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Plume231
3 876 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 14 mai 2016
Dernier film de Richard Thorpe, réalisateur très prolifique dont l'efficacité a permis de compenser une totale absence de personnalité et qui donc pouvait faire de bons films à la condition que le scénario soit bon. "The Last Challenge" (je préfère oublier le titre français idiot !!!), qui en plus pompe énormément à l'émouvant "La Cible humaine", a un scénario qui n'est guère original et donc en conséquence est un film qui n'est guère original. Le jeune blanc-bec qui veut affronter le vieux shérif capable de buter n'importe qui en trois secondes qui s'est rangé des voitures... pas vraiment une nouveauté... Reste que les personnages sont assez bien développés, le film n'hésitant pas à prendre son temps pour cela et à ajouter une bonne dose d'ambiguïté ; ce qui est tout à son honneur. Et puis Glenn Ford et la sublime Angie Dickinson, qu'on aimerait bien aussi avoir pour petit amie énamourée, assurent point de vue talent et charisme. Par contre, les deux séquences, de surcroît entièrement inutiles pour l'intrigue, où les indiens sont présentés comme sentant mortellement mauvais, alcooliques qui passent leur temps à chercher du whisky, mauvais guerriers, mauvais tireurs, c'est du racisme pur et dur. Et il est impossible de ne pas se sentir très embarrassé en les regardant. Un western crépusculaire, qui sent bon la fin d'une période et pas seulement parce que c'est le dernier film d'un réalisateur qui a fait sa carrière tout au long de l'Âge d'or hollywoodien mais aussi parce que les Peckinpah, Leone et Cie commençaient sérieusement à se distinguer, qui a ses grandes qualités, par le biais des acteurs et des personnages en fait, mais qui pêche un peu trop sur le reste pour rester marquant.
Le propos n’y paraît pas car l’intrigue est plutôt mince. Mais c’est un western psychologique qui nous happe. L’homme a vu dans ce jeune la possibilité de recommencer à zéro. Mais y a-t-il cette possibilité dans le monde impitoyable des cowboys ? Le destin de ces hommes est imperturbablement de tuer ou de se faire tuer. Toute la question est là. J’ai trouvé ce film très intéressant.
Formidable, Richard Thorpe a réalisé plus de 100 films parlants de valeurs inégales et achève sa carrière, à plus de 70 ans sur son plus beau western. Il y a mis tout son talent et surtout toute son expérience de vieux briscard (au sens militaire). Pour commencer, il a choisi le thème westernien par excellence : le duel au colt, puis la vedette : Glenn Ford, un immense comédien, en plus mon cow-boy préféré. Comme présence féminine : Angie Dickinson, l’inoubliable Feathers de’’ Rio Bravo’’ toujours aussi belle et aussi bonne actrice à 36 ans . En rôle secondaire: Jack Elam ,sans conteste le numéro un du genre qui fait ici un festival. Ce n’était pas gagné d’avance avec des acteurs en fin de carrières mais tout est réussi : les mythes, les évocations, l’ambiance particulière, le cadre (intérieurs et extérieurs) , un passage fort drôle avec les indiens et un parcours psychologique sans failles. Il n’a même pas sacrifié au happy end pour aller au bout de son propos. Merci Richard Thorpe pour tous vos films d’aventures qui ont parsemé de rêves ma jeunesse.
Le Pistolero de la rivière rouge (ridicule titre français) se laisse regarder pourtant il faut se rendre à l'évidence c'est un western extrêmement fade réalisé par un Richard Thorpe très peu inspiré ; en voyant ce type de western on comprend mieux que le genre ait lassé les spectateurs surtout qu'à la même période sortaient des films plus ambitieux tel que La Horde sauvage de Peckinpah.
Pas du grand spectacle .... mais c'est l'époque où l'on analyse plus les psychologies des personnages. Se faire un nom , et après ? Glenn Ford se revoit dans ce prétendant au titre de meilleur tireur. Leçon de morale qui tourne court.... Angie en potiche ... Oubliable.
Un des nombreux westerns de Glenn Ford avec le réalisateur Richard Thorpe plutôt meilleur dans les films "historiques" (Ben Hur, Quentin Durward, Les Chevaliers de la Table ronde ...). Ce western est des plus classiques et manque d'entrain. Chat Everett est un beau jeune portant son révolver d'une façon originale et tire comme un éclair. Glenn Ford est vraiment fatigué mais tire lui aussi encore très vite. Angie Dickinson est sans couleur et semble aussi fatiguée. Les autres acteurs ne comptent pas et sont seulement des figurants. Un meilleur scénario aurait peut-être donné un meilleur résultat.
Richard Thorpe, homme de cinéma prolixe qui a accompli de nombreux films d’action et d’aventure dans les années 40/50, réalise en fin de carrière le western « Le Pistolero de la rivière rouge » (titre original beaucoup plus évocateur : « The Last Challenge »). Pendant 1h45, j’ai eu l’impression d’être devant un tableau noir où le maître explique son mode d’emploi pour réaliser un western testamentaire : duels au pistolet, tricheur à la table de poker, duel à la carabine, femme de petite vertu repentie, méchant vénal, jeune pistolero qui veut se mesurer à l’ancien, dames du saloon qui s’écharpent, Indiens alcooliques et sans grande malice…, j’en passe et des meilleures. Glenn Ford, comme à son habitude, est convaincant dans ce rôle de shérif vieillissant excédé de devoir descendre ceux qui veulent se mesurer à lui. Chad Everett s’en sort bien. Angie Dickinson est un peu transparente. Et Jack Elam, l’archétype du salaud, est incontournable pour une telle histoire. Grosse maîtrise et excellent sens du découpage de la part de Richard Thorpe, mais le rendu trop est trop scolaire, trop convenu, trop prévisible… Et le « poor lonesome cowboy » qui conclue le film a fini par m’achever !!! Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).