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Felipe Dla Serna
20 abonnés
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3,5
Publiée le 1 décembre 2011
Même si parfois est un peu énervant lorsque l'empreinte de la religion (mais pas seulement) se présente d'une façon si brutal, ce film n'est pour autant pas moins émouvant. Ca prend à la gorge surtout sur la deuxième partie. Plain de poésie et de mystère. Très bien réalisé et interprété, celui ci n'est pas un film militant sur l'homosexualité, c'est, avant tout, un sur notre société étriquée, mais pas tant que cela finalement... A voir
Il y a certains films qui vous touchent plus que d’autres. Même s’ils ne sont pas totalement réussis. C’est le cas de Contracorriente. Premier film péruvien (mais à capitaux européens pour l’essentiel) de Javier Fuentes-Leon avec les défauts d’un premier film. Mais c’est fait avec le cœur, voir avec les tripes, et cela se sent. Le thème l’emporte ici sur la forme. Quoique. Le film brasse une quantité de thèmes universels. En premier lieu celui de l’identité sexuelle. Comment elle est assumée (ou pas), par soit avant tout, et par les autres. Mais il s’agit surtout ici d’une histoire d’amour. Belle, déchirante, forcément tragique et impossible... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Une histoire d’amour entre deux hommes, toute simple mais dans un milieu inhabituel et pour le moins réactionnaire. Beaucoup d’émotions, de sensualité aussi tout au long de ce premier long-métrage de Javier Fuentes-León. Les choix imposés par le poids des « traditions », et le questionnement sur le respect des identités de chacun émeuvent. Les deux protagonistes sont remarquables. C’est un premier film avec quelques faiblesses mais qui ne manque pas de panache et d’un certain courage. http://cinealain.over-blog.com/article-contracorriente-88858989.html
une évocation de l'acceptation dans un environnement hostile et du deuil impossible d'un amour caché venant hanter le présent. Le souvenir, les remords, la souffrance intérieure sont bien retranscrits, l'évènement clé du récit passe trop inaperçu. En plus d'une belle lumière et photographie, C. Mercado offre une prestation saisissante dans cette étude de caractère subtile et délicate.
Dans un pays latin où le conservatisme et la religion occupent une place de choix, cette jolie histoire d'amour contrariée, pudique, assume son rythme et son ton en offrant au spectateur une jolie partition aussi charnelle que poétique. Quelques scènes cèdent au bon sentiment mais l'ensemble l'emporte grâce aux acteurs naturels et à la beauté des paysages de ce petit port qui semble oublié.
Miguel va être papa. Miguel aime aussi un autre homme. Miguel est perdu entre deux désirs. Le thème de Contracorriente est simple, mais la situation est inextricable vu le contexte social. Le film de Javier Fuentes-Leon se déroule en effet dans un petit village du nord du Pérou, en bord de mer, au sein d'une communauté ultra conservatrice et machiste où la notion même d'homosexualité est taboue. Film sur l'identité sexuelle et le poids des conventions, Contracorriente vaut surtout pour son intensité psychologique et ses portraits d'individus obligés à des choix douloureux. Le mari et l'amant, mais aussi l'épouse, qui est loin d'être une figure secondaire. La tentation est grande de juger le film à partir d'un prisme européen, sans tenir compte des mentalités de ce bout de terre péruvien, et de le trouver trop timoré dans ses partis pris. Mais il est tout de même indéniable que le film manque d'ampleur et d'ambition et progresse selon un schéma facile à anticiper. Tout en lui reconnaissant des qualités de mise en scène charnelle et poétique.
un beau film sobre évitant avec brio les clichés.Le scénario est malin les acteurs campés avec brio cette fable sans jamais tombé dans la critique de la religion. ca fait plaisir de voir un film péruvien traité ce sujet tout en finesse
Le World gay cinéma revient avec une énième variation sur le thème des difficultés d'être homo ! Après les cowboys, les rabbins, les palestiniens/israéliens, les différents pères de familles, voilà le pécheur brésilien sympathique, jeune et athlétique (sinon le film n'existerait pas, cela va de soi) qui se pointe avec son village archaïque ! la partie onirique du film est assez douteuse, à chaque instant j'avais peur que ça devienne gore et que l'autre garçon apparaisse en zombie..... rien de bien nouveau...
