Derniers Avis : D'où l'on vient - Page 5

J'ai aimé l'histoire positive, la musique, la danse, les acteurs, j'ai passé un très bon moment quoi

Je vais être franc : j'ai détesté ce film.
Les deux seuls points positifs sont les musiques qui sont excellentes et les chorégraphies qui sont certes pas toutes originales, mais la manière dont elles sont menées sont remarquables.

Et voilà, le reste est horrible et j'ai tout simplement dormi pendant une bonne demi-heure devant mon écran la première fois que je l'ai vu (et j'ai du le revoir trois pour bien être sur d'être un psychopathe).

Au lieu d'avoir hiberner comme un sac à patates sur mon canapé, j'ai vraiment voulu aimer ce film, car j'ai apprécié la comédie musicale et que le travail de LMM est plutôt bon dans l'ensemble.

Tout d'abord, l'histoire (du film) est trop longue, on a l'impression d'entendre papy Gérard raconté les anecdotes qu'il a vécu lors de la seconde guerre mondiale.
Car tout est extrapoler ou forcer dans ce film, que ça soit le développement des personnages, l'intrigue qui prend cinq plombes à revenir après 15 minutes et que le film enchaîne les chansons et le scénario brusquement.
Sans venir en détails le fait que le scénario est "Hollywoodien", c'est-à-dire à en faire des tonnes lors des moments dramatiques.

Et il y a aussi les acteurs, qui ne sont pas mauvais dans leurs interprétations, mais le problème que j'ai avec certains d'entre eux c'est lorsque qu'ils chantent.
Je ne sais pas si certains ont été doublé en pré-production en play-back ou qu'ils ont chanté lors des prises mais certains d'entre eux ont la voix d'un casserole (littéralement).

Et pour finir, la réalisation est une escroquerie.
Je ne déteste pas Jon M. Chu, mais le problème est qu'on n'a pas l'impression que les scènes qu'ils filment sont réels, elles font trop forcées, artificielles et """cinématographique""".
Je sais, ça paraît stupide à dire, mais c'est à cause de la réalisation que je n'ai jamais été scotché sur l'action comme si je voyais un accident de voiture en face de moi.

Bref, j'ai trouvé ce film horrible, pitoyable, forcé, artificielle, chiant, répétitif et mauvais (et j'ai encore des infinitifs en stock si vous voulez)

Si vous voulez voir une bien meilleure version, foncer allez voir la comédie musicale, pour moi ce n'est pas un chef-d'œuvre mais je l'aime bien personnellement.

vu et avis le 20210623

Sympathique, gai, original, réussi


J'envisage de retourner le voir car j'étais trop près de l'écran et je ne voyais pas assez bien les scènes d'ensemble

J'ai apprécié la variété du film. Scènes plus intimes alternées avec scènes grandioses. Globalement, l'écran est un peu trop chargé, il y a un peu trop à voir partout (mouvement, costume, décors). Le réalisateur en fait un peu trop pour épater le spectateur, de peur qu'il se lasse, etc on en a donc souvent plein les yeux. Je préfère un peu trop que pas assez, on peut le revoir avec plaisir.

J'ai bien apprécié que par rapport à d'autres film de danse, il y ait plus de variété de style de danse, des danseurs n'ayant pas forcément un corps jeune et svelte, quelques trop rares très jeunes et plus agés. Il y a une grande variété de danseurs.

L'histoire est assez bien menée, intéressante. Elle a de petites faiblesses mais ça fonctionne bien. Par exemple, la réponse de usnavi lorsque la petite fille lui demande d'aller nager à la fin du film, je la trouve naïve et inutile, c'est juste pour le cas où le spectateur n'ai vraiment pas compris l'histoire, pour mettre les points sur les i, mais c'est un peu inutile, naif.

Le film soulève des questions intéressantes, même s'il ne s'attarde pas toujours, mais au moins elles sont dites, elles sont dénoncées : la conséquence du collier de perle, les diverses manifestations qui émaillent le film, le sentiment d'imposture à Stanford, de trahir les siens / de s'en éloigner, etc.

