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    Le Péché suédois
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    3,3
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    4 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2016
    Premier long-métrage. Titre français ridicule (La poussette, traduit littéralement du suédois). Le quotidien de Britt Olsson, 18 ans, enceinte, toujours entre deux boulots minables. Une version scandinave du "Qu'est-ce que je peux faire ? J'sais pas quoi faire ?" de la Nouvelle vague française ? Non, plus proche des préoccupations sociales et pessimistes du Free cinema britannique (Richardson, Schlesinger). Cadrages anguleux, transitions abruptes, absence de psychologie, instantanés de l'époque (rock'n roll, télévision), mise en scène en creux qui privilégie les moments sans enjeux et escamote les instants clés : d'emblée Widerberg impose sa marque et prend ses distances avec Bergman. Attachant.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2014
    Le péché suédois est une expression française qui désigne le fait qu'à l'époque où les moeurs n'étaient pas aussi libérées qu'aujourd'hui en France, la Suède était déjà plus avancée que nous en la matière. Ce film illustre bien cette expression, puisqu'une jeune femme qui tombe enceinte d'un jeune homme et vit avec un autre, puis toute seule, et cet état de fait n'aurait pas été accepté en France. Là où ce film est remarquable pour l'époque, c'est qu'il montre que même dans une société plus coulante avec les idées comme la Suède, il n'est pas chose aisée de se faire accepter en tant que mère célibataire. Britt doit se battre, tenter de se faire sa place dans la société, forcée de mûrir à toute vitesse pour pouvoir élever son enfant. A côté, les hommes font figure de parfaits salauds et on suit avec d'autant plus d'empathie les pérégrinations de la jeune femme. Et si l'on y réfléchit aujourd'hui, la situation a changé dans les esprits, mais matériellement parlant, c'est toujours aussi difficile. Une réflexion intéressante sur les moeurs de l'époque. A voir.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Ruben Ostlund récent lauréat suédois de deux palmes d'or presque successives à Cannes, a rendu hommage à Bo Widerberg dont il reconnaît sa filiation artistique.

    Cet éclairage sur un réalisateur un peu oublié dans l'Hexagone, dont l'oeuvre s'est inscrite contre la figure tutélaire de son compatriote Igmar Bergman, permet de revisiter sa filmographie et notamment son premier opus
    " le péché suedois".

    Réalisé en 1962, le film s'inscrit dans la veine " nouvelle vague " qui toucha plusieurs cinémas européens aussi bien à l'Ouest qu'à l'Est.

    Widerberg est connu pour avoir dénoncé la mainmise de l'industrie sur l'art cinématographique et sur le monopole exercé en Suède par Bergman.

    Il reprochait au maître suédois, le peu de cas donné à la dimension sociale dans son œuvre.

    Bien que moins connue, l'oeuvre de Widerberg fut reconnue par la profession dans les festival internationaux et notamment à Cannes et à Berlin ( "Adalen 31" obtint le grand prix à Cannes et " Joe Hill" le prix du jury, pour ne citer que quelques récompenses majeures).

    " le péché suédois ", ( la traduction littérale du titre serait plutôt " le landau ") conte le passage à l'âge adulte d'une jeune fille enceinte accidentellement.

    Si le film se rapproche dans son ton de ce que Loach ou les frères Dardenne réaliseront plus tard, le degré d'accomplissement du " péché.." est toutefois bien moindre, même s'il propose une grande partie réussie.

    Si les premières vingt minutes et les dernières dix minutes me semblent trop empreintes de défauts ( pratique exagérée de l'ellipse et faiblesse du scénario), " le péché..." comporte une large partie accomplie.

    La description de l'univers étroit et des perspectives bouchées de cette jeune fille issue d'un milieu ouvrier, montre que même dans une des patries les plus emblématiques de la social démocratie, tout n'était pas rose pour tout le monde.

    On ne peut que conseiller aux amateurs de cinéma d'auteur de visionner ce film, malgré ses imperfections.

    Il leur donnera peut-être envie de se pencher plus attentivement sur un cinéaste important remis sous les projecteurs par les succès critiques récents et les déclarations de Ruben Ostlund, défenseur toujours ardent de Bo Widerberg.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 février 2014
    a découvrir. film interessant socialement. neanmoins le décalage le fossé qui nous sépare de la culture suedois nous fera passer à côté du message que véhicule le film.
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