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Votre avis sur Poupoupidou ?
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soniadidierkmurgia
L'entame du film rend un hommage appuyé à Twin Peaks de David Lynch; la neige, le froid, l'isolement et surtout la pancarte de bienvenue rappellent la cité énigmatique du célèbre feuilleton. Enfant du pays, David Rousseau écrivain de polars en panne d’inspiration est de passage à Mouthe (surnommée la « petite Sibérie » depuis que la température y est tombée à -36,7°C en 1968) pour un héritage. La mort de Candice Lecoeur, petite vedette locale de la météo, réveille sa curiosité et son inspiration. A travers l’enquête que mène l’écrivain et qui le conduira comme souvent dans tel cas jusqu’aux édiles locales on découvre le destin tragique de cette jeune femme devenue suite à un heureux concours de circonstances la convoitise de toute la gent masculine du département. Posant nue pour des calendriers, elle confond son destin avec celui de Marilyn Monroe et fera tout pour jalonner sa vie des mêmes drames humains. C’est ce que finit par remarquer David Rousseau qut se sert de ce mimétisme pour résoudre le mystère de la mort de Candice. Il ne manquait plus au générique que « Candle in the wind » d’Elton John pour que le tableau soit parfait. Ce trait d’originalité osé par Gérald Hustache-Mathieu est porté avec conviction par la très émouvante Sophie Quinton qui parvient à instiller à son personnage la même fragilité que l’on ressentait en voyant l’actrice américaine sur l’écran. L’idée de mettre en image la dernière séance de photos où Marylin se love dans un foulard de soie orange constitue le tour de force du film et relève encore la performance de la jeune actrice. Dommage que l’intrigue soit trop convenue pour faire de ce film une réussite complète. De ce fait on dirait que Hustache-Matieu tout entier dévoué à son actrice a laissé un peu le pauvre Jean-Paul Rouve sur le bord de la route. Une occasion un peu ratée.
Christoblog
La première bonne surprise de l'année est française, et elle vient de Mouthe (Doubs) !
C'est en effet dans cette petite ville à la frontière suisse qu'on découvre le corps d'une jeune femme qui s'est suicidée. Suicidée ? Pas sûr, pense un écrivain de roman policier en panne d'inspiration de passage dans la petite Sibérie française...
A la fois polar (qui l'a tuée ?), comédie grinçante, thriller psychologique, comédie sentimentale, Poupoupidou est très maîtrisé. Il manie avec brio émotions, amusement et curiosité.
Les grilles de lecture y sont multiples : on peut le voir comme un film-collage de références à Marilyn, une chronique amère de la vie provinciale, un essai sur la mobilité faciale d'un acteur hors du commun, le magnifique Jean-Paul Rouve, un exemple d'habileté scénaristique autour du concept de flashbacks, l'esquisse tendre et désabusée d'un destin brisé.
Il ne lui manque pas grand-chose pour franchir le cap des 4**** : quelques traits moins appuyés, ou au contraire un surcroît de noirceur neigeuse, qui le ferait alors tendre vers le Fargo des Coen, ou mieux encore vers le film étincelant de Sam Raimi Un plan simple.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
C'est en effet dans cette petite ville à la frontière suisse qu'on découvre le corps d'une jeune femme qui s'est suicidée. Suicidée ? Pas sûr, pense un écrivain de roman policier en panne d'inspiration de passage dans la petite Sibérie française...
A la fois polar (qui l'a tuée ?), comédie grinçante, thriller psychologique, comédie sentimentale, Poupoupidou est très maîtrisé. Il manie avec brio émotions, amusement et curiosité.
Les grilles de lecture y sont multiples : on peut le voir comme un film-collage de références à Marilyn, une chronique amère de la vie provinciale, un essai sur la mobilité faciale d'un acteur hors du commun, le magnifique Jean-Paul Rouve, un exemple d'habileté scénaristique autour du concept de flashbacks, l'esquisse tendre et désabusée d'un destin brisé.
Il ne lui manque pas grand-chose pour franchir le cap des 4**** : quelques traits moins appuyés, ou au contraire un surcroît de noirceur neigeuse, qui le ferait alors tendre vers le Fargo des Coen, ou mieux encore vers le film étincelant de Sam Raimi Un plan simple.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Poupoupidou est un bon film. Original dans son concept, ce polar ne l'est pas complètement à 100% avec une intrigue un peu loufoque car il y règne dedans des allures de comédie parsemée dans le courant du métrage. Agréable à regarder, ce film français qui plus est vaut le détour car la réalisation y est superbe et maîtrisé nous laissant de beaux plans. Il paraît qu'il fait allusion au cinéma des frères Coen et de Lynch. Avec un tel titre on s'attend à ce que le film nous bassine avec Marilyn Monroe alors qu'en fait pas du tout, c'est juste pour l'effet, et l'on en parle que très peu. Même dans les musiques aucune ne sont présentes si je ne me trompe pas. Les musiques sont d'ailleurs plutôt correctes en accompagnant comme il se doit le métrage. Le casting est quant à lui plutôt bon avec : Jean-Paul Rouve extra avec une mention spéciale à lui car il joue vraiment très bien, Sophie Quinton très bien, Guillaume Gouix très bien. Au final un film sympathique curieusement intéressant à voir.
Ma note : 7/10 !
Ma note : 7/10 !