Il y a de belles idées graphiques : la chanson sur cuba dans le métro avec tous les passagers habillés de blanc, beige et marron.la piscine vue à la verticale avec les bouées qui font comme des donnuts, les perruques sur les étagères qui participent à la danse, et bien sur la danse dans la rue de Benny et Nina (j'ai déjà oublié, à moins que ce ne soit vanessa et usnavi) lorsqu'ils sont tous les deux à leur balcon avec le pont de Brooklyn au fond..

C'est sûr que ce n'est pas le film de l'année mais c'est un film solaire, le vrai feel good movie.
Ça donne envie de voyager et en ces temps morose c'est le feel good movie parfait

Je pratique les danses latines en amateur .... de bonnes musiques 3 bonnes chorégraphies qui m'ont ... réveillé ...... le reste 2h35 ... longueurs ... j'ai dormi ... dommage

Cucu au possible, ça traine en longueur, c'est pénible.. Peut-être que la VF est mieux réussie, mais absolument nul en VO

Vendu comme le film phénomène de l’année, “D’où l’on vient” est l'adaptation de la comédie musicale à succès de Broadway “In the heights’. Tourné dans le quartier de Washington Heights avec ses vrais habitants, le film suit les tribulations d’un latino, propriétaire d’un café, qui cherche à renouer avec ses origines dominicaines. Mais sa rencontre avec une jeune femme qui rêve de devenir styliste va chambouler sa vie. Si l’on parle des minorités, des classes sociales, de la pauvreté ou encore de la solidarité communautaire, “D’où l’on vient” est avant tout une comédie musicale sur l’amour. Très proche de l'univers Bollywoodien, les intrigues ne sont que prétextes au chant et à la danse. Le réalisateur de deux volets de “Sexy Dance” nous offre un divertissement rythmé et joyeux en mêlant plusieurs univers musicaux et chorégraphiques. Un clip de 2h20 qui se savoure avec plaisir, mais qui n’arrive pas à la cheville d’un “West side story”.
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Superbe comédie musicale qui donne la pêche! « D’où l’on vient » reprend le célèbre et premier musical de Lin Manuel Miranda (aussi à l’origine de l’un des plus grands succès de Broadway « Hamilton ») qui rend hommage au quartier latino de New York, Washington Heights, et toutes les cultures qu’on y retrouve.
Contrairement à ce qu’une autre critique allociné affirme, pas besoin de faire partie de cette communauté latino pour trouver un intérêt dans le visionage du film…il suffit d’être un minimum curieux et ouvert sur le monde. C’est une lettre d’amour à Washington Heights, Lin Manuel Miranda a voulu dire: voici ma maison, l’endroit où j’ai grandi,… On ressent tout l’amour qu’éprouvent les créateurs de In the Heights pour leur quartier, et c’est beau!

C’est aussi une comédie musicale sur l’importance d’être fier de ses origines, qui montre cet héritage que l’on peut retrouver au sein des familles d’immigrés.

Les musiques sont absolument géniales mélangeant à la fois hip hop et musique latino! Parfait pour l’été! Les numéros de musique sont incroyables, avec une scène d’ouverture de 8 minutes, une scène dans une piscine, un scène dans un club de danse mais une de mes performances favorites reste celle de Paciencia y fe qui est juste sublime. La chanson est interprété par l’actrice Olga Merediz qui reprend le même rôle que pour la version de In the Heights à Broadway et pour lequel elle avait gagné un Tony Award.
Des milliers et des millers de danseurs, figurants sont également présents rendant les scènes musicales encore plus impressionnantes.

Enfin les acteurs sont bons dans l’ensemble, on pense à Anthony Ramos qui délivre parfaitement ses lignes, ou encore Corey Hawkins sui interprète Benny et Gregory Diaz IV qui interprète Sonny!

Bref, vraiment sympa ! Je m’en vais sur ce pour aller écouter la soundtrack!

Il est peu probable que « D’où l’on vient » connaisse un grand succès hors des Etats-Unis et des pays latins (et encore). En effet, pour l’apprécier il faut déjà être client des comédies musicales (ce qui est loin d’être le cas de tout le monde) et adhérer aux codes inhérents et singuliers à ce genre si particulier qui voit les personnages chanter tout ou partie de leurs dialogues et se mettre à danser sans crier gare. Mais ici la production se rajoute un obstacle encore plus clivant : il faut également être fan des musiques de type latines et s’intéresser un peu aux traditions de la communauté caribéenne pour pouvoir l’apprécier davantage. Si aucune de ces deux conditions n’est remplie, pas sûr que l’on puisse véritablement être passionné ou emporté par cette comédie musicale pleine de bonne volonté et d’énergie mais qui se place comme un film de niche dans une niche.



