Le film nous surprend à nous montrer une icone du cinéma sous un angle plus méconnu que la star que l'on connait dans des papiers glacés de son époque. Curtis a su nous dévoiler, grâce à un scénario bien écrit, l'actrice instinctive et tourmentée qu'elle était, et ses relations aux autres, habitées par le doute incessant. Michelle Williams sait "être" Marilyn" à l'écran, et on se régale de la voir crever l'écran, et prendre toute la lumière au fil de scènes superbes. Je trouve cependant que l'histoire reste quelquefois trop consensuelle, et c'est un témoignage d'admiration sans beaucoup d'égratignures à la légende qu'on nous sert là. Le film est à voir néanmoins.
Film bien agréable qui m'a transporté dans cette époque et cette atmosphère "so british" . Certes ce n'est pas un biopic en tant que tel car la pèriode est très courte mais dans cette semaine on cernes néanmoins parfaitement la personnalité fragile et torturée mais aussi son côté pétillant et gamine , les deux très touchant. J'ai parfaitement perçue cette félure et je plainds les hommes qui sont tombés réellement amoureux d'elle . Ils ont vraiment du souffrir . Malgré sa gloire , son succés immense et son talent elle m'a vraiment fait pitié. Faudrait que je regarde un film d'elle mais à priori je ne la trouvais pas super ressemblante , elle avait le visage moins rond et était plus jolie non? A vérifier donc ... Reste que j'ai trouvé le jeu excellent sinon ça ne m'aurait pas ému d'ailleurs .
Marilyn fragile. Et angoissée. Et innocente, névrosée, insouciante, mutine, dépressive. Et manipulatrice. Toutes les facettes de l'icône hollywoodienne sont dans My Week with Marilyn, récit du tournage tourmenté du Prince et la danseuse, seul long-métrage dirigé par le très britannique Laurence Olivier (Branagh reprend à son compte les tics du shakespearien acteur. Bien joué). Pas de surprises ni de révélations dans le film de Simon Curtis, charmant et dénué de prise de risques. Un bon thé Darjeeling, pas un alcool fort. Michelle Williams, moins charnelle que son original n'en a pas l'aura, non plus. Bon travail quand même de sa part, vouloir imiter la star aurait été grotesque. My Week with Marilyn est un film élégant et inoffensif qui laisse finalement au mythe Monroe l'essentiel : sa part de mystère.
A l'heure où les biopics semblent à la mode, "My week with Marilyn" a l'intelligence d'uniquement se concentrer sur une période de sa vie, plus précisément sur le tournage du "Prince et la danseuse". Si la mise en scène n'a franchement rien d'exceptionnel, l'histoire est passionnante et nous dévoile une Marilyn Monroe peu sûre d'elle, en détresse à la fois capable de louper ses répliques comme de réussir la plus magnifique des prises. Michelle Williams est parfaite dans ce rôle, toute en beauté et en fragilité elle donne vie à Marilyn avec talent. Face à elle Eddie Redmayne s'en sort vraiment très bien et Kenneth Branagh est parfait dans la peau de Laurence Olivier (il n'y avait que lui pour interpréter le rôle tant ils ont de choses en commun), tantôt suave et tantôt colérique qui avouera dans une très belle scène avoir voulu tourner avec Marilyn pour retrouver sa jeunesse alors qu'il constate qu'elle a beaucoup plus de talent que lui. Pas transcendant mais très réussi.
Intéressant biopic sur la relation concise et salvatrice entre la belle Marilyn Monroe et Colin, le troisième assistant réalisateur de Laurence Olivier en 1956. Mais si l'histoire est tout aussi inédite qu'intrigante (on veut savoir comment cet idylle coincé entre le platonique et le passionné va finir !), le film pêche un peu par sa mise en forme : bourré de faux-raccords (personnages qui sont à différents endroits selon les plans, lumières qui ne sont pas les mêmes durant une même scène...) on pense au début qu'il s'agit d'une esthétique pour faire comprendre que l'on est dans le souvenir de ce troisième assistant (dont le journal intime a servi de modèle au film), mais au bout du dixième faux-raccord très gênant (il y a notamment un dialogue qui est coupé au hachoir entre deux plans, et l'on doit reculer avec la télécommande pour être certain de ce qui a été dit) on comprend qu'il s'agit plutôt d'erreurs d'inattention. Et l'on trouve cela alors très dommage, car le film avait su nous capter voire nous envoûter, avec son interprétation magistrale : Michelle Williams en Marilyn est fabuleuse, Kenneth Branagh en Sir Laurence Olivier est transcendant de réalisme, et Eddie Redmayne en assistant novice et innocent est sympathique au possible (attention toutefois à regarder le film en VO pour les puristes, car le doublage en français a imposé une voix à Colin qui ne ressemble pas du tout à celle de l'acteur). Judi Dench est comme toujours grande dame, et l'on retrouve (anecdote amusante) une grande partie du casting de l'univers d'Harry Potter (Zoe Wanamaker, Emma Watson, Eddie Redmayne, Kenneth Branagh...). Un biopic très intéressant et porté par son côté naïf très envoûtant, mais avec quelques manquements visibles pour la mise en images... Vaut surtout pour son interprétation réaliste.