intéressant ce film ou l'on découvre une communauté de pêcheurs très cathos en Colombie , microcosme au sein duquel arrive un artiste qui séduit le beau pêcheur....et la tragédie se met en place . tout est simple rustre , on est au plus près du sujet avec un onirisme qui n'aurait pas déplu à Bunuel ! un film qui vient sans doute à point en Colombie et qui ici est un bon témoin de l'évolution de la société ou de l'obscurantisme des croyances
J'avais sélectionné Contracorriente en espérant un dépaysement, un voyage, une histoire, quelque chose d'inoubliable... Mais je dois dire que j'en ressort déçu. Tout d'abord, le résume n'est pas complet... Il n'est pas spoilé que de dire que Santiago part beaucoup trop tôt et que le voyage escompté est un amour entre la vie et la mort... Sachant cela, je n'aurais pas eu la même approche. Bref, on exploite les traditions religieuses au maximum sur la répression amoureuse et on développe des personnages réactionnaires. Rien de bien nouveau en soit dans les films gays alors, car le thème est vu et revu. Puis, j'ai trouve que l'on s'étale un peu trop longuement sur des points qui mériteraient qu'une scène ou deux... A oublier !
Ce que j'ai aimé: la façon de filmer, au plus près: les visages, la transpiration, ce que Miguel veut dissimuler à tous, son "secret". Ce village où chacun sait tout sur son voisin où chaque action est jugée et la religion, bien sûr..... La mer est là, à nos pieds, on est à l'autre bout du monde.... J'ai eu du mal à accepter cet amant, dont on ne sait trop, s'il est bien réel ou bien s'il est seulement "rêv" ??? L'hypothèse d'un "amant imagin" est séduisante et crédible, elle expliquerait mieux que Miguel mène de front sa vie d'époux, bon père et de membre actif de la communauté religieuse. Ce qui me gêne, c'est que je n'ai pas "ressenti" cette culpabilité. Au contraire, j'ai trouvé que les différentes facettes de sa vie,étaient vécues par lui, sans trop d'interrogations,seulement avec dissimulation, due à la peur du jugement des autres.... Du coup j'ai vu un personnage peu attachant et plutôt cynique... revendiquer tardivement d'assumer "celui qu'il est, en vérit". L'épouse elle, a tout d'une "sainte femme". À la fin, le village est partagé; entre soutien et incompréhension.
"Contracorriente" fonctionne sur le schéma classique cher à "Brokeback Mountain" :spoiler: amour gay, l'un assume pas l'autre / coming out forcé / intolérance / mort , le tout dans un univers exclusivement machiste (Brokeback vous avez dit Brokeback ?). Ce qui ajoute à l'originalité de ce film spoiler: est la mort prématurée d'un des amants, et son retour en fantôme. . Certains font un parallèle avecspoiler: "Ghost" . Mais là où spoiler: Patrick Schwayze prenait vraiment les traits d'un fantôme, on ne sait pas dans le cas présent si nous sommes dans un film semi-fantastique ou si cette apparition est le fruit de l'imagination du personnage principal. Ce drame psychologique semi fantastique est en tous cas une réussite. Beauté des images, beauté de l'histoire d'amour, beauté des amants. Difficile de rester de marbre. Contrarriente touche enfin à la grâce, grâce à sa fin poignante, de celles qui font les films dont on se souvient. Dans le genre romance gay, son dénouement est le plus émouvant que j'ai vu avec Brokeback (oui, toujours lui), Call Me By Your name, Beautifull Thing ou encore Week-end.
Un très beau film sud américano-européen avec des acteurs très crédibles, des paysages péruviens magnifiques et surtout un scénario prenant, original et très bien construit! Beaucoup d'émotion et de simplicité sur un thème pourtant difficile à traiter sans tomber dans le banal ou le voyeurisme. Bravo!