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    Le Guépard
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    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Si j'étais de très mauvaise foi, je vous dirais que je n'avais jamais vu « Le Guépard » volontairement afin de le découvrir au cinéma. Reste qu'aujourd'hui, je ne m'imagine même plus le découvrir à la télévision, c'est vous dire l'impression que celui-ci m'a fait. C'est probablement l'un des dix plus beaux films que j'ai pu voir, un « film-monument », un « film-œuvre d'art », où chaque plan est un tableau (formule cliché pour une fois totalement appropriée), un truc de dingue que ce soit pour les décors, les costumes, les mouvements de caméras, la photographie, la lumière... Bref, une splendeur absolue. Après, il y a ce que raconte Luchino Visconti et là, j'avoue m'être senti moins concerné. C'est qu'il faut connaître un minimum l'Histoire de l'Italie au XIXème siècle pour comprendre toutes les subtilités du discours, d'autant qu'on ne peut parler de récit à proprement parler, mais plus d'une page historique qui se tourne. On comprend l'essentiel, notamment à travers ce noble d'une dignité et d'une lucidité absolue sur la suite des événements, ainsi que les principaux enjeux, d'autant que le réalisateur évite tout manichéisme pour nous offrir au contraire une peinture d'une très grande justesse concernant les différents personnages. Reste donc le fait de voir pas mal d'éléments nous échapper, faute de repères concernant cette époque d'un pays qui n'est pas le nôtre, ce qui ne nous empêche pas d'apprécier à plusieurs reprises l'intelligence des dialogues, la subtilité des situations, le regard d'un grand cinéaste sur un sujet qu'il maîtrise jusqu'au bout des doigts. Ainsi, à défaut de passer à la vitesse de l'éclair, ces 185 minutes restent très digestes, sa magnificence de chaque instant compensant un récit ne nous parlant qu'à moitié, assez lent mais d'une élégance rare. Et puis il y a Burt Lancaster, impressionnant dans un rôle inoubliable, à côté duquel Claudia Cardinale et Alain Delon apparaîtraient presque palots... En tout cas, « Le Guépard » est ce qu'on appelle un incontournable, un film vous donnant foi dans le cinéma et gardant 40 ans après son pouvoir de fascination visuelle intact : ceux qui ne l'ont pas encore vu savent ce qu'ils leur restent à faire.
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    J’ai enfin pris le temps de regarder le chef-d’œuvre de Luchino Visconti tiré lui-même du best-seller éponyme de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, c’est d’ailleurs après la lecture du roman que j’ai senti l’urgence de regarder le film. Que dire du film sans répéter les louanges qui l’ont encensé au cours de 5 dernières décennies… Pas grand-chose sinon que le film est une adaptation somptueuse du roman portée par des acteurs au sommet de leur art et dirigés, dans des costumes et des décors fastueux, par un réalisateurs en état de grâce. Rien que la composition de Burt Lancaster en Don Fabrizio Salina vaut en soi le détour. Pour l’anecdote on peut même chercher dans la distribution Terrence Hill dans un second rôle, si vous le trouvez, bravo à vous tant il est méconnaissable en jeune premier. Sinon profitez du film qui malgré sa longueur prodigieuse et passionnant de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2014
    A chaque fois que le Guépard passait à la télé, j'en regardais une demi-heure au mieux, et c'était d'un ennui tel que je partais faire autre chose... Les années ont passé. Quelqu'un que j'aime beaucoup a fait une nouvelle traduction en français du livre de Lampeduza, alors je me suis collée à la lecture de ce livre, assez curieuse de voir si l'ennui serait le même, curieuse aussi de voir le boulot de traduction effectué. Le début n'est pas fluide, il faut quand même s'accrocher, mais en prenant mon temps le plaisir est venu. La suite s'arrondit, les points de vue mi-politiques mi-philosophiques sur un pays en mutation sont vraiment intéressants. Il y a aussi des bulles d'un humour un peu mélancolique, et un charme, fatalement suranné, mais prenant. Pour finir de manière assez poignante, mais toujours avec cette délicatesse dans la mélancolie. Du coup, j'avais hâte de revoir le film, en entier cette fois, ayant confiance en Visconti pour rendre parfaitement cet univers à l'écran. Et voilà que mon cinéma tout voisin, dans sa série des films cultes, projette le Guépard... En grand écran avec la magie de la salle obscure, c'était royal. Je n'ai pas été déçue. Tout est effectivement parfaitement rendu. Visconti n'a pas été au bout du roman, se contentant de pudiquement tourner la page alors qu'elle est encore glorieuse, en laissant juste couler une larme sur le visage du patriarche, du Guépard Burt Lancaster. Claudia Cardinale a peut-être été influencée par la mode BB de l'époque et en fait un peu trop dans la moue de poupée sensuelle se mordillant les lèvres, alors que l'héroïne du livre n'est que beauté lumineuse. Ce qu'elle est, en toute pureté et légèreté, dans "La fille à la valise"... Etaient-ce les consignes de Visconti ? Ce détail m'a gênée, mais c'est le seul. Pour le reste, c'est un plaisir, non dénué là encore de traits d'humour. J'y ai vu aussi les plus beaux tableaux de Manet, rendus vivants pour notre plaisir de spectateur. Visuellement, c'est d'une incomparable richesse. La lenteur ? Après le livre, on se rend compte que le tempo est parfait. En résumé, pour les réfractaires comme je l'étais à ce film, offrez-vous la lecture du livre pour enfin l'apprécier à sa juste valeur !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Somptueuse adaptation du roman de Lampedusa. Un roman dans lequel Luchino Visconti a probablement trouvé des résonances personnelles, lui qui est issu d'une illustre famille (lombarde). Quant à la Sicile, le réalisateur s'y était déjà intéressé quinze plus tôt en tournant La Terre tremble, documentaire néoréaliste sur la misère des pêcheurs. Autre style, autre classe sociale, autre époque... Au fond, les motivations biographiques et géographiques sont anecdotiques. Ce qui a certainement séduit Visconti dans le roman de Lampedusa, outre sa qualité, c'est son parfum de décadence, parfum que l'on retrouvera dans nombre de ses films comme une constante thématique et stylistique (Les Damnés, Mort à Venise, Violence et Passion...). "J'ai de la décadence un opinion très favorable", dira-t-il après Violence et Passion.
    Visconti peint ici le portrait d'un homme (le prince Salina) et le tableau de son milieu (l'aristocratie sicilienne) dans une période historique charnière (la seconde moitié du XIXe siècle, qui voit la bourgeoisie supplanter peu à peu la noblesse ancestrale). C'est le portrait d'un homme vieillissant mais lucide, qui s'adapte suffisamment pour préserver l'essentiel ("changer pour que rien ne change"), tout en faisant le deuil du passé et en ressentant une insondable mélancolie. Burt Lancaster confère à son personnage une élégance et une dignité incroyables, tout de raideur et de subtilité mêlées. Il est magnifique et touchant. C'est sûrement la plus belle prestation de sa carrière. Et l'une des plus grandes performances d'acteurs de tous les temps. À côté de lui, en opposition, Alain Delon et Claudia Cardinale incarnent parfaitement la beauté et la fougue de la jeunesse, ainsi que le renouveau sur le plan social et politique. Quant au tableau du milieu aristocratique, monde finissant, Visconti le restitue dans toute sa magnificence, comme un chant du cygne. La reconstitution est d'un luxe inouï. Chaque détail est soigné et le tout est magnifié par la photographie (couleurs sublimes) et la mise en scène (à la fois fluide et d'une grande qualité picturale). Point d'orgue de cette reconstitution : la longue scène de bal finale. Cette scène d'anthologie résume tout le film : la vieillesse croise la jeunesse, le faste côtoie le vulgaire (propos ironiques sur les "petits singes", plans sur les pots de chambre...). Les temps changent. La beauté d'antan commence à se corrompre. L'atmosphère devient étouffante. Et le prince Salina s'en va au petit matin, seul, vacillant légèrement dans la pénombre.
    Raffiné, intelligent, émouvant, contemplatif sans jamais être ennuyeux, Le Guépard n'a qu'un seul défaut : le doublage des voix en VO italienne, vraiment approximatif. Mais peu importe...
    Jimmyc
    Jimmyc

