Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
G Pe
3 abonnés
32 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 novembre 2012
Des moments bien marrants avec la scène de la présentatrice météo Franche-Comté notamment. Le dénouement de l'intrigue est bien, on ne s'y attend pas du tout. De beaux acteurs que l'on voit avec leur beau pénis (en particulier Guillaume Gouix), hummm. Les seconds rôles sont bien aussi (la réceptionniste gothique à l'hôtel...) A revoir! ^^
Je cherche encore une trace de second degré qui trahirait la nature parodique de ce polar glacé qui enfonce tête baissée toutes les portes du ridicule mais non : il semble bien que le réalisateur se prenne au sérieux. Pourtant, rien que Rouve en écrivain détective, ça sent déjà la blague...allez, quoi, dites le nous que tout ça c'est de la déconnade! Il fallait quand même l'oser le coup de la Marylin au pays du comté avec en prime toute cette arrogance parisianiste qui catégorise sytématiquement les provinciaux en ploucs attardés. Eh, Gérald, tu le tournes où ton prochain thriller du terroir à deux balles? Guéret? Limoges?
Une trés trés agréable surprise. J'ai voulu le voir pour Jean Paul Rouves qui est un des meilleurs comédiens actuels et qui nous le prouve encore une fois et j'ai été tout aussi touchée par l'interprétation fine et émouvante de Sophie Quinton qui incarne avec grâce et justesse cette Marylin du Jura. Une histoire hors du commun, qui bizarrement ne va pas s'en rappeler Fargo (pour l'ambiance et les paysages) et qui évolue avec intelligence sans jamais tomber dans le cliché ou le grotesque (ce qui pouvait arriver vue l'idée de départ) A se demander pourquoi je n'ai mis que 3,5!!!!!
Un film assez original, qui se laisse regarder mais qui est tout autant oubliable. Pas déshonorant mais il n'y a pas non plus de quoi sauter au plafond...
Petit polar franc-comtois sympathique même si les acteurs ne cassent vraiment rien. L'intrigue et l'enquête sont honnêtes et le film se regarde sans déplaisir.
L'enquête d'un écrivain sur la vie d'une effigie décédée. La réalisation est lente, l'actrice a heureusement de faux airs de Marilyn Monroe et plusieurs scènes de photographies sont reprises de célèbres clichés de la star, des scènes appréciables. Cependant, j'ai moins aimé les dialogues, les personnages, la narration et l'enquête qui piétine. Cela manque d'originalité, de rythme, de scènes marquantes. Il y a de bons titres dans la bande originale et je suis un grand fan des coins reculés et des petits hôtels.
Second long-métrage pour Gérald Hustache-Mathieu qui réalise avec Poupoupidou (2011) une surréaliste comédie dramatique doublée d'un polar "à l'américaine". Avec de nombreuses références (assumés) tant au niveau de la B.O que de la mise en scène (se référant notamment à Twin Peaks - 1992 de David Lynch, Fargo - 1996 de Joel Coen ou encore Elephant - 2003 de Gus Van Sant). Gérald Hustache-Mathieu ne se refuse rien à travers un polar palpitant, réunissant deux êtres que tout opposent, à savoir un écrivain à succès qui se prend pour un détective (lorsqu'il décide d'élucider un suicide) et celui d'une Miss-Météo devenue effigie du fromage "Belle de Jura". L'intrigue (très) originale se déroule à Mouthe (la ville la plus froide de France !), véritable “No man’s land” situé à la frontière Suisse. Lui sous ses faux airs d'enquêteur et elle qui se prend pour Marilyn Monroe, autant vous dire tout de suite qu'il n'y a pas plus original et distrayant que cette sympathique comédie policière, parfaitement interprétée par Jean-Paul Rouve & Sophie Quinton.
Bon, c'est vrai qu'il est bien difficile de penser du mal de ce "Poupoupidou" tant on sent bien que la démarche de l’ami Hustache-Mathieu est modeste et sincère. D'ailleurs, à ce titre, le sympathique Jean-Paul Rouve est l'ambassadeur rêvé pour faire passer la pilule de ce qui reste un film à la hauteur du plus basique des romans de gare. L'intrigue est assez bidon et n'explore rien ; tandis que le rythme assez grand-papy fait qu'on peut très facilement s'ennuyer. Mais bon, comme je le disais tout à l'heure, Hustache fait de belles images, place quelques musiques sympathiques, et parvient même à s'en sortir en nous jouant la carte du polar de quat'sous avec son lot de caricatures amusantes, tout cela sur fond d'une ville de Mouthe qui prend des allures de petit « Twin Peaks » édulcoré. Passable pour moi, mais maintenant à vous de voir si un petit film sans prétention et pas prise de tête vaut le coup pour passer votre soirée...