Un film intéressant, l'esthétique est superbe. Rôle très complexe, incarner la sensible et mystérieuse Miss Monroe a sûrement été un exercice difficile pour Michelle Williams mais elle s'en sort très bien.
Un excellent biopic sur Marilyn Monoroe avec Michelle Williams qui l'interprète avec brio. Avec de grands acteurs comme Judi Dench et Kenneth Brannagh dans le rôle du légendaire Laurence Olivier. Emma Waston est charmante dans le rôle d'une assistante sur le tournage du film Le Prince et la Danseuse.
Un film bien fait - beaux décors, bande son agréable, reconstitution rétro réussie - mais tout de même assez plat et gentillet. Michelle Williams se débrouille bien, mais on n'a jamais l'impression d'être en présence de Marilyn Monroe, à de rares exceptions près. Kenneth Bragah est excellent en faux Laurence Olivier et le jeune Colin Clark a du charme, mais il manque un scénario solide et un esprit un peu plus caustique. Ajoutons que c'est un peu répétitif, surtout les scènes de tournage. Reconstituer une tranche de vie d'un tel personnage était un pari risqué, qui n'a pas été gagné...
Marilyn Monroe est et restera un mythe, une magnifique femme idolâtrée au corps idéal. Marilyn est décédée en 1962 à l’âge de 36 ans. My Week with Marilyn est le premier film consacrée à cette icône, seuls des livres et des chansons lui ont été dédiés jusqu’à présent. La jeune femme était connue pour ses relations avec les hommes et pour ses dépendances diverses. Tout celà n’est que très peu abordé dans le film. En fait, l’histoire se situe en Angleterre, en 1956 lors du tournage du film Le prince et la danseuse. Marilyn est alors mariée à Arthur Miller. Le film se concentre sur une semaine que le jeune Colin raconte alors qu’il n’est que 3è assistant du réalisateur. Le jeune homme est fasciné par la star et en tombe amoureux. Dans le film, Marilyn apparaît comme une femme très peu sure d’elle, avec un besoin permanent d’attention et de sécurité. On assiste au tournage du film et à la relation entre le couple.
Les décors sont plein de charme, le charme désuet de ces années. Le récit est très académique. Rien ne “déborde”. La mise en scène est formaliste et sobre, trop. La photographie est belle. Les costumes, les décors sont fidèles à l’époque. La BO est jazzy.
Michelle Williams est irréprochable dans le rôle. Elle est très sensuelle et très jolie. La jeune femme a visionné les vidéos de la star afin de s’approprier ses gestes, sa démarche, ses mimiques. Elle a tenu à chanter elle-même. Elle incarne l’icône avec beaucoup de naturel. Elle est brillante. Eddie Redmayne joue Colin, un rôle un peu fade à côté de la pétillante Marilyn mais nul doute que c’était la réalité. Kenneth Brannagh est Sir Laurence Olivier, il est brillant ! Les seconds rôles, Emma Watson et les autres sont impeccables.
Tout ceci est parfait, Trop ! il manque un brin de folie… pour en faire un grand film. Malgré celà, My week with Marilyn est agréable à regarder et divertissant. Il serait dommage de s’en priver !
