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chrischambers86
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3,0
Publiée le 29 avril 2011
La renaissance des superproductions à grand spectacle devait surtout avoir lieu à Hollywood, grâce à la mise au point du Cinèmascope, qui donnait à l'ècran une dimension jusque là inconnue! C'est donc en 1953 - au moment ou l'inspiration biblique revient en force à Hollywood - que la très sexy Rita Hayworth fait son entrèe dans la fantaisie orientale sous les traits de la superbe "Salomè", dans la version de William Dieterle! Le scènario reprend avec malice le rècit religieux où l'on y voit les premiers chrètiens, on n'y voit même Jèsus avec les intrigues politiques de palais! La danse des sept voiles de Hayworth dans le final face à un Charles Laughton en souverain libidineux restera pour longtemps une scène d'anthologie! Un pèplum romain kitsch mais fort agrèable à regarder, notamment pour sa distribution de rêve (Rita Hayworth, Stewart Granger, Charles Laughton, Judith Anderson, tout ça dans un même et seul film)...
Un péplum biblique plutôt que spectaculaire. Plus intime sur la religion. Une version aussi plutôt salvatrice car à la fin Salomé réfute ce meurtre pour aimer dans la paix son romain.
C'est un passage du nouveau testament arrangé à la sauce hollywoodienne avec une magnifique Salomé qui curieusement n'arrête pas de tourner les talons pour fuir. La fameuse scène de danse des 7 voiles, chère à de nombreux peintres, vaut dans un genre diffèrent celle de Debra Paget dans le ''Tigre du Bengale/tombeau indu''. Jean-Baptiste est complètement raté, il tient des propos sages avec un air illuminé et une voix violente, Tibère n'a aucune présence, Ponce-Pilate ridicule finit un peu mieux qu'il a commencé, Hérode est trop Charles Laughton, Hérodiate totalement irréelle tant elle est caricaturale . Heureusement Rita Hayworth sauve le film par sa présence étincelante bien que Dieterllé aurait encore pu mieux en tirer partie. Stewart Granger n'apporte absolument rien au scénario, il l'embrouille plutôt mais n'est pas responsable. Drôle de film, qui devrait être refait car les années 50 à Hollywood avaient besoin de grands réalisateurs pour se dégager de tout effet de mode du moment. Dieterlé est tombé dans ce travers, il manquait sans doute de moyens financiers et de grandeur.
Alors que les péplums étaient à la mode à Hollywood dans les années 50, William Dieterle réalise sa version de l'histoire de Salomé, princesse aux nombreux charmes qui est ici amoureuse d'un officier romain alors que le pays est secoué par les dires de Jean le Baptiste, annonçant la venue du Messie, ce qui n'est pas au goût de tout le monde. Si le scénario du film n'est pas exceptionnel et que les décors sont devenus kitchs avec le temps, on se laisse tout de même prendre par l'histoire qui réserve de belles surprises d'autant que le casting est particulièrement soigné. En effet, entre Rita Hayworth en Salomé, Stewart Granger en romain qui épouse la cause des chrétiens et Charles Laughton en roi Hérode libidineux, on est bien servis. Et puis la scène de la danse de Salomé devant le roi fait toujours son petit effet plus de 50 ans après la réalisation du film.
Un péplum un peu kitch peut-être sous certains aspects,mais qui respecte tous les codes du péplum, bref un très bon péplum. Certains trouveront que 5 étoiles c'est peut-être beaucoup, mais que dire devant la sublime Rita Hayworth.... Sinon un bon divertissement qui ravira les fans des péplums et de Rita Hayworth.
Après le succès de "Samson et Dalila" (1949) de Cecil B. De Mille qui relança la mode des Peplums bibliques à Hollywood le producteur Harry Cohn veut concurrencer ce dernier avec sa star Rita Hayworth dans le rôle titre, adapté de la pièce éponyme "Salomé" (1893) de Oscar Wilde. Malgré un casting prestigieux le récit ne captive pas et reste trop sage, pas assez dense, sans panache et prend des libertés inouïes autant avec les saintes écritures qu'avec l'Histoire. Ce peplum reste plaisant mais reste aussi un divertissement inoffensif qui n'a que les qualités de ses ambitions, exposé sa star et en faire un film à sa gloire. Site : Selenie
Autant vous prévenir tout de suite : il n'y a rien de grandiose à attendre de cette "Salomé" qui paraît aujourd'hui quelque peu désuette. Toiles peintes assez peu convaincantes, manque évident de grandeur et de moyens... Par ailleurs, il serait tout de même un peu sévère de limiter le film à ces simples aspects. Il demeure en effet un assez bon divertissement, plutôt réussi en ce qui concerne les costumes et nous offrant tout de même un casting pour le moins imposant (Rita Hayworth, Stewart Granger, Charles Laughton et Judith Anderson, rien que ça!), rendant au final les 90 minutes tout à fait supportables, et ce malgré une fin pour le moins ridicule (Ah Hollywood!) Dispensable donc, mais honnête.