    159 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Mai 1860, Garibaldi et ses chemises rouges débarquent en Sicile pour renverser la monarchie des Bourbons de Naples et l’ancien régime, le Prince Don Fabrizio Salina (Burt Lancaster), sachant son temps dépassé par les évènements quitte Palerme, alors que son neveu Tancrède Falconeri (Alain Delon) rejoint les troupes de Garibaldi… D’abord chemise rouge, puis faisant partie de l’armée, le jeune homme désargenté succombe au charme de Angelica Sedara (sublime Claudia Cardinale ) la fille de Don Calogero, le maire de Donnafugata. Contre toute attente, le Prince Salina décide d’arranger leur mariage....Voici la plus belle réalisation de Luchino Visconti ,remportant la palme d 'or en 1963....Le cinéaste offre du rêve pendant plus de trois heures passant de l 'émotion à la poésie et en conservant une profonde grandeur à ses personnages ... .La scène de bal légendaire, la musique somptueuse de Nino Rota reste une expérience unique et il est bien difficile de s'exprimer sur une telle oeuvre sans souligner son coté complexe et compact ...Après avoir mis en scène le magnifique " Senso," qui retraçait la fin de l’occupation autrichienne dans la région de Venise,le cinéaste se pose au début des années 1960, en adaptant l' unique roman de Giuseppe Tomasi de Lapedusa,.....
    Sous le regard du maître " Le Guépard" déploie son récit dans un espace de deux années en cela même si en son centre les dès sont déjà joués ...Omniprésente mais toujours hors-champ ,la Révolution orchestre le récit sans jamais franchir le seuil de l’aristocratie, si ce n’est par l’intermédiaire de l'opportuniste neveu ,ne sachant jamais réellement se situer .. le Prince Salina deviendra peu à peu le témoin silencieux de cette réalité sociale en choisissant sa place dans le passé alors que Tancrède sera le symbole de l 'avenir Luchino Visconti décompose un monde ou la splendeur visuelle laissera place à la désolation ...L'oeuvre s'articule évidemment sur le comportement des personnages dont l’impossibilité de ne jamais choisir un camp reste révélateur sur une époque hélas encore présente de nos jours ....
    Enfin ,le cinéaste souhaitait Laurence Olivier pour se prêter aux traits du Prince Salina ,rôle finalement attribué à l 'immense Burt Lancaster dont il suffit simplement de regarder le jeu phénoménal pour comprendre que ce choix imposé est amplement magistral ..