Le regret est que pour un premier long métrage consacré à une telle star, le film n’aborde qu’une semaine de sa vie. La vie tumultueuse de Marilyn mériterait plus
En août prochain, cela fera 50 ans que Marilyn Monroe nous a mystérieusement quitté. Pourtant de Cannes aux salles de cinéma en passant par la pub et la mode, l'actrice n’aura jamais été aussi omniprésente que cette année. Une fascination qui commence dans les années 50 et qui se perpétue aujourd’hui. Adaptation du roman éponyme de Colin Clark, My Week With Marilyn s’attarde sur la relation que le romancier (alors âgé de 23 ans et troisième assistant-réalisateur) noue avec Marilyn Monroe sur le tournage du film Le prince et la danseuse. Chronique intime d’une Marilyn qui sombre petit à petit dans la dépression, le premier film de Simon Curtis se regarde sans déplaisir mais n’est jamais à la hauteur des critiques dithyrambiques qui peuplent son affiche. Convenu dans la forme, il ne fait qu’effleurer la surface sur le fond. De nombreuses actrices ont déjà prêté leurs traits avec plus ou moins de réussite à Marilyn Monroe. Pour My Week With Marilyn, cette délicate tâche revient à Michelle Williams (choisie à la suite du refus de Scarlett Johansson). Si le travail effectué par l’actrice sur sa démarche, sa voix et sa gestuelle sont assez incroyables (d’où un Golden Globe de la meilleure actrice et une nomination aux Oscars amplement mérités), l’ancienne star de Dawson n’arrive jamais à nous convaincre qu’elle est Marilyn. La faute non pas à l’actrice mais à son personnage lui-même. Williams incarne sans mal la femme sans défense constamment en proie au doute mais elle...
Venez lire la suite sur le blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/04/my-week-with-marilyn-en-avant-premiere_01.html
Un biopic de Marilyn qui ne satisfait pas et qui aurait pu être largement amélioré. Pour commencer les acteurs nous déçoivent mis à part Judi Dench qui resplendit toujours autant, les autres sont une déception et l'on en attendait davantage de Michelle Williams. Ensuite on peut dire que l'un des grands points forts du film n'est autre que ses décors qui sont splendides et notamment la résidence du Parkside. Par ailleurs Simon Curtis ne manie pas la caméra d'une façon agréable et le film dans son ensemble est filmé d'une façon particulière peu appréciable. Côté scénario, il aurait pu être plus inventif et nous éblouir davantage en proposant une palette d'émotions et de moments plus centraux de la psychologie de Marilyn Monroe qui se révèle au final juste ennuyante et qui va contribuer à donner au long-métrage un côté déjà-vu agaçant. En plus la BO n'est pas vraiment un délice pour l'oreille et les morceaux choisis ne vont pas vous emmener explorer le monde de ce long-métrage avec plaisir en vous faisant rire ou pleurer. En bref My week with Marilyn est un film qui aurait pu bénéficier d'améliorations importantes mais ce film garde quand même un petit intérêt.
Je me demande encore l’intérêt de ce film qui est loin d’être désagréable, mais cette amourette platonique entre ce jeune Colin Clark et l’icône Marilyn Monroe me paraît pour le moins… sans intérêt ! Par contre, pour Colin Clark, cette amourette n'était pas dénuée d'intérêt puisqu’il a eu le bonheur de fréquenter la star sur le tournage « Le Prince et la Danseuse » avec une autre star Sir Laurence Olivier, alors qu’il était assistant de l’assistant. Très bien, je respecte son histoire, en tout cas, la traduction sur pellicule n’était pas nécessaire. A moins que Colin Clark ait eu la pudeur de nous épargner une version plus torride ? A moins que le film soit le fruit d’un fantasme…? Inutile de se poser tant de questions inutiles, ce film est une déception. Au-delà de sa fascination pour Marilyn Monroe, la semaine ne nous révèle pas grand-chose pour ne pas dire : rien. Tout ce qu’on nous récite dans ce film est déjà connu. Sauf en effet cette amourette avec ce jeune homme. Dans ce cas, à quand le prochain film sur tous les jeunes hommes qui ont côtoyé la star de près ou de loin ? Enfin, je tiens à terminer sur une bonne note en saluant les décors, la photo et en ne remettant pas en cause le jeu des acteurs ; seul Kenneth Branagh m’a fait souvent sourire et Michelle Williams a réussi à me faire oublier qu’elle ne ressemblait pas du tout à Marilyn Monroe. A voir en VO, évidemment.
Un film intéressant, l'esthétique est superbe. Rôle très complexe, incarner la sensible et mystérieuse Miss Monroe a sûrement été un exercice difficile pour Michelle Williams mais elle s'en sort très bien.
Malgré les efforts de Michelle Williams, ce film ne capture jamais l'essence du mythe Marilyn.Il excelle dans l’atmosphère de l'époque, le tournage, mais reste très superficiel et enfile les clichés en ce qui concerne la star.Ce n'est pas désagréable à suivre tout de même.