Surprenante comédie qui parle d'un sujet pu commun, pas franchement facile d'accès sous un angle comique. Et pourtant, on se marre vraiment, même si la complicité des 2 acteurs laisse parfois à désirer. Des situations bien pensées, des répliques bien placées, une dose d'émotion, et des seconds rôles en place et on accouche d'une très bonne surprise.
Ah, voilà une bonne comédie des années 1990 qui traite un sujet surprenant et jamais traité au cinéma ! Enfin ! On attendait ce film avec impatience, il y a eu même une pétition pour pousser le scénariste à écrire cette histoire incroyable et inoubliable ! Voilà ce qui arrive quand un art comme le cinéma est produit (en grande partie) par la télé et le souci de faire passer le film à 20h35 sur TF1 ou W9 !
Pathos, n, m : ton pathétique excessif, dans un discours, un écrit ou... un film.
Dans un monde tel que le nôtre il est tout juste déraisonnable de se reproduire, certains continuent quand même, par pur égocentrisme, par ennuie ou par folie douce.
On s'ennuie, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Impossible de ressentir quoi que ce soit en voyant ce couple prêt à tout pour avoir un enfant. Il y aurait pu y avoir des moments vraiment drôles, mais l'humour reste au placard. Il y aurait pu y avoir de vrais moments de tendresse, ou de tristesse, et là aussi le spectateur reste sur sa faim. Seul moment remarquable, le malaise pour les soixante ans du père de famille, bourru, sans filtre, s'étonnant que ses enfants le craignent alors qu'il est insupportable. Bref, une folle envie de faire autre chose que de regarder ce film.
Ça commençait bien, les 2 protagonistes sont beaux, sympas, et ils jouent bien leur rôle, mais l’histoire s’enlise dans son obsession, pour ne plus intéresser personne. Ce qui explique également la triste note des autres spectateurs… Next !
Vu un peu par dépit comme Pirates des caraibes 4. Pas du tout entendu parlé de ce film. Et pour cause. C'est totalement raté. Ce qui aurait pu être une comédie sympathique et pétillante sur un thème plutôt sérieux, se solde par une énième comédie poussive et sans saveur. Pas de mise en scène, pas de scénario, les dialogues sont pathétiques, l'humour tombe à plat. Les voix off sont insupportables. Du coup les acteurs sont totalement en roue libre. Olivia Bonamy est vraiment mauvaise (comme Zoé Félix, je ne la supporte pas...). Cornillac fait du Cornillac. L'heure de gloire est terminée pour lui apparemment. Marianne Denicourt et François Vincentelli (grrr) s'en sortent le mieux mais rien de bien transcendant. Bref, ni fait ni à faire. Pourtant les deux premiers films de Bernard Jeanjean n'étaient pas si mauvais que ça (J'me sens pas belle, J'veux pas que tu t'en ailles). Juste une folle envie...de ne pas y aller...c'est ce que je vous conseille...
Le postulat de départ était bien sympathique, la bande-annonce laissait augurer d'une comédie assez rafraîchissante... Seulement, au final, "Une folle envie" se révèle un brin décevant. J'insiste sur le "un brin" car la première partie du métrage est intéressante, voire drôle (le repas chez les beaux-parents qui tourne autour du Kamasutra). Mais, le bât blesse lorsque l'autre couple, qui n'arrive pas à avoir d'enfants non plus, fait son apparition. S'ensuit une série de passages vaguement ennuyeux (le summum étant atteint lors de la berceuse au piano... J'ai bien failli quitter la salle à ce moment-là). Les comédiens s'en sortent bien, surtout Cornillac qui révèle une fois de plus son potentiel comique et... émotionnel (voir sa réaction lorsqu'il surprend sa fiancée se déshabillant devant sa webcam). Mais... je m'attendais à rire, voire seulement sourire, un peu plus.
Yann et Rose sont jeunes, ils s’aiment et veulent avoir un enfant. Neuf mois plus tard… toujours aucun bébé à l’horizon. Ils font alors preuve de beaucoup d’imagination et essayent tout…et n’importe quoi. Enfin surtout n’importe quoi. Seulement voilà, à tellement vouloir être trois, est-ce qu’ils ne risquent pas de finir tous seuls ? Quelques scènes amusantes mais le film peine à convaincre sur la longueur et n'évite pas la lourdeur de certains gags. Reste un couple Clovis Cornillac/Olivia Bonamy assez attachant mais qui ne suffit pas à faire décoller le film.
