Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 septembre 2010
Merveilleux, bouleversant, (très) émouvant, nous faisant découvrir la foi bouddhiste, une page de l'histoire tibétaine. La musique est extraordinaire, vous l'aurez compris, j'adore ce film, il m'a bouleversé, je ne peux le revoir ( ou même entendre la musique ), sans avoir la larme à l'oeil. Extraordinaire !
Scorcese voulait faire un pied de nez au cinéma hollywoodien et c'est une réussite. Il instaure des codes bien à lui, nous communique un humanisme comme on n'a pas l'habitude d'en voir, choisi les meilleures ambiances possibles et d'envoutants décors... C'est beau sans être niais, je ne regrette qu'une chose c'est de ne pas avoir découvert ce film plus tôt. J'en ai encore une poussière de sentiment dans l'oeil.
le "Kundun" de Martin Scorsese est totalement déconcertant,de la part d'un réalisateur si habitué à magnifier la violence,le voir empoigner le récit du 14ème dalaï-lama,symbole de paix et de plénitude,a quelque chose d'incongru.Pourquoi pas après tout,lui l'intéressé des questions religieuses.Le Bouddhisme est assurément une religion peu commune,inadéquate dans le monde moderne,mais défendant des valeurs ancestrales,respectueuses des hommes et de la place de chacun.Scorsese choisit donc une mise au scène au diapason de cette non-violence,éthérée,métaphorique,contemplative. Ce qui pose problème,c'est la lenteur extrêmement rebutante.Il ne se passe quasiment rien durant 130 minutes.Très peu de dialogues.Les 3 interprètes du dalaï-lama à 5 ans,12 ans,et adulte sont peu habités par la force du symbole.De belles images du Tibet(tournées au Maroc),mais sans réelles significations.Par contre,réussite de la musique,zen et atmosphérique.Ne cherchez pas,le sujet est inadaptable au cinéma,sauf sous une forme plus épique,comme "le Dernier Empereur".L'échec le plus cuisant de la carrière de Scorsese,qui retournera d'ailleurs bien vite à ses thèmes de prédilection.
Nous avons ici une très belle réalisation visuelle et très bonne également au niveau de l'interprétation. Scorsese fait ici un film politique plus que mystique si l'on veut comparer avec 7 ans au Tibet. Il est toutefois très intéressant
Je n'ai vraiment pas du tout accroché à ce film, très éloigné de tout ce que Scorcese avait fait auparavant. L'échec sans appel le poussera à revenir à son cinéma, mais en attendant, "Kundun" reste son plus mauvais film, le seul film de Scorcese que je ne peux supporter. Et pourtant, je n'ai rien contre le thème principal du film. C'est juste que "Kundun" ne m'a pas du tout branché.
“Kundun” qui signifie “la Présence” est le nom donné au quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso. C’est aussi le titre le nouveau long-métrage de Martin Scorsese qui a souhaité en faire un biopic de sa naissance dans une famille paysanne jusqu'à son exil en Inde, en 1959. Sans vouloir être concis dans sa description, le film donne surtout une vision spirituelle de l’émanation du bodhisattva de la compassion. Comment un enfant de deux ans a la lourde charge d’être assimilé à une divinité et doit faire preuve d’autorité disciplinaire et politique ? Réalisé sans guest et mis en scène sobrement, “Kundun” est une œuvre singulière dans la filmographie de Scorsese. Le cinéaste ne s’engouffre d’ailleurs jamais dans un mélo-religieux. Introspectif et détaché à la fois, “Kundun” se ressent plus qu’il ne se raconte, bien que parfois il est vrai, les longueurs manquent de portée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La vie du 14e Dalaï Lama au travers de la caméra de Scorsese. Si ce dernier concocte quelques plans de toutes beautés et sublime de très beaux paysages et décors son film ne décolle jamais vraiment. Biopic linéaire et sobre, jamais ennuyeux, il n’arrive que trop rarement à faire assimiler le souffle de l’histoire. Reste l’histoire d’un enfant devenu leader politique et acceptant ce qui semble être son destin. Ça n’est pas une chose est sure le moins bon film de son auteur, mais c’est peut être le plus anecdotique.
