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Votre avis sur Kundun ?
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Julien D
A la fois très sobre dans son écriture et visuellement spectaculaire, ce petit biopic du Dalaï-Lama revenant sur sa fuite du Tibet lors de l’invasion chinoise ne bénéficie certes pas un d’un scénario que Martin Scorsese maitrise à la perfection mais lui permet une approche, autre que ses habituelles frasques mafieuses, du rapport entre la religion et la violence. Au-delà du spiritualisme et du message humaniste qu’il dégage, ce drame historique a deux gros atouts majeurs : La bande originale composée avec virtuosité par Philip Glass et la prestation très posée de Tenzin Thuthob Tsarong qui se montre très impliqué dans son interprétation de son propre grand-oncle. Les magnifiques paysages montagneux ont pour la plupart été tournés au Maroc mais la justesse de la reconstitution des décors et la beauté de la photographie qui les sublime font aussi de Kundun un film d’une qualité graphique indéniable.
Le second et dernier film à l'international sur l'évocation passé du jeune dalaï-lama, superviseur himself de sa biographie sainteté incarnation de plusieurs vénérables Buddha, c'est pas mal, mieux que sept ans au Tibet, sur l'alpiniste autrichien nazi, un ami non moins recommandable.
Cette réalisation est plus esthétique que son homologue, la mise en scène se veut représentative de sa pensée philosophique, la non-violence et donc une forte portée politique, une désapprobation face à Mao Zedong, l'entrée de ses troupes imposant les lois martiales telle que l'on connaît de l'histoire Sino-tibétaine, période tourmentée.
La religion n'a de place dans cette nouvelle Chine communiste, c'est comme ça que furent les prises de position, interagissant sur sa décision de fuir vers l'Inde, par peur de représailles dans son ultime rencontre avec le dirigeant chinois, une nouvelle terre d'exil s'annonce actuelle.
Un cinéma qui se veut de montrer ce cadre peu idyllique à l'égard de l'ancienne société archaïque tibétaine des lamas, les instructives vielles coutumes d'un autre âge encore pratiqués au 20ème siècle et considérées comme révolus face à l'avancée plus incisifs de l'armée chinoise.
On ne peut déplorer dans les conquêtes historiques que des morts, les exactions seront inévitables quand c'est la guerre, ne soyons pas naïf.
La vision de l'inaccessible ancien Tibet fermé fut tourné au Maroc, une carte postale sablée, pensant à la philosophie véhiculée dans le film submergé de sagesse malgré la fatalité perdante défaitiste du 14ème divinité et son clergé impassible.
Apprendre l'humilité pour les critiques acerbes au parti pris, n'équivaut à l'agressivité prétentieuse effrontée qui ne représente le bouddhisme en rien et sa cause qu'il défend, à méditer ces commentaires après visionnage apaisé.
Cette réalisation est plus esthétique que son homologue, la mise en scène se veut représentative de sa pensée philosophique, la non-violence et donc une forte portée politique, une désapprobation face à Mao Zedong, l'entrée de ses troupes imposant les lois martiales telle que l'on connaît de l'histoire Sino-tibétaine, période tourmentée.
La religion n'a de place dans cette nouvelle Chine communiste, c'est comme ça que furent les prises de position, interagissant sur sa décision de fuir vers l'Inde, par peur de représailles dans son ultime rencontre avec le dirigeant chinois, une nouvelle terre d'exil s'annonce actuelle.
Un cinéma qui se veut de montrer ce cadre peu idyllique à l'égard de l'ancienne société archaïque tibétaine des lamas, les instructives vielles coutumes d'un autre âge encore pratiqués au 20ème siècle et considérées comme révolus face à l'avancée plus incisifs de l'armée chinoise.
On ne peut déplorer dans les conquêtes historiques que des morts, les exactions seront inévitables quand c'est la guerre, ne soyons pas naïf.
La vision de l'inaccessible ancien Tibet fermé fut tourné au Maroc, une carte postale sablée, pensant à la philosophie véhiculée dans le film submergé de sagesse malgré la fatalité perdante défaitiste du 14ème divinité et son clergé impassible.
Apprendre l'humilité pour les critiques acerbes au parti pris, n'équivaut à l'agressivité prétentieuse effrontée qui ne représente le bouddhisme en rien et sa cause qu'il défend, à méditer ces commentaires après visionnage apaisé.
Kundun est un film mineur dans la carrière de Scorsese. D'un sujet pour le moins passionnant, le réalisateur n'arrive qu'à tirer un long métrage ennuyeux et manichéen (les méchants chinois contre les gentils tibétains). Néanmoins, le savoir faire du réalisateur et le plaisir de suivre le destin d'un sage emblématique du monde moderne font passer la pilule.
Magnifique ce film.
