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    Le Guépard
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    186 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Burt Lancaster en félin germano-sicilien superbe et désabusé, mais aussi Paolo Stoppa ou Serge Reggiani, tout à fait dans leur rôle, beaucoup plus que le couple Delon - Cardinale, qui sont pour moi largement en dessous. Et puis le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, j'ai failli dire la fresque.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Le Guépard, avant d’être la Palme d’Or du Festival de Cannes 1963, est un excellent roman de Lampedusa, mort peu de temps après la fin de son livre. Adapté par cinq scénaristes, il aurait du être fleuve et épique.

    Pour le côté fleuve, c’est rempli, avec trois très longues heures, dont 45 minutes pour la scène du bal, qui les méritait au vu du roman. Le gros problème du film, c’est évidemment cette lenteur, qui plonge le spectateur d’aujourd’hui dans une torpeur proche de l’endormissement constant. En effet, aussi bien réalisé qu’il soit, le film a sacrément mal vieilli, malgré un duo excellent d’acteurs. De plus, il ne résiste pas aux multiples visions, surtout que plus je le revois, plus je m’aperçois que tout ce qui a attrait au Guépard éponyme n’est plus du tout dans le film, et que beaucoup d’ennuyeuses libertés sont prises. En restent des scènes fantastiques, comme celles du duo Burt Lancaster – Serge Reggiani, excellent et des grands décors magnifiques et majestueux.

    Dommage que comme la majorité des blockbusters (car oui, c’est un peu l’ancêtre d’un blockbuster), il vieillit mal et se ringardise peu à peu.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2011
    Luchino Visconti réalise ici l'une des plus grandes fresques jamais tournées sur l'histoire de l'Italie au dix-neuvième siècle en Sicile. Il faut signaler que la Sicile n'appartenait pas à l'Italie au début du long-métrage, cette oeuvre rapporte son unification à ce pays. Ainsi, on peut constater avant la guerre du temps de Garibaldi que les aristocrates dominaient cette île et dépensaient l'argent à foisons dans des châteaux luxueux. Visconti montre que le patriarche incarné par Burt Lancaster veillait à l'intérêt de sa famille mais également à ses plaisirs autrement dit comme dans tous les royaumes, une poignée de gens s'amusaient et priaient quand d'autres vivaient dans la misère. On assiste ainsi à la fin d'un monde, celui de l'aristocratie, remplacé par la bourgeoisie. Les bourgeois qui avaient bâti leurs richesses sur leurs commerces commençaient à acheter tous les terrains et tous les objets de grande valeur, Visconti montre également leur snobisme quand ceux-ci tiennent tellement à obtenir du sang noble. Alain Delon incarne le neveu du prince Salina, un opportuniste qui épouse la fille d'un très riche bourgeois incarnée par Claudia Cardinale. Le réalisateur montre la différence des classes sociales, affichant des caractères coincés chez les aristocrates et spontanés chez les bourgeois. Mais plus qu'une fresque, le long-métrage montre un homme charismatique et séduisant incarné par Burt Lancaster qui sent la fin de son règne approcher et qui l'accepte en organisant des compromis divers mais le réalisateur italien désire surtout afficher la solitude de cet homme qui se voit vieillir et qui ne trouve plus de goût à la vie contrairement aux jeunes pleins de vie et de fêtes. La scène dans laquelle il pleure qui s'en suit par une invitation à danser par sa belle-nièce donne une émotion forte au long-métrage. Un film qui n'hésite pas à montrer les horreurs de la guerre ni les pensées politiques des Siciliens par rapport à l'Italie. Un scénario riche et dense, une musique grandiose signée Nino Rota, une réalisation soignée, un grand acteur, "Le guépard" appartient à la catégorie des chefs-d'oeuvre du cinéma, un film distillant tous les sentiments humains, l'amour, la jalousie, la violence, la haine et la mélancolie. Un film grandiose, un rôle en or pour Burt Lancaster!
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2012
    En adaptant le best-seller de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, Luchino Visconti retranscrit à l'écran, plus qu'une opinion politique, la lente agonie d'un monde, la mort d'une époque face aux changements à venir, qu'ils soient bons ou mauvais, quelque soit notre place dans l'échiquier de la vie. En résulte une oeuvre sublime et crépusculaire, exigeante de par sa complexité et son rythme lancinant (soyons francs, il ne se passe pas énormément de choses à l'écran pendant ces trois heures), qui fascine par la beauté de ses images, dignes d'un tableau vivant, et par le faste de sa reconstitution, proprement hallucinante. Sans oublier bien sûr la présence presque fantômatique d'un Burt Lancaster impérial.
    DenbroughX
    DenbroughX

