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Kubrock68
42 abonnés
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4,0
Publiée le 16 septembre 2014
L'histoire d'une jeune journaliste qui veut décrire la vie des servantes noires dans le sud des Etats-Unis au début des années 60. Le film est une merveille de subtilité et de réalisme. La société y est décrite de avec une grande justesse, sans trop de manichéisme (genre : tous le blancs sont méchants et les noirs tous gentils). On croit cauchemarder quand on pense que cela date d'il y a moins de 50 ans, dans un pays qui se présente comme un modèle de démocratie. On voit parfaitement la force des a priori sociaux, par exemple quand Celia Foote s'assoie à la même table que sa servante pour manger avec elle. Beaucoup de scènes sont très émouvantes. On assiste à un modèle du film à message, qui reste dans un traitement subtil et léger.
Magnifique !!!! Ce film nous montre, nous qui avons longuement entendu parlé de la ségrégation et des lois anti-noirs aux USA sans jamais prendre réellement conscience de la situation, la cruauté et de la difficulté de vie des citoyens noirs américains ! C'est un film émouvant, qui nous fait ouvrir les yeux sur beaucoup de choses... un film qui me laisse sans voix !
D'un côté les blanches (méchantes, racistes et bêtes), de l'autre les noires (gentilles, sensibles et intelligentes) et au milieu ce personnage de Skeeter que joue Emma Stone (très gentille, très sensible et très intelligente). Il est d'ailleurs très drôle de voir à quel point ce film est manipulateur. En nous servant un personnage blanc conforme aux noirs, Tate Taylor voulait nous faire croire que son film n'était ni manichéen, ni simpliste. C'est faux. Car le manichéisme ne réside pas ici dans la séparation des couleurs, mais bien dans les caractéristiques des personnages, jamais nuancées. De plus, "The Help" (titre moins gerbant que la traduction française) est formellement banal, avec une joliesse qui n'a d'autre but que de tirer les larmes du spectateur naïf et fragile. Enfin, il serait tant de se poser la question de l'utilité du propos qui est le suivant: Pendant la période de la ségrégation, la quasi totalité des blancs ont été des salauds et tous les noirs des anges persécutés incapables de faire le mal. Conclusion du propos: aimez les noirs. Alors, je ne sais pas à qui s'adresse ce film, mais au XXIème siècle, il me semble que toute personne saine d'esprit acceptera ce postulat. Ce "film" est donc navrant, tant d'un point de vue cinématographique que réflexif.
C'est une belle utopie dans les années 1960, toutefois, j'aime quand même le film qui nous offre une vision de cette époque plutôt vraisemblable, j'aime l'histoire, et le casting!
La Couleur des Sentiment, à l’époque je ne savais même pas ce que ce film était une adaptation d'un roman. Quand j'ai vu le titre, j’étais tout de suite intriguer. Et j'ai été plus que surpris, je n'ai pas pris une grosse claque au visage, mais plutôt un tracteur. Un film qui explore d'après le livre, la vie des bonne de couleur noir qui travail pour la population blanche. Et quand je vois ce genre de film. Je pense à toutes les personnes dans le passer qui ont tout donné, voir qui se sont même sacrifier pour sauver la population noir qui il y'a longtemps n'était que des esclaves. C'est ce genre de film qui nous pince fortement le cœur. Qui nous font réfléchir sur le comportement de toute personne que l'on connait ou non. Ce film montre tout aussi que nous sommes tous égaux quelque soit la couleur de notre peaux. Le film explore parfaitement ce sujet. Le scénario se veut touchant, sincère et très philosophique. Autant dire qu'aujourd'hui, le problème c'est d'avantage "réglé" même si aujourd'hui, le monde regorge de personne raciste sur d'autres personne. Au fond nous sommes tous pareil, nous somme tous d'une même race, la race humaine.
Je suis tout d'abord assez étonné de la critique virulente de la presse à propos de ce film. La couleur des sentiments reflète la place de la communauté noire, et plus précisément les femmes qui sont cantonnées à une place de bonne auprès de riches familles blanches, dans un État parmi les plus ségrégationnistes des US, à l'époque de l'émergence d'un certain Martin Luther King. A vrai dire, le film s'appuie sur cette base pour démontrer qu'il n'y a aucune limite à l'amitié et à la solidarité lorsque l'on fait preuve de bons sentiments les uns envers les autres. C'est un film à la fois touchant, véritable et dans lequel on suit avec attention l'évolution de l'histoire de nos protagonistes. Malgré sa lenteur relative, on accroche facilement à l'ambiance même si on a parfois ce sentiment de déjà-vu. C'est un film qui mérite d'être regardé au moins une fois.
