ce personnage au destin tragique.
L'histoire est très originale, le parallèle avec Marilyn Monroe est bien trouvé (quoique parfois un peu lourd). Jean-Paul Rouve est comme toujours très bon, et le tandem avec Guillaume Gouix fonctionne bien. L'ambiance du film (grâce à la musique) est très agréable, tout en douceur.
Le film aurait gagné à être plus rythmé !
Ce n'est pas le film de l'année, mais c'est pas mal.
Un petit film d'auteur où le réalisateur réussi à rester sur le fil entre drame et comédie. Une Maryline de province dont le mort va offrir une muse à un écrivain en manque d'inspiration. Le duo Sophie Quinton (son meilleur rôle ?!) et Jean-Paul Rouve sont juste parfaits. Le scénario est nouveau pour un écrin presque kitsh ; une excellente surprise donc entre humour fin et émotion simple. A conseiller.
Un polar se déroulant à Mouthe... avec Jean-Paul Rouve... parlant de Marylin... on peut être effrayé. Et pourtant, Poupoupidou est une bonne surprise, à la fois légère et bien menée.
Gérald Hustache-Mathieu n’hésite pas à multiplier indices et clins d’œil, avec une audace plutôt jubilatoire. Le troisième atout de Poupoupidou est à chercher au niveau des trouvailles, plus liées au scénario qu’à la mise en scène pour être tout à fait honnête, qui renforcent le décalage irrationnel de ses multiples méandres. Des détails insignifiants comme l’audition hypertrophiée ou la crainte des deux-roues de David Rousseau déportent le film vers un univers burlesque qui soutient aisément la comparaison avec celui des frères Coen.
Souvent drôle, parfois empreint d’une mélancolie inattendue, jouant avec malignité des codes (notamment ceux de l’homosexualité : des pompiers nus jusqu’au rapport équivoque entre Rousseau et le jeune flic qui décide de lui filer un coup de main), Poupoupidou se laisse agréablement regarder, grâce à une histoire bien ficelée et astucieuse, à laquelle Sophie Quinton apporte une contribution personnelle, ne se limitant pas à une pâle imitation de l’actrice de Certains l’aiment chaud. Les nombreux cahiers intimes de Candice Lecœur témoignent d’une froide lucidité à propos de sa position en renvoyant par un cruel contrecoup au talent artificiel de l’écrivain. Sous des dehors ludiques et iconoclastes, le jeu de pistes s’avère féroce et ravageur, en mettant à jour le besoin éternel et presque puéril d’être aimé, sinon reconnu.
Un film moyen. Une idée intéressante mais mal traitée et pas assez travaillée au bout du compte. Au final une suite de clichés. Une mention spéciale néanmoins à Guillaume Gouix qui rayonne vraiment dans le film et vole aisément la vedette à un Jean-Paul Rouve qui s'ennuie visiblement et Clara Ponsot, craquante en gothique timide. 2,5/5
Un espèce de twin peacks à la française, le coté glauque en moins... Une Sophie Quinton touchante, un Jean Paul Rouve comme on aimerait le voir plus souvent, une photographie impecable, une musique prenante, un grand merci à Gérald Hustache-Mathieu!
Enfin un très bon film , subtil dans sa narration, avec un ton et une atmosphère unique sur une vraie idée originale . Racontée de façon linéaire l'histoire serait simple, mais le réalisateur en fait un bijou. Une fantaisie intelligente avec une vraie fin quand l'héroïne , à la fois muse et aimante , rejoint son chroniqueur.Ce film est décalé pour ne jamais paraitre daté , parfois burlesque et porté par des acteurs au diapason . Tous les rôles sont bien écrits . Rouve et Sophie Quinton sont extraordinaires de justesse