    56 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    La beauté et la virtuosité avec laquelle Viconti filme tout, offre une émotion partiuclière, avec des thèmes abordés avec justesse : la noblesse, le temps, le changement, la viellesse, la mort... Et une chose des plus importantes chez Visconti qui démontre une nouvelle fois sa parfaite analyse de l'homme et de son évolution : la rupture ! Pourquoi les choses ont-elles changé à ce moment donner ? Burt Lancaster (à contre emploi) interprète impeccablement un Prince Sicilien respecté et adulé par ses pairs, et le couple Cardinal/Delon fonctionne à merveille ! Reste quelques longueurs, excepté dans la dernière séquence, la plus longue certes, mais la plus impressionnante et qui brasse des torrents de nostalgie et de mélancolie. La bande son du film, l'immortalise comme l'un des plus grands chef d'oeuvre de Luchino Visconti, jusqu'à résonner encore longtemps dans nos têtes une fois le film terminé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Adaptation à haut risque d'un des plus grands chef-d'oeuvre littéraire du XXe siècle, reconnaissons que le pari de Visconti est plus que réussi. Le Guépard est un régal pour les yeux, mais aussi pour l'esprit, grâce à ces phrases inoubliables politiquement très orléanistes mais que ne renierait certainement pas un marxiste (ce qui est logique, le concept de lutte des classe ayant été inventé par Guizot, bourgeois orléaniste français, et repris par Marx). En dehors de l'étalage de confiture, je peux également souligner que formellement, à part évidemment Barry Lindon, et, sans doute, les Duellistes, une oeuvre cinématographique aura rarement approché d'aussi près et restitué aussi justement la beauté solennelle de peinture européenne classique. Enfin, atout supplémentaire, le Guépard est porté par un trio d'acteurs en état de grâce, qui tiennent tous le rôle de leur vie : l'américain Lancaster plus aristocrate que jamais, Delon à la fougue garibaldienne et Claudia Cardinale à la beauté animale et arriviste : ma-gni-fique, voilà un film qui fait honneur au 7e art.
    Lord LYNDON
    Lord LYNDON

    19 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    Un des plus beaux films de l'Histoire du cinéma que cette fresque d'une splendeur, d'une beauté plastique et d'une intelligence rarement égalées avec en prime l'inoubliable scène du bal qui dure une heure. Palme d'or méritée à Cannes malgré quelques longueurs.

    La version longue italienne est à préférer ne serait-ce que pour la scène de bataille beaucoup plus longue.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2010
    Une copie neuve éblouissante , dont la qualité est visible dès les premières images de la propriété du Prince de Salina ; alors je ne vous dit pas combien resplendit la scène du bal, et comment nous émeut la dernière ( première ?) larme qu’écrase Fabrizio. Tancrede dit en premier qu’il faut que tout change pour que rien ne change. Mais une autre phrase clé est peut-être que le temps des chacals va succéder à celui des lions et des guépards. Que ces thèmes sont encore modernes : se sentir entre deux mondes et bien ni dans l’un ni dans l’autre.
    Et surtout la description de la façon dont Salina prend conscience que lui aussi va disparaître, et d’autant qu’il a organisé la « suite » en rattrapant un tournant de l’histoire en faveur de sa dynastie.
    Revoir le face à face avec Reggiani. Savourer l’entrée de Claudia pour le premier diner ou le trio final d’invitation à danser une mazurka, convertie en valse. Un miracle de couleurs, de reparties, de jeux de miroirs ( encore !), la fanfare quand la famille princière rentre en ville : le Parrain 2 est là tout proche.
    FESTIVAL LUMIERE 2010 - 3
    Flo M
    Flo M