Il faut bien admettre une chose : au beau milieu de toute la soupe que nous sert actuellement le cinéma français, un film comme « Poupoupidou » est forcément le bienvenu. On ne peut que saluer l'intention de proposer quelque chose d'original. C'est vrai quoi, ce n'est pas tous les jours que l'on voit un film qui en quelque sorte ressuscite Marilyn Monnroe pour l'envoyer à Mouthe. L'idée est là, c'est clair. Cependant, à défaut de dire qu'elle n'est pas exploitée correctement, il est peu dire qu'elle n'est pas exploitée jusqu'au bout. L'ensemble manque quand même de pas mal de tension, de danger et de mystère. On ne craint pas spécialement pour l'intégrité de ce romancier à succès s'étant lancé dans une enquête insolite ! Dommage. Le climat n'est pas assez oppressant, alors que le cadre, froid et enneigé se prêtait parfaitement à l'exercice entrepris. Quant à Jean-Paul Rouve (dans un contre-emploi très étonnant), il assure le minimum syndical. S'il n'est pas déplaisant à regarder, « Poupoupidou » n'a pas la puissance qu'il aurait du avoir. C'est vraiment regrettable.
Poupoupidou est un film malin et subtil, drôle et avec un humour glacial et une certaine mélancolie.
Il n'y a pas de milieu possible. On aime ou pas du tout. Quant à moi, j'ai été séduit par un humour décalé, par un film que l'on a du mal à classer dans un genre, par le jeu des acteurs, par un scénario et un montage originaux, par la trame policière et bien sûr par Marylin, l'héroïne cachée.
Comme dans le fromage, tout est bon....
Comme dans le fromage, tout est bon....
Coup de coeur pour ce beau petit film français, genre "téléfilm", très agréable. Une enquête qui nous tient en haleine, un scénario sombre, noir mais très émouvant et tout en douceur. Les acteurs sont très justes, Jean-Paul Rouve trouve ici selon moi son meilleur rôle.
Film tres astucieux, S. Quinton est une maryline Saisisante. histoire bien menée qui nous tient en haleine.
Une très belle surprise... un film qui joue avec les codes du film policier, tout en n'écartant pas un pas dans la comédie ou le drame... un film qui reste simple, mais qui est parfaitement maîtrisé...
Cet excellent polar constitue une belle surprise. Le scénario est superbement ficelé, avec cette histoire d’écrivain en mal d’inspiration qui va s’intéresser au supposé suicide d’une starlette locale dans un Jura enneigé et transi de froid. Les similitudes du destin de cette Marylin provinciale avec celui de l’icône du cinéma américain, pimente le récit et légitime nombres de références. La réalisation de Gerald Hustache-Mathieu n’est pas sans rappeler le Fargo des frères Coen, tant par ses décors hivernaux sauvages et isolés que par ses personnages faussement naïfs et lissés. Elle profite en outre d’un Jean-Paul Rouve au sommet de sa forme et de la révélation de Sophie Quinton en séductrice pleine de fraîcheur dont les rêves vont se briser.
Il faut que je vous le dise. Si je suis allé voir ce film, c’est parce qu’il a été tourné dans une région où j’habite. Et là, je découvre avec plaisir une excellente comédie policière. Pendant un bref moment, au début, je me suis dit que ce film aurait un peu plus sa place le dimanche sur la troisième chaine mais cela n’a pas duré longtemps. Parlons des réussites de ce film. D'abord, Jean Paul Rouve qui incarne un écrivain un peu gamin, fonceur et frondeur, à la répartie et à l’humour tout britannique. Le romancier natif de la région de Mouthe décide d'enquête sur la mort de Candice Lecoeur alias Sophie Quinton, une jeune starlette idole de toute une région et on tombe facilement sous le charme au final plutôt naturel de la jolie blonde. Entre les deux, le passé et le présent… Rythmé par une musique rock digne de la route 66… En clair, une réussite.
Très belle surprise que ce film, juste et vrai. Scénario très original pour un polar et qui conserve le suspense avec habileté. Réalisation d'excellente tenue. Acteurs convaincants (J.P. ROUVE dans son premier grand rôle, très sobre ; mais je craque pour la petite hôtesse punk-gothique de l'hôtel plutôt que pour la Marylin franc-comtoise...). Un excellent début pour le cinéma français de cette année 2011, en continuité de la fin de celle qui la précédait.
Un bon film français (qui change de ces pseudo-films produits par TF1), une ambiance très intéressante et une histoire originale. Des acteurs convaincants et parfois touchants, une réussite!
Voilà un très bon film qui est une bonne surprise de ce début d'année. Le scénario est très bien écrit permettant à Jean-Paul Rouve de trouver un rôle qui lui va à ravir. Le réalisateur sait soigner son ambiance (on pense à "Twin Peaks" par certains moments) et installe petit à petit son univers un peu décalé, un peu mélancolique, un peu inquiétant et un peu touchant. Un mélange qui réussit très bien au film qui est un très bon moment de cinéma.
On peut d'ores et déjà affirmer sans trop se mouiller que Poupoupidou est un des meilleurs films français de l'année. Ce film est à lui-même un no man's land tellement il est nourri d'influences différentes sans jamais s'en contenter d'une seule. On peut certes penser à Fargo des frères Coen, pour l'ambiance hivernale du film. On a donc affaire à un polar, mais un polar qui ne renonce pas à un certain humour, qui arrive par vagues et par touches savamment dosées, et à un certain romantisme, car le vrai fond de ce film, ce n'est pas le "Poupoupidou" mais le "I wanna be loved by you". Il en résulte un mélange un peu étrange, mais qui fonctionne parfaitement. Jean-Paul Rouve est étonnant dans ce rôle, et la trop rare Sophie Quinton est juste merveilleuse. A cela s'ajoute une mise en scène efficace (Hustache-Mathieu a déjà fait ses preuves, et en est sans doute conscient avec ses références appuyées à ses courts-métrages "Peau de Vache" et "La chatte andalouse) et une musique qui colle parfaitement au sujet. Seul petit bémol, la résolution de l'affaire policière semble un peu plus bâclée que le reste, sans quoi le film serait pas loin d'être parfait...
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