Pas déplaisant mais dispensable et vite oubliée, une comédie française qui oublie une fois de plus d’être drôle, se contentant d’être vaguement touchante par moments. Quelques sourires tout au plus.
Typiquement le genre de films que je n'aime pas. Et pourtant, j'ai eu un certain plaisir à le regarder. Pas pour le montage proprement affreux. Ni pour le scénario, totalement éculé, prévisible, et pompé sur des films beaucoup mieux réussis tel que le très bon "9 mois". Ni enfin pour les performances d'acteurs : on ne peut pas dire qu'Olivia Bonamy et Clovis Cornillac brillent par leur performance en la matière. Heureusement, Martin Lamotte remonte un tout petit peu le niveau dans ses rares apparitions.
Mais de toute cette macération, sort un jus un peu frais et léger qui, même si c'est très décousu et peu savoureux, est plutôt agréable sur l'instant. Mais on l'oublie aussi vite qu'on l'a vu. Et c'est peut-être mieux ainsi d'ailleurs. Une performance pour un film d'à peine 1h20 de sembler aussi long lorsqu'on le regarde....
Peut-être encore moins drôle que « La Croisière », j'ai nommé « Une folle envie ». Ce n'était pourtant pas gagné : Bernard Jeanjean l'a fait. Je suis d'ailleurs étonné de voir le cinéaste du plutôt sympathique « J'me sens pas belle » tomber aussi bas. Mise en scène inexistante, situations ridicules, dialogues apparemment écrits par les enfants de 8 ans du réalisateur. D'ailleurs, ce dernier ne cesse de répéter que le film s'inspire de son expérience : désolé mon Nanar, mais si tu t'inspires de ton vécu pour nous offrir des spectacles indigents, non seulement je n'en ai rien à foutre, mais surtout ne le fais plus ! L'ennui finit d'ailleurs par être total, et il faut bien l'arrivée du couple bien joué par Marianne Denicourt et François Vincentelli pour que le film trouve quelques vagues moments de grâce. Quel dommage d'ailleurs de ne pas avoir écrit un scénario sur eux plutôt que sur l'épouvantable duo Clovis Cornillac - Olivia Bonamy, qui livrent chacun une de leurs plus mauvaises prestations (et Dieu sait s'ils n'ont pourtant pas tourné que dans des chefs d'oeuvres)... Bref, sans être vraiment vulgaire, c'est d'une grande bêtise, sans aucun rythme et surtout presque jamais drôle : cela fait beaucoup pour une présumée comédie... A fuir !
Troisième réalisation de la part de Bernard Jeanjean qui s'est attelé à une comédie dramatique sociale en s'inspirant de son propre vécu. Lui et son épouse (Martine Fontaine qui officie en tant que scénariste) ont connus pas mal de déboires pour avoir un enfant, ils se sont inspirés de leurs nombreuses mésaventures pour pondre une comédie au combien navrante (et qui heureusement ne dure que 80 minutes). Une folle envie (2011) commence assez maladroitement, avec en guise d'amuse-gueule, une animation en CGI (la course des spermatozoïdes vers l'ovule) où le manque de finesse ne fait que craindre le pire quant à ce que nous réserve la suite du film. Prévisible et redondant, le film ne prend jamais, pire, les acteurs principaux, en plus de se ridiculiser s'avèrent extrêmement mauvais, à commencer par Clovis Cornillac. Ils enchaînent les situations toutes plus gênantes les unes que les autres, on en vient même à avoir de la peine pour eux. Nos zygomatiques restent figés malgré les vaines tentatives du réalisateur, on s'ennuie ferme !
Un beau ratage humoristique. Malgré une réalisation enlevée et des acteurs enjoués, "Une folle envie" fait un flop monumental. Les gags sont lourds, maladroits, sans saveur. Même Clovis Cornillac est en dedans, son jeu sonne atrocement faux. Le tournant sulfureux que le film aurait pu prendre est à deux reprises soigneusement évité, ce qui est bien regrettable car c'est là que se trouvait le salut.