    17 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Certes c'est un film un peu long et légèrement ennuyant mais je me suis laissé prendre par l'histoire. Un classique dans ce genre!
    NinaMyers
    NinaMyers

    6 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2024
    Tout a été dit sur ce film, je l'ai revu sur Netflix, images somptueuses, musique, interprétation, lyrisme. Ma définition du chef d'œuvre :beau pour l'œil et l'esprit, spectacle et reflexion (histoire politique, sociale version marxiste :la bourgeoisie remplace la noblesse)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2007
    Ce film adapté d'un roman de Lampedusa, un grand classique de la littérature italienne a reçu la palme d’or en 1963 et est considéré comme un chef d’œuvre par beaucoup de cinéphiles au même titre que Les Damnés. On y retrouve le sens esthétisme poussé du réalisateur dans les décors prodigieux, des costumes flamboyants et la plus part des scènes apparaissent comme des tableaux vivants. Mais on peut y regretter que le côté trop académique de la mise en scène peut empêcher d' apprécier le film pleinement dans son esthétisme. Pour ceux qui n’ont pas encore vu ce grand classique, je conseille plutôt de lire le synopsis avant le visionnage pour ne pas se trouver perdu comme moi au début du récit car l’action est situé dans le contexte d’un événement historique important de l’histoire de La Sicile, connu sous le nom d'expédition des Mille mais méconnus pour les incultes. Ainsi le film commence lorsque Garibaldi, un homme politique italien débarqua le 11 mai 1860 à Marsala avec ses Chemises rouges pour rattacher l'île au royaume d'Italie naissant. La Sicile (qui était sous la tutelle du roi d’Espagne mais l'aristocratie locale jouissait d'une réelle autonomie) alors se souleva et se rallia à la cause unitaire italienne. Le point de vue du film est donc celui du comte Salinas qui voit inexorablement son monde s’effriter sous ses yeux et sent bien que les choses ne seront plus jamais comme avant ... Dans sa réflexion, le film est peut être beaucoup moins percutant que Les Damnés mais Burt Lancaster en prince Salina y est fabuleux. Alain Delon convaincant, Claudia Cardinale est éclatante par sa beauté et la scène finale du bal est inoubliable.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chef d'oeuvre où Luchino Visconti prend le temps d'entrer dans l'intimité des personnages, de flâner dans la campagne sicilienne, de se fondre dans les silences. Burt Lancaster offre une incarnation magistrale et inoubliable dans le role de ce prince qui assiste avec tristesse au début du déclin de ce pouvoir raffiné et implacable des Nobles, mais qui, paradoxalement, y participe d'une certaine manière, dans une sorte de suicide assumé. Le Guépard c'est aussi la découverte de la belle Claudia Cardinale, le charme d'Alain Delon, l'incroyable scène de bal finale, la sublime photo de Giuseppe Rotunno et la fantastique musique de Nino Rota. Une oeuvre plastiquement irréprochable. Le film est aussi l'histoire du déclin de l'aristocratie et l'avènement de la bourgeoisie, une symphonie tragique balayée par le grand souffle de la mort (Burt Lancaster dans les dernières scènes est ahurissant), film sur le destin des êtres, des peuples et des sociétés. Une fresque monumentale et ambitieuse, dominée par le regard félin de Burt Lancaster. Un chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2011