    Une oeuvre homérique ...
    DenbroughX
    DenbroughX

    56 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    La beauté et la virtuosité avec laquelle Viconti filme tout, offre une émotion partiuclière, avec des thèmes abordés avec justesse : la noblesse, le temps, le changement, la viellesse, la mort... Et une chose des plus importantes chez Visconti qui démontre une nouvelle fois sa parfaite analyse de l'homme et de son évolution : la rupture ! Pourquoi les choses ont-elles changé à ce moment donner ? Burt Lancaster (à contre emploi) interprète impeccablement un Prince Sicilien respecté et adulé par ses pairs, et le couple Cardinal/Delon fonctionne à merveille ! Reste quelques longueurs, excepté dans la dernière séquence, la plus longue certes, mais la plus impressionnante et qui brasse des torrents de nostalgie et de mélancolie. La bande son du film, l'immortalise comme l'un des plus grands chef d'oeuvre de Luchino Visconti, jusqu'à résonner encore longtemps dans nos têtes une fois le film terminé.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 109 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Que dire, ou qu’écrire encore sur Le Guépard aujourd’hui, après presque cinquante ans d’analyses et de louanges en tous genres ? Face à un tel monument, chef-d’œuvre incontestable de Luchino Visconti qui rafla la Palme d’Or à Cannes, aucun mot n’est assez puissant pour décrire avec précision l’expérience ressentie. Si vous ne l’avez pas déjà contemplée, il est encore temps de poser les yeux sur cette fresque historique en forme d’élégie, d’une beauté dérangeante, aussi enivrante dans sa forme que passionnante dans son propos.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    Mou mou mou et mou! Si les costumes et la reconstitution sont évidemment les points forts du film, Delon est aussi mauvais et pénible que d'habitude, Lancaster passe devant la caméra de temps à autre histoire de justifier l'affiche. Les scènes dans les églises et de prières sont tellement redondantes qu'on a l'impression d'être à la messe. Je sais bien que cela fait partie de l'histoire et de la période du royaume des deux-Siciles mais bon.... C'est chi...... Le film en gagnerait avec une bonne grosse heure de moins mais bon, il est considéré comme un film culte, un chef-d'oeuvre. Moi perso je trouve qu'il a quand même un statut usurpé comme je le craignais en repoussant son visionnage depuis des années et des années.
    Estonius
    Estonius

    3 322 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2013
    Une fresque magistrale et d'une intelligence remarquable réalisée de main de maître. Une ambiance particulièrement bien rendue, des plans magnifiques et surtout une interprétation magistrale de Burt Lancaster qui crève l'écran. Les longueurs sont évitées (parfois de justesse) et la musique est magnifique. Certes on peut toujours chipoter et relever quelques défauts : L'interprétation trop légère d'Alain Delon, celle purement décorative de Claudia Cardinale, le cabotinage de Paolo Stoppa, ou les scènes de batailles peu convaincantes, le film n'en reste pas moins un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Ne jamais rester sur son spoil.

