Derniers Avis : Cheval de guerre - Page 4

Ce qui fait le talent de Steven Spielberg c'est la diversité de son cinéma, aussi bien capable de donner vie à des dinosaures et juste après de plonger les spectateurs dans le camp de concentration de Płaszów ou encore réaliser un film d'espionnage en pleine guerre froide puis enchaîner avec une adaptation un roman pour enfants.
La critique complète à lire ici : https://crazyduckmovies.blogspot.com/2018/11/cheval-de-guerre.html

Un excellent film si triste mais qui heureusement se termine bien .
Ce film rappelle que dans les tranchées il n'y a pas que les hommes qui ont connu l'HORREUR DE LA GUERRE .
On célèbre l'Armistice tous les ans mais trop peu pensent aux chevaux :'(
BRAVO Steven Spielberg : un grand réalisateur !!!

Scénario un peu léger, mais belle réalisation ! Pour les adolescents romantiques amoureux des chevaux.

Voilà un grand film, encore un, de Steven Spielberg. Tout commence par des jeux de lumière et des paysages absoluments magnifiques ; prenons le plan de l'entrée de la ferme, un espace constitué par le chemin, une barrière en bois rabbattue sur le côté droit, éclairée par une lumière identique à celle du paysage en arrière-plan, un étalonnage orangé bonifiant le tout...la lumière et l'étalonnage incroyable de Janusz Kaminski, encore une fois...tantôt joli et paisible, tantôt extraordinairement contrasté lors de la course du cheval, filmé par plusieurs travelling, d'effets pyrotechniques et de placements de figurants incroyables, le tout dans un décor de guerre...voila un art contrôlé par l'imagination illimité de Steven Spielberg, rendue possible par son équipe technique bien dirigée. C'est avant-tout ça, d'être un bon realisateur, un bon chef d'orchestre, savoir proposer, mais savoir aussi écouter et choisir ce qui est bon et ne l'est pas pour une séquence, et dans celle-là, comme dans le film, tout l'est. Steven Spielberg maitrîse encore et toujours très bien aussi l'art du dialogue de ces plans, ces questions-réponses subites en fondu d'un plan à l'autre ; je parle ici de la sequence difficile et rabaissante pour Albert Narracott (Jeremy Irvine) et sa famille, lorsque le propriétaire Lyons je crois (David Thewlis) blague sur leur bêtise, et que la mère Rose (Emily Watson) retourne à son tricot, nous avons le droit à un sublime et lent travelling sur le tricot, un travail de main, ou les rangs de ce dernier donne réponse au labour du terrain que le jeune, téméraire et méritant Albert va réussir. Le film a aussi et surtout plusieurs messages, il parle explicitement de ce sacrifice animal de la Première Guerre Mondiale de presque dix millions de chevaux entre la France et la Grande-Bretagne pour une guerre de l'Homme, il parle bien sûr de la guerre vu par les animaux, qui ont subi aussi, eux la perte de leurs proches et ils sont donc ici personnifiés et très bien dressés car nous n'avons aucun mal, par les champs/contre-champs de Steven Spielberg à comprendre leurs émotions. L'autre message implicite, qui est toujours inhérent aux chevaux (animaux) dans ce film est le fait que ces chevaux passent entre les mains de personnes humaines, ayant un coeur, qu'ils soient anglais, français pour Emilie (Celine Buckens) et le grand-père (Niels Arestrup), ou même du côté allemand avec celui qui s'occupe des chevaux et donne un peu de paix au cheval noir avant d'ordonner à Joey de s'enfuir avant d'avoir le même sort, ou ces deux jeunes allemands, victimes d'une guerre et d'une promesse qui n'ont montré que de la sollicitude envers ces animaux. Et par cette idée nous pouvons comprendre plusieurs messages ; le premier étant que dans chaque armée il y a eu des hommes qui n'avaient pas de volonté belliqueuse, qui étaient juste contraints par leur pays d'aller au front (comme cette scène magnifique de la libération du cheval), le second étant que les hommes au bon fond sont reliés d'une manière ou d'une autre aux animaux et qu'un personnage se comportant bien avec l'animal est estimé. Un film donc humain et tristement magnifique.