    Je me considère plutôt comme étant bon public et je mets rarement en cause les films unanimement considérés comme des chefs-d’œuvre mais pour moi le Guépard est un film assez décevant. Le rythme est incroyablement lent et les qualités soporifiques du film se font vite voir. En version doublée française, les voix et les dialogues ainsi que le travail technique au niveau de son se révèle catastrophique. On pardonne aisément la postsynchronisation pas très bien réussie car elle est courante de le cinéma italien de cette époque, en revanche on pardonne moins des dialogues si plats qui permettent au film d’avoir quelques scènes pompeuses d’anthologie. Le scénario est faible et propose peu de rebondissements sur une durée de 3H, imaginez un peu. Mais son plus grand défaut et de absolument rien expliquer, aussi faut-il maîtriser l’histoire de l’italien et particulièrement de la Sicile pour comprendre ce qui se passe. C’est dommage car par là même on ne comprend pas vraiment les motivations des personnages et on est empêcher de rentrer dans le film. Le Guépard contient tout de même des choses positives. La musique de Nino Rota est excellente et les plans de Visconti sont parfois très beaux, comme une série de tableaux. La reconstitution est très réussie, que ce soit au niveau des costumes ou au niveau des décors. Enfin bref, Le Guépard, malgré certaines qualités a été pour moi un petit voyage au bout de l’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Le plus proustien (avec Mort à Venise) des films des films de Visconti. Très beau, très grand.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2011
    Mon cinéma proposait une retrospective européenne, et Le Guépard était proposé dans une version restaurée de 3h25. L'occasion était trop belle, je n'ai pas hésité une seconde à choisir ma place.
    Peut-être était-ce le fait de le découvrir au cinéma, mais en tout cas pendant plus de 3 heures j'en ai vraiment pris plein les yeux... Le Guépard est l'une des oeuvres les plus sublimes visuellement qu'il m'ait été donné de voir. La qualité de la photo est grandiose, l'esthétique est à pleurer! C'est vraiment la première chose qui frappe, mais alors quand s'ajoute à cela une mise en scène des plus belles, ca devient du bonheur à l'état pur. J'ai vraiment pris une de mes plus grandes claques visuelles, Visconti a atteint des sommets dans l'art de la réalisation. Il sait filmer les scènes intimes à la perfection, tout comme les rares scènes de guerre et les scènes en extérieur. Travellings, plans séquences, gros plans... Tout y est, c'est une démonstration, un exercice de style.
    L'histoire est passionnante. On y suit la déchéance de la noblesse et la montée en puissance de la petite bourgeoisie, sous fond de révolution garibaldienne, une époque qui m'a toujours intéressé bizarrement. On y suit un aristocrate nostalgique, interprété par l'excellentissime Burt Lancaster, qui constate la fin d'une époque, qui marque la fin de certaines valeurs qui seront enterrées à jamais pour laisser place à des nouvelles, en contradiction totale avec les anciennes. Dans son propre entourage, c'est son neveu (Alain Delon) qui incarnera ces valeurs nouvelles, avec toute la traîtrise et le caractère lunatique qui va avec. Delon est génial dans ce rôle. Claudia Cardinale, elle, incarne la fille du petit bourgeois, celle qui se verra accéder au sommet. Le casting est génial, à noter aussi les présences de Serge Reggiani et de l'envoûtant Terence Hill dans un petit rôle intéressant.
    Le Guépard est un film au fond passionnant, une fresque historique menée de main de maître et un véritable coup de génie. Je soulignerais également la belle partition de Nino Rota et surtout, pour moi un des points forts du film, la qualité des dialogues. Ils sont superbement écrits, le spectateur a vraiment l'impression d'assister à un grand film intelligent, ces dialogues respirent l'inspiration et l'intelligence. Une oeuvre titanesque, un film qui ne fait que confirmer mon amour du Cinéma, celui avec un grand C.
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