    C'est bien le genre de films qu'on peut assimiler à une fresque. Gros bloc de 3 heures, avec un contexte à la fois historique et politique particuliers, on suit ce prince, « Guépard », dans une Sicile d'antan, fraîchement libérée, vivre sous la métamorphose d'une Italie de plus en plus moderne.

    Il faut avouer qu'il est assez compliqué de se situer totalement les enjeux de l'histoire dès le début, et pendant une petite demi-heure je dois avouer que j'ai tâtonné. Et puis, d'un coup comme ça, ça m'a emballé.
    Il y a tout en fait : rarement une histoire aussi politique j'ai envie de dire m'a autant fasciné, suivie par ce prince, sorte de partisan du « c'était mieux avant » qui va refuser la modernité et l'imposition de l'Italie sur la Sicile, toute son évolution est aussi belle que significative, une mise en scène absolument sublime, les paysages de cette Sicile profonde, ces petits villages délabrés où tout le monde se prend « pour des Dieux » sont magnifiques, parfois ces petites touches d'humour qui, dans un film pareil, sont les bienvenues, des acteurs au sommet, évidemment un énorme coup de chapeau à Bruce Lancaster, découverte pour moi, prodigieux dans son rôle, bouleversant sur la fin...

    A ce titre il y a un lot de scènes qui m'ont énormément plu, bon évidemment la révolution au début, la rencontre Cardinale/Delon, la scène est très réussie, les deux scènes de dialogues entre Lancaster et Reggiani également, une vraiment excellente dans les dialogues (politiques en vérité) entre le Prince et Chevalley, très intéressante analyse du rapport de force Sicile/Italie, et politiquement c'est franchement pertinent (c'est là que le Prince dit « nous étions les Guépards »), et bien évidemment la (très) longue scène du bal, 45 minutes, à voir d'un côté ce bal mondain où sont encastrés Cardinale et Delon, lui qui comme le dit Concetta a « changé » par rapport au début (c'est bien Delon qui résume la tournure historico-politique du film en fin de compte, le révolutionnaire garibaldien pour l'indépendance de la Sicile qui va finalement rejoindre l'armée d?Italie et accepter et même promouvoir l'imposition), et à côté de ça le Prince, le Guépard, Lancaster, seul, qui ère devant cette nouvelle génération trop éloignée de lui, lui qui regarde ce tableau voyant un mourant sur son lit de mort et les témoins tristes à côté... Splendide ce moment. Et cette toute fin, lui s'enfonçant dans une petite ruelle sombre, suffisamment symbolique je pense.

    Bon tout un tas de scènes, mais ça reste un tout, l'ambiance, l'histoire, les enjeux, l'évolution (aussi quand on passe du jeune couple dans le palais magnifiquement décoré et plus tard le palais délabré, ah cette transition !), aussi triste que dénonciatrice, comme le père de Cardinale qui ne semble évidemment pas à sa place, sorte de gros beauf intenable et avide de pouvoir pas vraiment fait pour s'intégrer dans le milieu aristocratique, bon j'arrête de citer des points précis voilà un tout, une monumentale fresque de la part de Visconti. C'est en savourant des morceaux comme ça que l'on se dit qu'une Palme d'Or peut servir à quelque chose...

    Pour finir je dirais qu'en voyant ce film j'ai osé la comparaison (je l'ai trouvée sur Internet donc bon au pire je ne serais pas le premier à faire ça) avec le Parrain de Coppola, enfin pas dans son côté « mafieux » mais fresque, et surtout l'image même du héros, ce Parrain, Guépard, qui, malgré ses mauvaises tournures, intimide toujours, je veux dire à un tel point des monstres comme ça on en voit peu finalement, voilà. Bon sur la comparaison j'arrêterai là car sinon je serais amené à en privilégier et à descendre l'autre et ce n'est pas franchement le but ici...

