Le studio Ghibli s'attaque à un classique de la littérature enfantine sans renier sa poésie. L'histoire est relativement classique, connue bien sûr, mais l'adaptation respectueuse est malgré tout un modèle de réussite bien loin de l'académisme qui menaçait. Les personnages sont typiques du studio, simples et généreux. La beauté des dessins, l'onirisme de l'univers, l'humour des situations... tout est marqué par la qualité. Impossible de ne pas faire la comparaison avec les meilleurs adaptations littéraires que l'on connaît, qui ont elles aussi su respecter la trame originale tout en s'appropriant un univers et développer une thématique. C'est un soin exemplaire.
Le dernier des studios Ghibli a cette particularité qu'il est porté par un jeune réalisateur qui signe ici son premier long métrage. Certes, Hayao Miyazaki et Isao Takahata ne sont pas très loin puisqu'ils sont à l'origine du projet. On y retrouve leur influence, mais aussi l'ambiance et les thèmes propres à leur cinéma : une certaine forme de poésie, un monde en accord avec la nature, une figure féminine forte, un soin accordé à la musique (même si on regrette Hisaishi), de l'humour, etc. L'histoire est simple, sans être exceptionnelle non plus. Je ne dis pas qu'il faut des scénarios aussi recherchés que Le Château ambulant puisque Mon voisin Totoro est l'exemple d'un film presque sans scénario et dans lequel il se dégage pourtant quelque chose d'unique. Je ne dis pas non plus qu'Arrietty est pauvre à ce niveau-là, mais on reste un peu sur sa faim. Alors on est sous le charme, comme toujours mais il ne nous restera pas aussi longtemps en bouche que les autres films Ghibliens ce petit parfum d'enfance, ce goût de bonbon acidulé....
4/5 pour moi. Un long métrage techniquement irréprochable qui est bien dans la lignée du studio Ghibli. Il nous offre un voyage prenant du debut à la fin. Le choix de Cecile Corbel est très surprenant mais s'impose comme une évidence avec le générique de fin. Le rayon des regrets est peu rempli mais je regrette le manque de surprises : c'est toujours un peu la meme histoire avec Ghibli, celle d'un personnage qui s' "evade" dans un monde fantastique. Et aussi, connaissant les Minipouss, je trouve que le concept meme de l'histoire se prete beaucoup plus à un format court (20, 30 mns) que à un long metrage. Toutefois, rien que pour revoir la chambre d'Arriety, je reverrai ce film !
Aaaaaah, ça fait plaisir de revoir un bon petit Ghibli!!! Après quelques ratés presque consécutifs (Umi ga kikoeru, Pompoko, Le château ambulant, Les contes de Terremer) ça faisait beaucoup! Mais bon, là je suis réconcilié, c'est poétique, bien fait, même s'il manque un peu d'originalité pour les fans des "Minipouss", et que le scénario est vraiment léger léger!!! Néanmoins, on prend tout de même un vrai plaisir à regarder ce long-métrage qui va me motiver pour me lancer dans Ponyo que je n'ai toujours pas vu du coup! Allez, faites vous un petit plaisir détente et laissez-vous transporter dans le monde des chapardeurs...
C'es pas du Miyazaki c'est sûr !! Un gros message écolo et une sieste d'une 1h34. On s'ennuie car c'est vraiment MOU, pas lent mais MOU ! La réputation des studios Ghibli à réussi à tirer vers le haut ce somnifère dans les appréciations de ceux qui prétendent "s'y connaitre" en animation japonaise.
j avais hate d y aller car assez fan de ce realisateur et la pour le coup je suis assez decue c est mignon a regarder mais vraiment sans aucun interet film plat!!!je ne croyais meme pas que c etait la film du film
j'adore les films d'animation japonais, tout en suggestion, en silence, qui laisse réfléchir petits en grands aux émotions ressenties et au sens profond de l'histoire et de la morale apportée. Et encore une fois, Arrietty n'y échappe pas.
La vieille maison de campagne anglaise du début du 20ème siècle de Mary Norton est devenue une vieille maison de banlieue d’une grande ville japonaise du début du 21ème siècle, et ce n’est pas sous la monumentale pendule de l’entrée que se trouve le passage entre le monde des chapardeurs et celui des humains, mais au fond d’un placard… Quelques variantes, donc, mais l’esprit du livre de Mary Norton est bien là, dans le dessin paisible mais quelque peu magique de Yonebayashi, respecté dans les détails de vie quotidienne, dans les créations si particulièrement attendrissantes de ces petits êtres qu’on souhaiterait tant rencontrer, nous aussi… Mais je dois avouer que, là encore, le livre reste le maître de l’imaginaire…
Film super, sans défaut je le conseille à tout le monde! Au début on ne comprend pas trop avec la grand-mère mais après tout deviens comme l'image le montre