Mais le plus gros souci de « D’où l’on vient » est sans conteste son excessive durée. Si la première heure on peine à accrocher mais que l’on prend son mal en patience grâce à la bonne humeur générale, la seconde heure devient plus laborieuse et s’étire quand la dernière demi-heure devient carrément interminable. Près de deux heures et demi pour une comédie musicale c’est extrêmement long, encore plus quand elle devient répétitive. Une demi-heure de moins voire plus n’aurait vraiment pas été de refus surtout lorsqu’on n’est pas vraiment client de ce type de musique. Comme dans beaucoup de long-métrages de la sorte, les sentiments exprimés sont quelque peu niais, à la limite du kitsch, mais le film se rattrape sur les thématiques convoquées telles que l’éloignement de ses racines, la gentrification ou la difficulté pour certaines communautés d’être l’égale des autres. En l’occurrence ici, c’est donc avec la communauté hispanique caribéenne du quartier de Washington Heights, quartier auquel ce film fait un vibrant hommage tout comme à ceux qui l’habitent.



Mais on regrette aussi fortement le fait que pour une comédie musicale d’une telle durée, il y ait si peu de numéros mémorables, qu’ils soient chantés ou dansés ou les deux. On était friand de voir d’imposantes chorégraphies avec plein de figurants dans les rues mais elles s’avèrent triviales et trop courtes pour la plupart. On retiendra peut-être celle de la piscine qui est plutôt originale mais on ne danse pas, on ne vibre pas et on n’a pas plus envie de pousser la chansonnette avec les acteurs et actrices. C’est plutôt grâce à la mise en scène qui regorge d’idées que l’on peut à la limite se consoler. Les ajouts numériques de plusieurs numéros sont bien vus et intégrés, comme les rouleaux de papier peint géant qui tombent des toits mais c’est celui où un couple défie les lois de la gravité sur les murs d’immeuble qui marque le plus. Aérien et beau, il remonte un peu le niveau tout comme celui, plus amusant, dans le salon de coiffure. Mais « D’où l’on vient » reste une déception destinée à un public bien trop ciblé. A l’année prochaine pour une nouvelle comédie musicale américaine que l’on espère plus palpitante à l’image de l’indétrônable « Chicago » ou « La La Land ».



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VUE EN AVANT-PREMIERE : Après s'être incruster dans le monde des riches milliardaires chinois avec l'excellent "Crazy Rich Asians", le réalisateur John Chu a décider de se focalisez cette fois sur la communauté hispanique aux Etats-Unis en ouvrant avec "In The Heights" la saison des comédies-musicales au cinéma.

Belles couleurs, photographie lumineuse qui pète la forme, réalisation virevoltante, chorégraphies endiablées le tout sur une excellente partition signée Lin-Manuel Miranda (Le Retour de Mary Poppins/Hamilton) bien qu'elle soit peut-être plus sage que celle d'Hamilton. Mais on s'en fout, parce qu' "In The Heights" sent bon l'été qui arrive et nous offre à la fois une plongée touchante et inédite dans une communauté méconnue avec tout son contexte sociale (los dreamers, la précarité aux USA, le racisme) , et une comédie-musicale rafraîchissante qui apporte un sacré petit coup de jeune au genre.

Sans oublier sa distribution made in spain vraiment parfaite : avec en tête Anthony Ramos (aperçût dans "A Star Is Born" au côté de Lady Gaga) qui impose son talent devant mais aussi de nombreux seconds rôles hyper touchant . Porter par de jeunes premiers qui ne manquent pas eux-aussi d'avoir de l'or dans leurs main : Melissa Barrera, Leslie Grace et Corey Hawkins qui pour le coup tire vraiment leurs épingle du jeu.

Franchement, je n'attendais pas grand chose d'In the Heights et doit avouez que le film est aller au-delà de mes attentes et s'annonce déjà comme un grand classique du genre, une véritable madeleine de proust. La comédie-musicale est belle et bien de retour au cinéma, et elle nous annonce avec ce qui pourrait être un "West Side Story" des années 2010/2020 qu'elle n'est certainement pas prête de repartir de si tôt.