Une critique écrite sans avoir lu le roman éponyme. La couleur des sentiments est un bon petit film, sans se prendre la tête, avec une histoire touchante et ses touches d'humour, on arrive à parler d'un sujet complexe. La réalisation colorée allège les temps difficiles apparaissant très rarement en arrière plan. En bref la forme est sympathique, bien que la vf doublant emma stone cherche à la rajeunir de manière caricatural. Un problème d'ailleurs général entachant le fond, et l’empêchant d'être un très bon film. Partant de la condition noire, on quitte le film avec cette impression unique et clichée d'un peuple sympa et oppressé, libéré grâce au stéréotype de la fille blanche rebelle. Si à de rares occasions on entend parler de la marche des noirs pour leurs propres saluts, le film éclipse cette auto-émancipation courageuse. La comparaison avec l'oscarisé Majordome est inévitable et destructrice :là où le film de Lee Daniels s'attache justement à hétérogénéité des avis durant cette période historique (le majordome fier d'avoir quitté les plantations et heureux d'être simple serviteur, le militant révolté voir violent dans la confrontation...), La couleur des sentiments laisse le peuple noir dans une situation de soumission rejetée en coulisse. Quid de MLK ou des Blacks Panthers ? Bien sur le sujet ne s'y prêtait peut être pas, mais une simple allusion en voix off ou en flash à la télévision, ou via un personnage secondaire, aurait permis de casser la simplicité des relations blancs/noirs, et polit ce sentiment de compilation de cliché de la gentille et de la méchante propriétaire blanche (bien que certains personnages soient intéressants comme Elizabeth Leefolt ou la mère Charlotte Phelan, convaincues que par la pression sociale). A voir donc, sans trop en demander.
Un film qui permet de prendre conscience de l'importance de la discrimination raciale aux Etats Unis il n'y a encore pas si longtemps. Il n'y a pas de scène de violence, et il est facilement abordable donc accessible selon moi aux enfants dès 9, 10 ans, si on le regarde avec eux pour en discuter. Ce n'est pas une super production américaine, donc sans doute moins attractif pour les adolescents, notamment garçons, car les personnages principaux sont tous féminins. Mais il mérite qu'on essaie quand même de leur proposer. Ce film devrait faire partie de la vidéothèque de tous les lieux éducatifs, par sa capacité de sensibilisation au problème du racisme, et comme outil pour ouvrir la discussion.
mais quel beau film, et pour dir que sa a exister, cette putain de ségrégation!! contre les noirs au usa!! quel marche en avent , que un metisse soi a la tete de se pays! j aimerai tellement rencontrer un dame de cette époque qui n ai pas si vielle que sa !! le Mississippi la nouvelle Orléans ma toujours attiré, , pour en revenir au film , j 'en n ai pleuré du debut a la fin, mes larmes pour cette dureté que es l "etre" humain sans aucun humanité et ces femmes!! ha qui pendent des siècle ont eté considérer comme de la merde, elles les enfants leurs bébés... car c personne sont noir!! sa me fait mal au coeur, et sans exagéré !! mais plein de touche d humour nous fait sourire!! tt le long de se film, et les couleur les décors!! le kiff!!! je me suis dit tt le long du film mais c'est qui cette belle actrise aux cheveux roux bouclé !! mais comment sa se fait qu elle ne soit pas plus connu! tromper je Emma stone!! superbe dans se role, elle c une actrice!! tt comme Jessica Chastain qui joue la connasse, mais avec brillo!! si dans personne n 'aime se film et bien dommage pour eux et pour leurs coeur!
Pour son premier long métrage Tate Taylor s'en sort très bien. Les critiques lors de sa sortie en France furent mitigées, cela s'explique surtout par le côté très "américain" du film, les critiques de pas mal de magazines ont (c'est mon avis) été bien trop sévères, c'est souvent le cas quand une réalisation made in u.s. de qualité ne se perd pas un minimum dans une certaine complexité (il est souvent de mise en France de penser : "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué" ). Cette réalisation de près de 150 minutes réunis une flopée d'actrices talentueuses et opte pour un rythme juste, on ne s'ennuie pas une minute, et pour un film de cette durée c'est à saluer. Même si il vrai que le scénario est parfois mielleux et que le racisme dans le sud des états unis est un sujet maintes fois traités, "La couleur des sentiments " de par ses qualités (une certaine originalité dans l'approche du sujet, une mise en scène réussie, un excellent jeu des comédiennes ) vaut largement le détour même si il ne rentrera pas dans la liste des incontournables du 7ème art.
Il est bon de rappeler l’esclavage et le racisme et les gens qui osaient s’y opposer. Même si dans la couleur des sentiments le rose semble prédominer L’esclavage est aboli hélas le racisme existe toujours créé par des imbéciles manipulateurs pour des imbéciles manipulés
Excellent film. La Couleur des sentiments nous raconte la vie des personnes de couleurs durant les années soixante dans une petite ville du Mississippi. Le jeu des acteurs est génial et le film nous frappe par des questions existentielles : pourquoi le fait d'être noir doit avoir des inconvénients ? Pourquoi ma vie change-t-elle en fonction de la couleur de peau ? À voir et à revoir