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Kurosawa
583 abonnés
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2,5
Publiée le 8 août 2021
Adaptation à l'écran d'une célèbre comédie musicale, "In the Heights" traite de l'immigration de manière dialectique en suivant deux destins opposés, celui d'Usnavi qui souhaite gagner suffisamment d'argent pour retourner en République Dominicaine, et celui de Vanessa, qui compte s'imposer à New York en devenant styliste. Ces questionnements s'inscrivent dans une intrigue mélodramatique et plus spécifiquement dans des chorégraphies ambitieuses (celles de la piscine et du salon de coiffure notamment) et un mélange pop-rap pour le moins déroutant. Le film impose d'abord une belle intensité en assumant son ton solaire et ses couleurs chaudes, son rythme se calquant sur une vision de l'immigration et de l'intégration tout à fait optimiste – bien qu'un peu naïve. L'engouement des comédiens et de la mise en scène est communicatif, jusqu'à un moment où le film se trouve à court d'idées et ne semble plus destiné qu'à suivre le programme d'écriture du musical original, d'où une durée exagérée. Le film accumule alors dans sa dernière demi-heure une succession de "scènes de trop" qui symbolise bien l'incapacité à conclure – chose finalement logique puisque la trajectoire des personnages est jouée depuis longtemps. Film très coloré et joyeux, "In the Heights" peine à concrétiser sur la durée la pertinence du passage de la scène au grand écran, et finit donc par ennuyer.
Mazette que c'était long. On a eu beau aimer les chorégraphies, adorer les airs latinos mêlés au RnB, sentir comme une ambiance de West Side Story dans ces quartiers portoricains-cubains-dominicains (et autres)...une autre partie de nous n'a pas pu s'empêcher de trouver le film interminable. D'ailleurs, au fur et à mesure du film, un tiers de la salle s'est vidé, et les autres ponctuaient d'un ronflement ou d'un bâillement les scènes les plus molles (on sait : on vous vend du rêve, là). Aussi, si vous n'êtes pas prêts à encaisser sans broncher 2h30 de chansons (malheureusement jamais mémorables) avec une intrigue qui se borne au train-train quotidien des populations défavorisées de New-York, on vous déconseille cette expérience. On avait pourtant adoré au centuple la comédie musicale Hamilton (dont Lin-Manuel Miranda est ici aux paroles et chansons, et accessoirement en caméo dans le rôle du vendeur de granitas), et on regrette de ne pas avoir autant adhéré à cette mouture version latino. Son message engagé pour la visibilité de ces populations est fort, mais lasse assez vite (il tourne en boucle comme le vieux disque rayé de la Abuela), les effets spéciaux ne sont pas tous bons (la séquence à la piscine nous a rappelé la publicité des bébés d’Évian, l'ensemble de l'animation "pour corriger les gestes" étant mal fait, et idem les tapis qui volent, les danseurs à l'horizontale sur les murs... On remarque souvent le trucage numérique), les chansons sont instantanément oubliables (un comble pour Miranda qui a su nous ancrer à vie ses chansons époustouflantes d'Hamilton), et évidemment on pense qu'une bonne heure de moins aurait permis au film de garder attentif tout son public (voire même de le garder dans la salle, tout court). Ceci dit, on a bien apprécié la performance des chanteurs et danseurs, la scène à la piscine est l'une des plus réussies (la nage synchronisée vue du dessus est magnifique), on se sent vite "comme chez soi" dans cette communauté très accueillante (positive malgré l'adversité, tous regroupés même s'ils ont chacun leur drapeau...) et on ne boude pas de ré-entendre For Your Love (la chanson du Roi fou, dans Hamilton, l'une de nos préférées) en musique d'attente du standard téléphonique (un clin-d'oeil qui nous a instantanément réveillé, pour le coup). Jon Chu à la réalisation est loin d'être un Lin-Manuel Miranda, et si l'on sent l'envie et la fierté apportées au sujet (qui fait du bien), on s'est quand même heurté à la durée excessive du film. La Abuela l'avait dit : "Paciencia !"...
Même si le film est un brin trop sucré, cela n'enlève en rien l'énergie qu'il dégage en ces temps où l'on ne peut que se réjouir d'un feu d'artifice de chansons, de chorégraphies aussi réussies, laissant un sourire tout au long du métrage ( un peu long peut-être) sur le visage des spectateurs. Et puis au delà de la forme, totalement réussie, on parle d'intégration, d'immigration, d'injustice, de gentrification... quand on es amateur comme moi, de comédies musicales, un genre pas si fréquent aujourd'hui, on ne peut que se réjouir et ne pas bouder son plaisir...
Triomphe à Broadway et Tony Award de la Meilleure Comédie Musicale en 2008, l’adaptation sur le grand écran de In the Heights était inévitable. Un projet confié aux bons soins de John Chu qui s’était notamment fait la main sur 2 épisodes de la saga Sexy Dance. Une expérience qui s’illustre d’ailleurs à travers quelques séquences qui sortent de l’ordinaire en ayant recours à des effets numériques plus ou moins réussis. L’histoire est quant à elle assez convenue mais cela est compensé par les superbes chorégraphies nous permettant au passager de ressentir l’allégresse de ce quartier latino de New York. Une comédie musicale menée à un rythme effréné et si vous êtes un amateur du genre, nul doute que D’où l’on vient saura vous séduire.