Après avoir enflammé Las Vegas avec "Casino", Martin Scorsese décide en cette fin de décennie 1990 de revenir à un cinéma intimiste, comme il l'avait fait auparavant avec "La dernière tentation du Christ". Sauf que cette fois le résultat est nettement moins brillant et son évocation de l'histoire du quatorzième Dalaï-Lama ne restera pas dans les annales de sa filmographie. Certes, le spectateur peut compter sur une photographie de qualité ainsi qu'une superbe partition du grand Philip Glass. Mais au milieu de ce décorum soigné manque la pierre angulaire de l'entreprise, à savoir son auteur, si bien que l'on peine à reconnaître ce qu'il pourrait y avoir de Scorsese là-dedans. Et peu à peu une impression émergé durant le visionnage ; celle que cette escapade longue et lente aurait pu être faite par n'importe qui. Un film sans doute utile sur les plans politique et historique, sur le plan de la carrière de Scorsese absolument pas.
La mise en scène Scorsesienne est comme toujours impeccable mais surprend beaucoup vis à vis de l'histoire qu'elle illustre, à savoir celle du quatorzième Dalaï Lama, de sa naissance à son exil du Tibet. Pour faire simple, je dirai que le seul et unique élément à m'avoir fait apprécier le film, c'est la réalisation. Le rythme est extrêmement bien soutenu de sorte à ce qu'on ai quasiment pas le temps de s'ennuyer malgré, je trouve, une superficialité scénaristique assez dérangeante.
En fait, je n'ai jamais vraiment pu m'identifier au personnage du Dalaï Lama ni de véritablement comprendre les enjeux qui l'entourent. J'ai eu l'impression de me retrouver devant un produit bridé (sans mauvais jeu de mot), sans véritable souffle épique ou émotionnel, une fresque un peu trop froide pour un sujet pourtant tellement humain.
Néanmoins, n'étant à la base pas tellement intéressé par le sujet, je dois dire que le fait d'avoir tenu deux heures devant prouve qu'il s'agit d'un film intéressant, à la photographie magnifique et aux mouvements de caméras superbes.
Un film donc mineur de Scorsese mais non dénué d'intérêt.
Kundun est un film dont il est difficile de comprendre l’intention, mais pas de deviner qu’il a beaucoup divisé. Production américaine avec un casting complet d’acteurs amateurs locaux, on peut comprendre qu’il a été réalisé "avec le soutien et la coopération du dalaï-lama", mais à quoi sert-il au juste ? À part qu’il fâche la Chine et fait une biographie (compressée) d’un grand homme de son siècle, on voit mal quels intérêts il vise, et il ne respire pas particulièrement la grande inspiration personnelle du réalisateur.
C’est dommage car Kundun est un triomphe de l’ambiance, et je ne suis pas des seuls à remarquer combien la musique de Philip Glass et la photographie de Roger Deakins vont bien ensemble. En tant qu'adepte des valeurs bouddhistes, j'ai essayé de voir l'œuvre à travers ce prisme et ça n'a pas été décevant : les dilemmes constants imposés par la politique chinoise sur un gouvernement tibétain qui doit concilier compassion et subsistance sollicitent une énergie calme et constante qui recouvre tout le visionnage. Ce grand apaisement général dissimule par ailleurs les motivations moins claires ayant mené à sa genèse.
Un film compliqué pour des raisons politiques évidentes, avec un vulgaire partis-pris (les gentils tibétains sont envahis par les méchant chinois dirigé par une caricature de Mao) heureusement relative (passage ou Kundun dit que le Tibet doit beaucoup changer). Si l'on passe par dessus cela, le principal défaut du film est le vide qui accompagne chaque scène traditionnelle tibétaine. L'image que l'on en retient est simpliste et ne nécessitait pas ces 2 interminables heures à l'esthétisme réussi mais à la spiritualité absente.
Film atypique dans la filmographie de Martin Scorsese, que l'on connait mieux pour ses films de gangsters, mais cohérent quand au thème récurrent de la spiritualité dans son oeuvre cinématographique, Kundun est un beau film. Retraçant la vie du 14e Dalai Lama de son enfance jusquà son exil en Inde après l'invasion de Tibet par la Chine, le film met en lumière la culture tibétaine emprunt de spiritualité et la religion bouddhiste, peu connues dans le monde occidental. On retrouve évidemment la style de réalisation de Martin Scorsese, plus sobre qu'à son habitude, qui en tire un récit intéressant de bout en bout. Le rythme n'est bien sur pas particulièrement trépidant avec quelques longueurs se font sentir mais l’intérêt est maintenu grâce à la réalisation élégante et à l'interprétation des acteurs. Un Scorsese que certain considéreront comme un des films les moins marquants mais probablement un des plus personnels du réalisateur