Scorsese, catholique pratiquant, étale à nouveau sa fascination pour le monde spirituel dans cette biopic sur le Dalaï Lama se concentrant sur la jeunesse de ce dernier. Il en émane une sorte de magie, d'harmonie quasi divine, comme si le film tendait vers la même pureté recherchée par les moines bouddhistes.
L'un des principaux intérêts du film, dans un premier temps, demeure dans la prise de recul de Scorsese à l'égard du Dalaï Lama. Il ne le représente pas sous l'angle sacralisé et dogmatique de cette religion, au contraire, il dépasse toute conception thaumaturgique dans le but de montrer l'enfant qui se cache derrière cette entité élevée au rang de réincarnation céleste par ses pairs. Un enfant dont la vie sera sacrifiée sur l'autel de la dévotion, lui ôtant ainsi tous les plaisirs de la jeunesse, chaque jouissance ayant été remplacée par des responsabilités lourdes de conséquences. Comment l'enfant a-t-il vécu ce changement radical de statut? C'est toute la question de ce film, qui se penche également sur la confrontation entre un pays apôtre de la non-violence et de la spiritualité, et son antithèse limitrophe, la chine communiste, conquérante et irréligieuse de Mao.
Un pur moment de cinéma, qui puise entre autre sa force dans le splendide thème musical de Philipp Glass.
Scorsese, catholique pratiquant, étale à nouveau sa fascination pour le monde spirituel dans cette biopic sur le Dalaï Lama se concentrant sur la jeunesse de ce dernier. Il en émane une sorte de magie, d'harmonie quasi divine, comme si le film tendait vers la même pureté recherchée par les moines bouddhistes.
L'un des principaux intérêts du film, dans un premier temps, demeure dans la prise de recul de Scorsese à l'égard du Dalaï Lama. Il ne le représente pas sous l'angle sacralisé et dogmatique de cette religion, au contraire, il dépasse toute conception thaumaturgique dans le but de montrer l'enfant qui se cache derrière cette entité élevée au rang de réincarnation céleste par ses pairs. Un enfant dont la vie sera sacrifiée sur l'autel de la dévotion, lui ôtant ainsi tous les plaisirs de la jeunesse, chaque jouissance ayant été remplacée par des responsabilités lourdes de conséquences. Comment l'enfant a-t-il vécu ce changement radical de statut? C'est toute la question de ce film, qui se penche également sur la confrontation entre un pays apôtre de la non-violence et de la spiritualité, et son antithèse limitrophe, la chine communiste, conquérante et irréligieuse de Mao.
Un pur moment de cinéma, qui puise entre autre sa force dans le splendide thème musical de Philipp Glass.
Sans être la plus grande réussite de Scorsese, cette évocation de la jeunesse du quatorzième Dalaï Lama n'en reste pas moins passionnante et respectueuse, mise en scène avec sobriété, dôtée de plus d'une reconstitution soignée et d'une très belle bande originale.
Kundun est loin d’être le film le plus connu de Scorsese. Néanmoins, cette biographie de l’actuel Dalaï Lama de son enfance à son exil en Inde est passionnante. La réalisation est vraiment superbe avec des plans magnifiques, mention spéciale aux génériques de début et de fin. Les paysages sont splendides, la reconstitution, en particulier les costumes, est très soignée. La bande son est quant à elle aussi irréprochable que l’aspect visuel du film. Aucun reproche à faire sur la forme, les acteurs sans être inoubliables incarnent bien leur personnage. Dommage que Scorsese se fasse prendre au piège d’un manichéisme trop présent avec notamment la scène ou Mao est filmé avec une musique digne d’un gros plan sur Dark Vador. La morale est tout de même sauve si l’on ferme les yeux là-dessus. Kendun reste en tout cas une biographie intéressante sur un homme méconnu.
Une belle petite histoire trés bien mise en scéne par Scorsese qui pour combler le manque important de rythme du scénario nous pond des plans de toute beauté.Tout ca est souligné par la justesse des acteurs.
Comme beaucoup de film de Scorsese, la forme est bonne, que ce soit le cadre historique, les décors, la photographie, la mise en scène...mais sur le fond c'est un peu creux, il manque une intrigue. Ici, il aurait était intéressant de parler un peu plus des moyens déployer par le dalai-lama pour contrer l'invasion chinoise. Ainsi, bien que le film traine en longueur, il nous éclaire bien sur la situation tibétaine et le fossé culturelle qui sépare la Chine communiste et matérialiste du Tibet spirituel qui rend tout compromis impossible et met bien en avant la naïveté religieuse (la non-violence) des dirigeant tibétain face à leur ennemi. C'est le principal intérêt du film, car le coté purement religieux, le bouddhisme tibétain, est bien trop abstrait pour être abordé au cinéma.