Film de 1953, classique d'Hollywood avec au moins trois grands acteurs de l'époque dans les principaux rôles Rita Hayworth, Stewart Granger et Charles Laughton. C'est aussi d'une inspiration biblique qui est une grosse hérésie dans la pure tradition catholique. Salomé est citée dans Marc sans aucun rapport avec la fille d'Hérodias qui elle y est appelée juste: la fille d'Hérodias. Salomé signifiant paix est une disciple qui est la mère de deux apôtres. Le film est plein de quiproquos, d'attitudes d'intolérance et de hargne peureuse sauf en ce qui concerne le héros spoiler: qui est chrétien sans même le savoir avec un aperçu des évangiles à travers Jean Baptiste et Jésus que l'on ne voit pas de face. Et pour les besoins du film Jean Baptiste insiste lourdement dans ses critiques du roi et de la reine il est joué par un Alan Badel surprenant dans son attitude quasi mystique. Les acteurs paraissent tellement dans leurs rôles, car ce sont de bons acteurs, que cela donne une dimension comique à l'ensemble en plus de tout les quiproquos qui en font presque une farce plus ou moins macabre. Aussi en considérant les différents aspects il reste agréable à suivre comme un récit d'aventures rocambolesques avec un fond chrétien farfelu, et en cela entre mauvais pour ses dénies et détournements bibliques et bien, aussi pour son message général, je dirais qu'il est moyen.
Niveau des décors et des costumes, plus kitschs tu crèves la gueule ouverte dans une décharge. Bon autrement niveau fidélité des "Ecritures", c'est pas ça non plus car on tente de faire passer Salomé pour une gentille très très gentille qui veut juste défendre l'honneur de sa maman mais sans faire de mal à personne. Pas de scènes d'action non plus mais bon malgré tout, on n'ennuie pas. Ca se suit facilement et sans la moindre prise de tête (bizarrement ça devient une qualité!). Stewart Granger, Charles Laughton, Judith Anderson jouent des personnages hyper-caricaturaux et c'est minimum syndical pour tout le monde excepté pour la belle Rita. Très beau moment d'anthologie d'ailleurs quand elle exécute la "Danse des sept voiles". Un péplum de l'intéressant mais surestimé William Dieterle qui n'est pas resté à juste-titre dans les mémoires.
Je ne connais pas la véritable histoire de Salomé, mais les vieux péplums m'intriguent souvent surtout que dans ce film il y a la splendide et magnifique Rita Hayworth.
L'histoire est bonne, l'intrigue est intéressante, mais le tout est kitsch à fond.
Décors en carton, fonds d'écrans, une histoire romanesque avec pleins de clichés, les dialogues semblent n'être que des textes récités (la faute à la vf peut être), une histoire d'amour hollywoodienne sans aucune subtilité.
Le film réussi à être tout juste divertissant.
Bref heureusement que la belle Rita est la (d'ailleurs le film arrive encore à se vendre grâce à elle) un grand moment quand elle se met à danser.
Ce péplum n'est pas plus tarte que bien d'autres. Certes, Saint Matthieu et Saint Marc disent bien que c'est la fille d'Hérodiade, Salomé par conséquent, qui remet à sa mère la tête de Jean Baptiste sur un plateau. Mais dans le genre farfelu on a vu pire. C'est ainsi que dans "Hérodiade" l'opéra de Massenet il y a un duo amoureux entre Jean Baptiste et Salomé. Les acteurs sont bons. Rita à trente cinq ans est magnifique et fait briller ses talents de danseuse de formation dans la danse finale des sept voiles. Stewart Granger en version originale a une belle voix de baryton. Dans le rôle d'Hérodiade on reconnait douze ans après la méchante Mrs Danvers du Rébecca de Hitchcock. Jean Baptiste est par moments trop illuminé et trop politisé mais son rôle de précurseur du Christ est bien souligné. Le sermon sur la montagne final conclut bien l'affaire. Ponce Pilate est pépère et fait de l'humour involontaire quand il dit que son nom sera rapidement oublié. Quant à Charles Laughton il est remarquable de modération et de justesse pour montrer le trouble et les faiblesses d'Hérode. Le technicolor n'est pas trop criard. Les décors et costumes sont bien adaptés. Les mouvements et prises de vues sont bien dirigés par le metteur en scène germano-américain qui ne se lance pas dans des effets spéciaux hors de ses moyens. Film à voir à mon avis.