Le film produit par Mazel Productions était ouvert à la participation du public par le biais du site Touscoprod.com
Cette comédie bénéficie d'un casting de choix, les enfants ayant été choisis par le directeur de casting du Petit Nicolas.
Le tournage ayant eu lieu au mois de septembre, en pleine période scolaire, les jeunes ont dû mettre de côté l'école et certains de leurs hobbies pour se consacrer entièrement au tournage.
Pour eux, ce moment a fait partie "d'une autre vie", calme, qu'il a été difficile de quitter pour retourner sur les bancs de l'école.
Firmine Richard, qui a commencé sa carrière vers 40 ans, a aimé jouer avec ces enfants, qui l'ont impressionnée par leur naturel et leur maturité, en particulier les trois jeunes acteurs qu'elle a trouvés intelligents, déterminés et travailleurs.
Max Clavelly, qui joue le P’tit, est arrivé le premier sur le projet. Enfant très intelligent et très réactif, il a selon le réalisateur, une capacité d’imagination à partir d’un texte assez étonnante.
Pour le personnage de Marty, l'équipe du film cherchait un physique de beau gosse où apparaisse une douceur. Julien Crampon avait cette fragilité, étant à 18 ans un comédien très affirmé, qui travaille de façon très rigoureuse.
Pierre Lefebvre, qui a beaucoup de recul, d’humour et d’élégance, a été le dernier à rejoindre l'équipe, pour interpréter Paul, le personnage sans doute le plus complexe.
A l'origine le réalisateur n'avait pas pensé à une grand-mère noire, mais sa rencontre avec Firmine Richard, provoquée par sa productrice, Nelly Kafsky, a tout changé. Après avoir longuement discuté de ce qu’impliquait le choix d’une famille métissée, ils ont estimé que c'était crédible, notant qu'il y avait de plus en plus d’enfants issus de parents d’origines différentes. Au bout d’un mois, persuadés que Firmine était le meilleur choix, ils ont décidé qu’à partir du moment où on n’abordait pas le problème, il ne se posait pas. Peu importe la couleur de peau de la Nonna, c’est une grand-mère comme les autres qui aime ses petits-fils.
Le réalisateur avait cette envie de faire un film sur l’enfance et l’adolescence : une chronique familiale singulière, fantasque, presque burlesque où les évènements se dérouleraient de façon énergique, vivante, lumineuse et très humaine.