Une autre somptueuse toile de maître dans l'oeuvre de Steven Spielberg; profonde, émouvante, poétique, spectaculaire et nécessaire par sa dénonciation de la violence engendrée par les humains.

Avec 6 nominations aux Oscars de 2012, le cheval de guerre est considéré comme un des meilleurs films de Steven Spielberg. Mais bon quand on sait que Bohemian Rhapsody a gagné l'Oscar du meilleur film,( il est bon mais pas excellent comme pour avoir ce prix ) on commence à se méfier de ce que disent les gens.
Ce film n'est pas bon, il est excellent et il mérite largement toutes ses nominations aux Oscars. Je suis même étonné qu'il n'en ait pas gagné un.
Le scénario est très bon même si à la moitié du film, il prend un raccourci un peu étrange pour faire avancer le scénario. A la fin du film, le scénario est un peu prévisible sinon à part ça, on est toujours surpris et on ne s'attend jamais à ce qui va se passer.
Les dialogues et les personnages sont également très bien écrits. Ils sont très intéressants, charismatiques. On comprend leurs problèmes, leurs sentiments, leurs émotions ils nous touchent et on s'attache à eux. La relation entre Joey de cheval d'Albert et les autres personnages est vraiment déroutante au début du film. On ne comprend pas bien pourquoi tout les personnages se l'arrachent sans connaître toutes ses capacités. Joey est un des meilleurs personnages de ce film. On comprend ses émotions rien qu'à chacun de ses hennissement et à ses mouvements. Joey a des capacités, des faiblesses et des craintes. Joey est certainement l'un des animaux le plus intéressant de n'importe quel film confondu. Mention spéciale aux parents de Albert qui en plus d'être parfaitement joué sont vraiment très attachants.
La mise en scène et la réalisation sont juste excellentes. Les quelques scènes de bataille du film sont juste impressionnantes et terriblement réalistes. Des costumes, aux décors et aux champs de bataille, tout contribue à une reconstitution plus que réalistes de l'ambiance et de l'horreur de la Grande Guerre. En plus de ça, chaque scène se déroule dans des décors tous aussi splendides les uns que les autres. En plus de ça, le nombre de figurants et de chevaux à l'écran est juste incroyable.
L'excellente musique de John Williams doit aussi beaucoup à l'ambiance qui devient de plus en plus sombre et inquiétante au fur et à mesure que le film avance.
De plus, j'ai trouvé les acteurs très bons dans leur rôle. D'autre part, à part quelques doublages qui paraissent un peu artificiels, les doublages collent parfaitement à chaque personnage.
Un des plus gros défaut du film est le rythme très lent ce qui fait que le film prend du temps à démarrer. J'aimerais aussi les quelques tentatives d'humour qui sont ratés et me sort de l'histoire.
A part ça et quelques incohérences, ce film frôle vraiment le sans faute. La vraie force de ce film c'est la justesse des évènements et des propos dont traite le film.

Un cheval va vivre la guerre et retrouver son maitre.

C'est une bien belle histoire qui a emu mon coeur de jeune fille. Pas le meilleur de Spielberg mais un beau téléfilm de M6 le dimanche [faut etre honnete, ce n'est pas du grand cinéma non plus].

En gros, divertissant.

Cheval de guerre marque le retour de Steven Spielberg à la réalisation d'un film de guerre. Si dans sa filmographie, Il faut sauver le soldat Ryan a une place importante, il n'en sera pas de même avec War Horse. Si la guerre n'est pas la même, la première pour Cheval de guerre et la seconde pour Ryan, le but ici n'est pas de montrer la guerre mais plutôt de s'en servir comme toile de fond. L'histoire nous parle des aventures d'un cheval et de ses différents maitres en divers endroits, des paisibles plaines écossaises aux tranchés anglaise et allemande en passant par la campagne française. A travers ce cheval, nous pouvons voir la vie subit par les différents protagonistes de cette grande guerre, qu'ils soient acteurs ou spectateurs malgré eux. Pourvu de belles séquences (la course dans les tranchées), d'empreints criants (on pense à Joyeux Noel), d'un casting très bon mais sous exploité, il manque un souffle épique à ce film. En effet, on ne fait que suivre ce cheval d'où un sentiment de frustration de quitter ses différents hôtes, les personnages étant bien construits, on aurait voulu en savoir davantage.

