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deaq25
8 abonnés
441 critiques
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5,0
Publiée le 8 octobre 2012
Spielberg fait l'étalage de son savoir-faire et de son expérience dans ce conte historique suivant l'histoire d'un cheval à travers la guerre 14-18. Malgré que je me sois senti un peu guidé dans les moments émotionnels, "Cheval de Guerre" est un film magnifique ou l'on voit plusieurs destins se croisés dans un contexte cruel qu'était la première guerre mondiale. Dans mon souvenir cinématographique, j'ai du mal à me souvenir un film traitant sur la première guerre mondiale. Une guerre assez méconnu mais tout autant cruel pour notre pays et Spielberg a parfaitement réussi à raconter une partie de cette période à travers les yeux d'un cheval. Et c'est la force de ce film car on ressent des émotions très forte à travers "Joey" et devient un symbole de cette guerre même si cela reste une fiction. Le travail énorme de dressage pour un résultat d'une telle qualité est exemplaire et c'est tellement extraordinaire que les mots ne servent à rien pour connaître les intentions de "Joey" et pour cela Bravo !!
Cela fait déjà un petit moment ( comprendre une bonne poignée de films ) que Steven Spielberg semble réaliser comme par lassitude, reposant sa réputation d'enfant terrible du Nouvel Hollywood sur des lauriers fanés, comme en friche. Après une Guerre des Mondes décevante, un Indiana Jones 4 l'étant bien davantage et un Tintin correct mais oubliable voici Cheval de Guerre, énième conte pour enfants qui fleure bon le pop corn sucré-salé réchauffé à point pour les multiplexes. Admettons une chose : la mise en scène est remarquable, offre même quelques plans impressionnants, confirmant ce qu'il n'est plus besoin de confirmer, puisque Spielberg est un maître. Bon. Difficile pourtant de vibrer devant ce spectacle beau comme une publicité Milka ou un épisode de Martine, pétaradant une fois sur deux et bavardant l'autre moitié, avec ou sans John Williams ( qui doit bien se sentir las, lui aussi, depuis le temps ). Sinon l'histoire se laisse regarder dans la plus parfaite indifférence, les acteurs sont sans saveurs et le rendu simplement très convenu. Un cinéma plan-plan, certes très bien fabriqué, mais vieillot et immanent. Et une déception, une !
Pathétique. Visiblement on ne sait plus trop dans quoi dépenser des budgets faramineux de production. Je prends l'histoire d'un cheval et de son maître pleine de niaiserie, je leur fait traverser la première guerre mondiale en faisant tout péter et j'obtiens Cheval de guerre.
Quelle daube. Je ne pensais pas qu'on pourrait encore voir de telles niaiseries à notre époque. Mal ficelé, incohérent, mal joué, des acteurs français qui parlent anglais avec un accent, du n'importe quoi. Une musique gnangnan et mièvre. Dire que Spielberg nous a régalé avec la liste Schindler, ET, Ryan, le 3e type, Jaws, etc, bref quasi toute sa filmographie passée, c'est incompréhensible qu'il ait fait un tel navet.
Que Joey, un bel ongulé soit dit en passant, soit absent des scènes dialoguées, rien de plus normal, Spielberg, pas fou, ne poussant pas l'anthropomorphisme jusqu'à douer son équidé de parole. Mais comme on ne peut tourner un film sur 14-18 sans éviter la figure imposée de La Grande Scène d'Assaut des Lignes Ennemies, il met son héros à l'écurie pour un bon quart d'heure. Pas de bol : filmée comme une finale de 3000 m steeple option nids de mitrailleuses ( " On l'a fait !", gueulent les vainqueurs survivants ), c'est la pire séquence de l' ouvrage. Du coup, Joey a le naseau qui fume :" Déjà que la guerre c'est pô beau ! Si c'est pour me mettre à l'écart pour filmer CA ??" . Et le voilà qui cavale comme un malade dans des tranchées larges et droites comme des boulevards, c'est bien pratique. Si cette critique semble manquer de point de vue global, c'est peut-être que, passant de la chronique pastorale au film de guerre avec interlude champêtre, quittant un personnage - quand il ne le tue pas avant - pour un autre, le cheval servant de vague fil rouge, le metteur en scène ne semble pas en avoir non plus.
L'histoire part d'un bon sentiment, le cheval est superbe, l'amitié entre lui et le jeune homme est pertinente. Mais c'est trop mièvre à mon goût, aucune émotion en ce qui me concerne, et aussi c'est tellement prévisible... Et beaucoup trop long, le film aurait pu durer 1h pour traiter le sujet.