Une pure comédie musicale qui enchaine performance de chant et danse à chaque scène. Donc tout ce que je déteste, ça me rappelle les films Bollywood. Je conseille seulement si vous aimez les comédies musicales car le décor en vaut le détour.
Bien que ca soit tres niche comme film pour un public francais pas tres habitué a la culture brodway, je trouve que ca peut quand meme être apprecié par differents publics Je conseille
moi qui adore le cinéma et la musique, je n'ai trouvé que du régal dans le rythme, la danse et les effets d'image. je n'ai pas pu m'attacher aux enjeux ni aux personnages car dès le début ça fredonne sans cesse il faut lire et c'est assez pénible et trop étalé pour entrer dans les sujets. musique un peu trop Cubaine et trop rap pour moi aussi. il faut aimer ce son pour bien apprécier .
Une comédie entièrement musicale qui oscille entre West side story et Rent. C'est joyeux, vif, coloré et latino Néanmoins, même si la morale (le bonheur est sous nos yeux) est tout à fait louable, l'ensemble est trop léché et manque de passion. Par exemple, aucune chanson ne reste dans la tête : pour une comédie musicale, c'est la loose ! En revanche, les chorégraphies de groupe sont sympas.
Après avoir réalisé « Insaisissables 2 » mais également « Crazy Rich Asians » sur la haute société asiatique et quelques films oubliables (tels que « G.I. Joe : Conspiration » mais aussi deux documentaires sur Justin Bieber), Jon M. Chu nous propose la première comédie musicale de cette année 2021 autour de la communauté hispanique aux États-Unis : « D’où l’on vient » (titre original : « In the Heights » faisant référence au quartier de Manhattan).
La force de ce long-métrage réside dans sa mise en scène : de belles couleurs, une photographie soignée et lumineuse ainsi qu’une réalisation dynamique avec de très belles chorégraphies et une excellente bande originale composée par Lin-Manuel Miranda. Il y a également quelques idées originales comme la danse sur un mur d’immeuble. De quoi nous mettre dans l’ambiance dès l’introduction et jusqu’au dénouement virevoltant ! Côté scénario, « D’où l’on vient » nous emmène au sein d’un quartier hispanique de Manhattan : The Heights. Sous un fond social (racisme, précarité aux États-Unis, …), le film nous raconte l’histoire de Usnavi et de sa rencontre avec Vanessa. Le scénario est assez bien mené et entraînant. Raconter l’histoire avec une voix-off est une bonne idée et permet de maintenir la quasi totalité des dialogues chantés. Deux points négatifs à soulever : la présence de longueurs car le film dure tout de même plus de 2 heures avec quelques passages auraient pu être écourtés, et un côté dramatique trop forcé / peu naturel.
La vie, la mort, l'amour, le bonheur, la richesse, la pauvreté ainsi que la générosité en un seul et très beau film.
Les chorégraphies sont excellentes et quelques chansons ressortent vraiment du lot. C'est probablement digne des plus grandes comédies musicales (The Greatest Showman, West Side Story, ...).
Un film plein de fraîcheur qui nous envoie directement dans une ambiance chaude et familiale. Le film nous permet de passer par toutes les émotions et les musiques sont toutes extrêmement réussies. J'attendais ce film et il ne m'a pas déçu, c'est un film que j'ai envie de revoir.
"D'où l'on vient" est un film absolument incroyable. Tout d'abord, le film est l'adaptation d'une comédie musicale de Broadway ("In The Heights") de Lin-Manuel Miranda. Il y a donc beaucoup de chansons et peu de dialogue dans le film. Ca ne m'a pas dérangé, tant les chansons sont bien écrites et permettent d'avancer dans l'histoire. La construction est très intelligente et chaque personnage principal peut ainsi être développé. La réalisation est dynamique ce qui correspond bien à l'énergie se dégagant de cette comédie musicale. Les acteurs sont excellents, mention spéciale à Melissa Barrera et Anthony Ramos exceptionnels. J'ai énormément apprécié ce film. Si vous aimez les comédies musicales, foncez !
Quelle belle surprise que cette comédie musicale! J'y suis allée sans savoir et j'ai été époustouflée par la richesse des scènes sur les plans de la chorégraphie et des costumes. Les danseurs sont formidables, c'est un ballet incessant et sans cesse renouvelé, très moderne bien-sûr, mais pour le grand public, pas du tout indigeste. Un conte contemporain d'une grande qualité artistique et dont je suis très étonnée que l'on en ai peu parlé. Il ne fait pas bon sortir au cinéma l'été quand on n'est pas une comédie ultra-médiatisée, c'est bien dommage.
Ce film est brillant. La mise en abîme est excessivement pertinente et bien exécutée. Le jeu de lumière, l’usage de la surimpression pour permettre le reflet dans les fenêtres pour ouvrir et fermer la narration, un plan séquence ; tout ça rend le film techniquement très bon. En plus de la technique, le spectacle intradiégétique est superbe. La beauté des chorégraphies, de la mise en scène et de la musique m’a donné une vraie envie d’applaudir après la première séquence. Pour ce qui est de la musique en elle-même, on reconnait bien la patte de Lin-Manuel Miranda, mais je l’ai préférée à celle d’« Hamilton ». En effet, alors qu’« Hamilton » présente un rap assez sec, les chansons de « In the Heights » ont une couleur latino en plus.