Après Avril, son très beau premier film, Gérald Hustache-Mathieu revient avec la première excellente surprise de ce début d'année, une comédie dramatique réjouissante. Un scénario malin, construisant une histoire en flash-backs, fait rencontrer à distance deux êtres solitaires. Au cœur d'une ambiance particulière, une certaine nostalgie, et la neige qui recouvre tout, cachant petits et grands secrets. L'histoire est à la fois légère et à la fois très sombre. Le tout enrobé dans une mise en scène fluide et agréable accompagné d'une bande-son sympathique. La direction d'acteurs n'est pas la moindre qualité du film. Jean-Paul Rouve est assez savoureux. Sophie Quinton est parfaite en Maryline franc-comtoise. Enfin un très beau rôle pour une actrice discrète mais talentueuse, déjà dans le premier film du réalisateur. On retrouve aussi Guillaume Gouix (Belle épine) dans le rôle un brin ambigu du gendarme qui va aider secrètement à l'enquête du héros. Il ne nous cache rien de son anatomie, tout comme la brigade des pompiers au grand complet...Avec également les excellents Olivier Rabourdin, Eric Ruf, Antoine Chappey et Joséphine de Meaux. Mais attention l'action est plutôt lente, le récit prend son temps. L'émotion monte au fur et à mesure que l'on découvre l'intrigue. Plus romantique et doux amer que policier, Poupoupidou vous fera passer un excellent moment. Et vous sortirez de la salle en gardant un long moment dans la tête I wanna be love by you...
Poupoupidou emprunte à des nombreux artistes, américains ou anglosaxons, depuis les frères Coen pour l’atmosphère enneigée teintée d’absurde – on pense beaucoup à Fargo (1996) – jusqu’à Alfred Hitchcock, avec la renaissance de la rousse Martine en blonde Candice alias Marylin qui obsède les hommes. Mais incapable de synthétiser de tels apports, le film articule péniblement et froidement les références, percées par cet insupportable rictus censé diffuser un second degré vain : la réceptionniste de l’hôtel se met du vernis sur les ongles de pied devant le client, ledit hôtel est à son image, gothique et décalé, le rendez-vous entre auteur et policier se tient dans un sauna… L’impression d’ensemble est celle d’une production hétéroclite et poseuse qui n’affirme aucune vision singulière du polar ici parodié et qui souffre des mêmes maux que son romancier principal, à savoir le manque d’inspiration et la nécessité de s’approprier la vie des autres pour revendiquer son identité. Tout est placé sur un même rythme, sur un même ton, si bien que la progression par flashbacks n’obéit à aucune nécessité d’écriture, sinon celle d’un scénario paresseux.
Pas plus convaincu que cela par ce film qui aligne les lieux communs du genre. Sans même parler de la caricature à l'extrême de la Franche-Comté (dont je ne suis pas originaire), la démarche du film n'est pas très originale: un écrivain en panne (tiens donc...), une fille belle comme le jour et un peu perdue (tiens donc...), des potentats locaux avec leurs vices cachés (tiens donc...). Sincèrement, il n'y a rien que l'on ait déjà vu ailleurs et en mieux. Le casting ne rattrapera pas tout, même si le travail est solide il est sans éclat, à l'exception de la seule Sophie Quinton qui irradie sur l'écran. Regardable.
Pas nul attention, mais décevant parce qu'inabouti. L'intrigue est astucieuse, les dialogues pas mal et l'idée de tourner dans la petite Sibérie (Haut-Doubs) est plutôt chouette. Malheureusement, malgré moult plans sur des paysages enneigés, il manque ce je ne sais quoi d'ambiance Grand Nord que l'on peut trouver par exemple dans "Fargo" ou "Refroidis". Et puis côté acteur, ce n'est pas vraiment la joie : Sophie Quinton et Guillaume Gouix sont assez fades, J-P Rouve déroule son personnage sans accroc mais sans surprise.
L'entame du film rend un hommage appuyé à Twin Peaks de David Lynch; la neige, le froid, l'isolement et surtout la pancarte de bienvenue rappellent la cité énigmatique du célèbre feuilleton. Enfant du pays, David Rousseau écrivain de polars en panne d’inspiration est de passage à Mouthe (surnommée la « petite Sibérie » depuis que la température y est tombée à -36,7°C en 1968) pour un héritage. La mort de Candice Lecoeur, petite vedette locale de la météo, réveille sa curiosité et son inspiration. A travers l’enquête que mène l’écrivain et qui le conduira comme souvent dans tel cas jusqu’aux édiles locales on découvre le destin tragique de cette jeune femme devenue suite à un heureux concours de circonstances la convoitise de toute la gent masculine du département. Posant nue pour des calendriers, elle confond son destin avec celui de Marilyn Monroe et fera tout pour jalonner sa vie des mêmes drames humains. C’est ce que finit par remarquer David Rousseau qut se sert de ce mimétisme pour résoudre le mystère de la mort de Candice. Il ne manquait plus au générique que « Candle in the wind » d’Elton John pour que le tableau soit parfait. Ce trait d’originalité osé par Gérald Hustache-Mathieu est porté avec conviction par la très émouvante Sophie Quinton qui parvient à instiller à son personnage la même fragilité que l’on ressentait en voyant l’actrice américaine sur l’écran. L’idée de mettre en image la dernière séance de photos où Marylin se love dans un foulard de soie orange constitue le tour de force du film et relève encore la performance de la jeune actrice. Dommage que l’intrigue soit trop convenue pour faire de ce film une réussite complète. De ce fait on dirait que Hustache-Matieu tout entier dévoué à son actrice a laissé un peu le pauvre Jean-Paul Rouve sur le bord de la route. Une occasion un peu ratée.