Le 13ème Dalaï Lama est décédé et la recherche de la 14ème incarnation du Dalaï Lama est en cours. Plusieurs lamas se rendent chez un petit enfant pour vérifier s'il reconnaît certains objets du Dalaï Lama. Ils emmènent le garçon et sa famille à Lhassa. Le réalisateur Martin Scorsese a créé un film de qualité mais la nécessité de suivre l'histoire est peut-être trop difficile à surmonter. Les acteurs jouent leur texte de manière détachée. Il y a une impression de stérilité et d'absence d'émotion dans le film. Il serait peut-être préférable que Scorsese envisage de réaliser un documentaire sur le Dalaï Lama car avec ce film c'est comme prier fidèlement devant l'écran. Le film peut susciter un certain intérêt mais il ne constitue pas une expérience visuelle convaincante. L'histoire n'est pas assez intéressante et de toute façon je pense qu'il y a de meilleures façon de la raconter...
Un film long, ennuyeux avec une histoire incomplète. Un Scorsese à éviter, si vous voulez voir un film sur le bouddhisme regardez Le vénérable W. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5
Kundun, 1998, de Martin Scorsese. Dommage que cette œuvre, un peu trop étirée en longueur, manque de rythme et de souffle, comme si l’auteur était ligoté par la personnalité du Dalaï Lama et confit dans le respect. Certes, la vie, de l’enfance à l’exil en 1959, en passant par l’invasion du Tibet par Mao, de la quatorzième réincarnation de Bouddha, est bien montrée, la reconstitution historique est parfaite (décors, costumes etc.), mais on ne va jamais au delà d’un travail biographique, sorte de compilation discrète et froide, en (très belles) images. Or, la stature, le charisme et la force des enseignements prodigués par le Dalaï Lama, tant redouté des Chinois pour son intouchable puissance spirituelle, méritaient peut-être autre chose qu’une énonciation de faits dans un beau documentaire sans flamme. Trop de sobriété (hors l’aspect visuel magnifique) pour un homme porteur de tant d’humanité et de spiritualité ?
"Kundun" biographie lente du 14eme dalaï-lama, est une sorte de mix entre "Le dernier empereur" de part le rythme et de "7 ans au Tibet" de part le sujet. Scorsese réalise la sa fable philosophique à lui et même si la religion reste l'opium du peuple on ne peut que défendre le bouddhisme : religion respectueuse, pacifique, belle, rêveuse, naïve, enfantine, et idéologique forcément, et aussi carrément cool de part le côté de la réincarnation. Scorsese raconte la même chose que Jean Jacques Anneau quelques mois plus tôt mais met tout son savoir faite pour les 20 dernières minutes sublimes, enchaînement parfait de plans magnifiques et magnifiés au possible, a la photographie et aux couleurs parfaites, aux angles inattendues, et aux messages et métaphores subtiles et sensibles, Scorsese n'avait jamais filmé aussi bien que dans ces 20 dernières minutes de film, chaque plans est magique!
Et on se souviendra de tous ces tableaux de sables superbement mis en valeur!
Et on se souviendra de tous ces tableaux de sables superbement mis en valeur!
Film mineur pour Scorsese. Le grand problème de Kundun est que le cinéaste livre une hagiographie de son personnage sans jamais offrir un véritable point de vue. La première partie, retraçant l'enfance et la formation du Dalaï Lama est à ce titre totalement illustrative. L'intérêt renait un temps lorsque le scénario donne enfin un enjeu à l'histoire avec l'invasion chinoise mais Scorsese n'est pas plus percutant sur cette partie et ne dit au fond pas grand chose. Le film est sauvé par son style et sa direction artistique. Bien qu'apparemment antinomiques, la zénitude bouddhiste et la signature visuelle punchy de la mise en scène du réalisateur s'accordent plutôt bien. Le cinéaste réussit encore quelques grandes images de cinéma, comme lors du cauchemar du Dalaï Lama, où l'on voit celui-ci entouré de dizaines de corps de moines qu'un long mouvement de grue nous dévoile peu à peu jusqu'a former une immense tâche rouge sang.
Cette histoire sur la quatorzième réincarnation de Bouddha, et sur son exil pour cause d'invasion communiste mise en scène par Martin Scorsese (1998) se regarde avec intérêt et plaisir, mais j'ai trouvé que le métrage comportait plusieurs longueurs auxquelles nous a pas habitué le metteur en scène de "Casino" ou de "New York, New York". Tenzin Thuthob Tsarong et Gyurme Tethong, de par leur performance inégale, ne parviennent pas selon moi à rendre ces longueurs plus attrayantes. Cela dit, on est loin du navet.
Je retourne voir le dernier empereur moi. De tres belles images qui occupent l'oeil cela dit.
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