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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 août 2011
Un nouveau film enchanteur très réussi des Studios Ghibli. Le nouveau venu en tant que réalisateur Hiromasa Yonebayashi a accompli un travail soigné et d'un grande qualité. La musique de Cécile Corbel permet une immersion totale dans le monde de la lilliputienne Arrietty.
Encore une valeur sûre du studio Ghibli! Comment faire simple et efficace? En voici encore un exemple avec cette nouvelle merveille dont je ne spoilerai pas d'avantage. Regardez le c'est que du plaisir et un petit coup de coeur pour la superbe B.O. composé par la française Cécile Corbel.
musique pas toujours adaptée, le scenario ets lent a mettre en place et.. fini plutot brutalement. un peu decu dans l'ensemble meme si l'ensemble est toujours charmant
3sur5 A l'heure ou ''l'aérien'' Hayao Miyazaki annonce sa retraite prochaine et alors que son alter égo ''terrien'' Isao Takahata ne se manifeste plus en tant que réalisateur (quoique son retour soit prévu pour des temps proches), Arrietty arrive comme pour rassurer les aficionados de la maison Ghibli, dont c'est la 18e livraison en un quart de siècle. La relève sera donc assurée : outre Miyazaki fils et ses Contes de Terremer plutôt mal accueillis, Hiromasa Yonebayashi apparaît comme le nouveau lieutenant de Ghibli, celui qui à l'avenir sera en mesure d'incarner ses valeurs (il est collaborateur de Miyazaki depuis Mononoke) tout en sachant réinventer la marque (Arrietty est l'adaptation d'un classique de la littérature britannique – que Miyazaki et Takahata envisageaient de transposer à l'écran depuis des décennies, comme c'était le cas pour les Contes de Terremer). Solitude totale pour des mini-moi dans une grande maison ou arrive une portion de famille concrètement humaine. Le spectateur assimile d'abord la famille de la petite Arrietty à un tout petit cocon protégé du monde (complexe donc menaçant, ''insurmontable'') par ses coutumes et son savoir-faire ; mais le film se révèle loin du schéma ancêtres conservateurs/fraîche progéniture curieuse (filon déjà exploité par Ghibli, qui y mettait les nuances), loin aussi de tout manichéisme (il n'y a d'ailleurs pas l'once d'un ''méchant'' de quelque nature ici, juste une vieille femme excitée pour adversaire des liliputiens). Le récit s'articule essentiellement autour de la relation entre Arrietty et ses parents ou Arrietty et Ashô, jeune homme humain semi-tétraplégique sensible à l'existence et la vitalité de cette race minuscule. La richesse de ce duo contraste avec des personnages globalement esquissés mais relativement peu profonds (hormis sans doute la mère d'Arrietty). Puis entre l'hommage discret et la nouvelle formule avancée, on s'oriente vers le manifeste ''éco(lo)nomique''. Admirable traitement d'un choc des civilisations et de l'impossibilité de cohabiter ; on ne peut que s'approcher pour éviter de blesser cet Autre insaisissable. Esthétiquement, c'est moins fulminant, moins touffu, plus posé, plus simple. A contrario de la politique contemporaine de l'image de synthèse, c'est l'art de l'estampe qui prime ici. Le statisme du dessin (ravissant par ailleurs) est contrebalancé par une mise en scène jouant avec brio des variations de taille (chaque pas au-dehors est une aventure avec Arrietty). La narration demeure trop typique, marquée (à une conversion inopportune près : la bande-son disneyenne du générique) pour qu'on érige Yonebayashi en nouveau génie de la japanim. C'est néanmoins un nom à retenir et un cinéaste sur lequel compter ; son premier film est d'une splendeur permanente. Encore un qui réussi à nous captiver de la même façon qu'on hypnotise un enfant.
Sans être aussi extraordinaire que d'autres films du studio Gibli, Arriety est une histoire bien ficelée, avec la dose de poésie qu'on attend du studio et un univers très attachant. On passe un bon moment.
assez bon film , peut etre pas le meilleur mais on retrouve quand meme tout les ingredients de miyazaki enfin , une bande son bien joué de la part de cecile corbel qui comme par hasard , viens de la meme ville que moi (juré !!)
Des graphismes superbes, tout en détails et en couleurs vives; une héroïne courageuse et attachante; une musique onirique qui s'accorde parfaitement avec l'image; une intrigue enchanteresse pleine de tendresse; des messages forts sur l'écologie et le gâchis fait par les hommes: aucune hésitation, nous sommes bien devant un film des studios Ghibli, mais curieusement, non, il n'a pas été réalisé par le maître Miyazaki mais par Yonebayashi, qui signe ici son premier long-métrage. Au vu de l'incroyable qualité d'Arrietty et le petit monde des chapardeurs, on peut décemment penser qu'Hiromasa Yonebayashi deviendra vite une référence en matière d'animation japonaise, au même titre qu'Hayao Miyazaki dont l'oeuvre l'a sans doute influencé. Vous l'aurez compris, foncez voir Arrietty si ce n'est pas déjà fait !
Ce Ghibli aurait pu passer à côté de quelque chose de grand. Toujours ce même thème central de la jeune fille qui s'émancipe et s'accomplit (cf. Kiki, Nausicäa, Chihiro...), toujours cet amour de la nature, des animaux et des vieilles maisons perdues dans des grands jardins (Totoro, Terremer...). Eh bien malgré tout: ce film est surprenant et grandiose. Les couleurs sont superbes, l'animation indubitablement maîtrisée (les effets de profondeur et de vitesse notamment) et menée d'une main de maître par un certain Yonebayashi peut-être aussi doué que Miyazaki lui-même. Cette animation m'a réconciliée avec les Ghibli, après un Ponyo qui m'avait paru très joli mais enfantin et rocambolesque. Arrietty ne perd rien de la magie et de la beauté de ses prédécesseurs, au contraire elle en est l'aboutissement. Yonebayashi est-il un génie; travaille-t-il avec une équipe excellente rodée à l'exercice; ou bien les deux?