    Bref donc ce Guépard est bien un grand film, un très grand film même, une petite demi-heure indécise passée et pendant 2h30 on retient son souffle, voilà c'est génial quoi, je me réduis à dire ça malheureusement mais il n'y a rien d'autre, passionnant (et pourtant me dire qu'un film de 3 heures sur l'histoire sicilienne des années 1850 me passionnerait autant, j'aurais émis de grosses réserves...), comme maintenant beaucoup de réalisateurs italiens de cette époque : premier film, coup de maître.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Techniquement le film est maitrisé de bout en bout, les décors et les costumes, les couleurs et la photographie sont magnifiques, la mise en scène efficace, le jeu d'acteur convaincant, mais les longueurs trop présentes et le manque de rythme m'ont amener à l'ennui et ne m'ont fait que modérément apprécier le film.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2013
    "Le Guépard" est le genre de films qui se regarde comme les œuvres d'art:"C'est beau à voir mais c'est chiant à en mourir!".Comment Visconti,qui a réalisé le vibrant "Rocco et ses frères",a pu fabriqué 3 ans après un somnifère pareil?!C'est très statique,la caméra ne bouge presque pas(à part de petits et lents travellings) et "Le Guépard" est composé essentiellement de LONGS plans-séquence où on voit des zombies(Lancaster et Delon en tête) immobiles en train de discuter de leurs affaires familiaux sur fond de chute de l'aristocratie italienne/révolution patriotique(rarement traité frontalement,excepté par une scène de guerre vraiment géniale).Film austère donc,manquant cruellement d'humanité!
    Regardez plutôt "1900",un film traitant des mêmes thèmes mais autrement plus viscéral!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2013
    Vu au cinéma il y a peu, j'ai découvert un film vraiment magnifique. Je ne peux que mettre 5 étoiles, il s'agit véritablement d'un chef d'oeuvre. Il faut vraiment savoir apprécier ce genre de film, y voir un coté artistique au lieu de chercher un film plein d'action.

    Les paysages de Sicile avec la musique de Nino Rota nous rappellent ceux présent dans les scènes du même endroits dans la trigolie "Le parrain".

    Les acteurs sont sublimes, Lancaster et Delon en rôles masculins et la charmante Claudia Cardinale, un trio extra.

    Pour les cinéphiles, ne passez pas à coté de ce chef d'oeuvre.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    Le passé d'Hollywood fourmille de films glorieux, entre autres, le Guépard, tableau délicieux de splendeurs italiennes. Une fresque historique, retraçant batailles, politique et mœurs d'époques au travers du regard d'un puissant chef de famille, le prince Fabrice, interprété si brillamment par Burt Lancaster. Famille de nobles aux figures multiples et uniques en chacune d'entre elles, avec bien sûr les amants Tancrède et Angelica au sommet. Ce couple est d'une force et d'une beauté telle qu'on en voit rarement dans l'histoire entière du 7ème art : on adore tous Tancrède, ça je ne la cache pas, pour les garçons on l'envie un peu quand même, et les filles qui ont vues le film doivent toutes en être éperdument amoureuse...quant à Angelica, c'est la créature de charme parfaite, c'est Esméralda, la grâce du corps et l'agilité féminine de l'esprit, oui nous autres on l'aime dès qu'elle apparaît en solo dans le grand salon luxueux des Salina. Filmant en plan large la quasi totalité du Guépard, Visconti instaure une dimension spacieuse aux scènes de chasses, aux fusillades dans les rues et surtout épique lors de la séquence intemporelle du bal. Les dialogues se révèlent très drôles durant une bonne partie du film, bien joués par des acteurs excellents, parfois théâtraux (Paolo Stopa). Cependant, le tragique se fait sentir à l'approche de la conclusion. La conversation entre Fabrice et Chevalley reste presque un morceau de bravoure, en paroles. Le Lion voit clair sur ce qui l'entoure, et flaire sa lente chute, jusqu'à ce qu'il en prenne doucement concsience (Burt Lancaster se transcende, en homme imposant fragilisé de l'intérieur, monarque de cœur indétrônable pourtant sur le déclin). Des décors magnifiques encadrent cette aventure passionnée, des majestueuses montagnes arides à la villa fastueuse en passant par les bâtisses de bas étages où rôdent chats et chiens. Mais comme le fait remarquer le prince avec une justesse si pure, ces paysages variés n'égalent en aucun cas la merveille qu'est le duo Alain Delon/Claudia Cardinale, clou du spectacle, et pour lequel je suis prête à revoir ce chef d’œuvre des centaines de fois. Sans oublier les mots si véridiques qui s'y épandent en masse.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2012
    En adaptant le best-seller de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, Luchino Visconti retranscrit à l'écran, plus qu'une opinion politique, la lente agonie d'un monde, la mort d'une époque face aux changements à venir, qu'ils soient bons ou mauvais, quelque soit notre place dans l'échiquier de la vie. En résulte une oeuvre sublime et crépusculaire, exigeante de par sa complexité et son rythme lancinant (soyons francs, il ne se passe pas énormément de choses à l'écran pendant ces trois heures), qui fascine par la beauté de ses images, dignes d'un tableau vivant, et par le faste de sa reconstitution, proprement hallucinante. Sans oublier bien sûr la présence presque fantômatique d'un Burt Lancaster impérial.
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