Un film avec de belles images articulé autour d'une belle histoire d'amitié entre un jeune homme et son cheval, lequel va connaitre de nombreuses péripéties et susciter de l'admiration auprès de tous ceux qui le côtoient. Après, pour le reste, la musique de John Williams est trop larmoyante et les situations sont irréalistes, mièvres ou niaises par rapport à ce que les hommes et les chevaux ont pu vivre durant la Première Guerre mondiale. Cheval de guerre est loin d'être le meilleur film de Spielberg.

Un vrai chef d'oeuvre à voir absolument dans sa vie, c'est déjà la 3eme fois que je le regarde et je ne suis jamais déçu. Un film qui m'a donner des gros frissons et beaucoup de pleurs surtout la scène des retrouvailles avec Joey ainsi que ces parents. L'acteur est vraiment exceptionnel et je ne pèse pas mes mots. �

Sorti en 2012, "Cheval de Guerre" comporte de nombreuses ressemblances avec le dessin animé "Spirit", issu d'ailleurs des mêmes studios Dreamworks. Cela vaut certes pour le sujet mais également pour les défauts de l'ensemble. Comme son prédécesseur, il brille surtout par son pathos étouffant et sa maîtrise assez bancale ; les historiettes qui accompagnent le malheureux animal sont inégales et parfois peu emballantes. Autant dire que l'on retrouve Spielberg dans une très petite forme, faisant constamment le choix de la facilité. Téléphoné de bout en bout, le film est une concentration d'images léchées à outrance, aboutissant à un résultat certes parfait pour un film de dimanche soir mais sans âme. Et ce n'est pas cet hommage discret aux "Sentiers de la Gloire" qui y fera quelque chose ; "Cheval de Guerre" n'entrera pas parmi les classiques sur la Première Guerre mondiale.

Cheval de guerre est un beau film. Même s'il faut admettre qu'il n'est pas aussi fort que d'autres chef-d’œuvres de Spielberg.
Après « La guerre vue par les soldats américains » (Il faut sauver le soldat Ryan), « La guerre vue par un enfant » (L'Empire du Soleil) et « La guerre vue par les Juifs » (La Liste de Schindler), Spielberg réalise « La Guerre vue par les chevaux ».
C'est surprenant que ce soit le même réalisateur qui ait tourné les scènes aussi marquantes que la scène d'ouverture d'Il faut sauver le soldat Ryan, qui a tourné les scènes de guerre de ce film qui sont bien moins fortes en émotions (même si elles sont très belles de par le fait que la violence y est suggérée mais jamais montré).
Les chevaux sont magnifiques (pourtant, je n'ai pas de fascination particulière pour cet animal), et ils sont remarquablement bien dressés.
La mise en scène et les décors sont sublimes.
Les acteurs sont plutôt bons. Le jeune Jeremy Irvine est convaincant.
Mais il y a de nombreux moments de niaiserie, qui pour un film de guerre, donne un peu l'impression que Spielberg a voulu un peu trop rajeunir son public.

Après sa très décevante adaptation de Tintin, Steven Spielberg se rattrape heureusement et très largement dans cette grande réussite, prouvant qu'il a encore de beaux restes. Un très beau film, plein d'émotions qui touchera même les coeurs les plus rugueux.

la premiere demie heure est à l’image du film : interminable, previsible, pleine de bons sentiments qui n’offrent malheureusement pas d’emotion

Plus cliché tu meurs. Et l'excuse du livre pour enfant->film grand public n'excuse en rien ces propos clichés, ces scènes vues un milliard de fois... Ne manquait que l'histoire d'amour à l'eau de rose pour être d'une nullité absolue. Faire un film grand public ne doit pas rimer avec le gavage des codes clichés du cinéma, de ces jeux de lumières improbables, de ces dialogues que seul un scénariste peut avoir (mal) écrit, de ces musiques grandiloquentes... surtout chez un réalisateur aussi talentueux dans cet exercice que Spielberg. Pourtant certaines scènes sont superbement filmées dont évidemment les scènes de combat dans la Somme, et de bons personnages/situations apparaissent (Niels Arestrup, l'amitié anglo-allemande...). Plus que tout, le travail équestre est formidable. Alors comment pardonner aux humains d'avoir si mal exploité la suite ?