Des décors fantastiques, une photographie vraiment superbe, quelques scènes intenses et très réalistes avec de nombreux figurants et la cruauté de la première guerre, bref, que du bon me direz-vous?!? Et bien non, loin de là... L'histoire est ennuyeuse, le rythme haché, on se croirait parfois devant l'étalon noir avec Mickey Rooney on s'emm..... Et puis quand même, pour un petit peu plus de réalisme, les allemands auraient dû parler allemand et les français parler français. Un bilan plus que mitigé pour ce dernier Spielberg.
L'Epopée d'un cheval durant la 1ere guerre mondiale. Film très conventionnel dans son ensemble, très panpan. Spielberg n'est plus synonyme d'oeuvre que l'on dévore avec passion . 2 étoiles.
Certes certaines situations paraissent simplistes voir cucul, mais le livre était destiné au jeunes. A part ça le film reste assez impressionant de part la maîtrise de la mise en scène. Les scènes de guerre nous rappel Soldat Ryan.
Il semblerait que, du haut de ses 66 ans, Steven Spielberg ne sache plus aussi bien qu’autrefois mettre en image les idées issues de son âme d'enfant. Mêler ainsi une fable puérile à une réalisation empreinte de nostalgie ne pouvait donner qu’une surenchère de bon sentimentalisme qui aura du mal à trouver son public. Sa gentille petite histoire liant un garçon à son cheval n’est qu’un étalage de mièvrerie cherchant à se transformer en un mélodrame épique lorsque se déclenchera une guerre destinée à séparer le jeune fermier et son canasson pour leur faire traverser de belles aventures jusqu’à des retrouvailles à peine attendues. En voulant mélanger l’esprit immature de son conte, similaire à celui d’"E.T.", à une vision spectaculaire de la guerre, tel que dans "Il faut sauver le soldat Ryan", le réalisateur nous donne une image paradoxale de brutalité dépourvu de violence, l’exemple principal étant ces scènes de tranchées pleines d’explosions mais ne comportant aucun soldat blessé. Cette image de la guerre la moins sanglante de l’histoire donne la triste impression de se retrouver devant un mélange entre un téléfilm produit par les studios Disney et un épisode de "La petite maison dans la prairie" auquel le budget de 90 millions de dollars permet d’être accompagné d’une musique envoutante signée par John Williams et de donner à ses images un style classique léché qui rappellera à certains les effets de technicolor d’"Autant en emporte le vent".
Amélie Poulain dans les tranchées de 14-18 : voilà comment on peut résumer le dernier Spielberg.
Passons rapidement sur le scénario, qui ne présente aucun intérêt (un gentil garçon élève un courageux cheval, les deux vont à la guerre, puis en reviennent), pour nous concentrer sur le reste, qui est catastrophique.
Tout, dans Cheval de guerre, est moche en essayant d'être beau, exactement comme dans les films de Jeunet. La lumière par exemple semble toujours artificielle, trop dorée quand le soleil est rasant (poudrée même, pourrait-on dire), trop grise au lever du soleil, trop orange quand le soleil se couche, donnant des derniers plans d'une laideur insigne.
Les décors sont également d'une artificialité affligeante : village anglais d'opérette, jeune campagnarde française avec un joli noeud dans les cheveux (cf photo ci contre), no-mans land entre les tranchées gentiment aménagé avec de pratiques caillebotis improvisés pour franchir les flaques d'eau. Tout cela est d'une mochitude échevelée, qui en serait risible si elle n'était à la fois longue (2h27) et payante (5,9 €). Il est d'ailleurs curieux de constater que les derniers films des (ex)-grands cinéastes américains brillent tous par une tentation d'artificialité (plus ou moins convaincante) fuyant résolument toute tentative d'approcher la réalité : J.Edgar, Midnight in Paris, Hugo Cabret.
Tout cela ne serait pas si grave si finalement le film n'apparaissait pas comme insultant vis à vis des morts de la Grande Guerre. Montrer les tranchées comme de confortables couloirs où on peut tranquillement jouer aux cartes a quelque chose de profondément troublant lorqu'on pense à la vision qu'ont donné du conflit d'autres créateurs, par exemple le Kubrick des Sentiers de la gloire ou le Remarque d'A l'ouest rien de nouveau.
On savait Spielberg capable d'être un grand enfant, et j'espère que ce ratage relève de cette tendance, plutôt qu'être le signe précoce d'une sénilité gagnante. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/