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    The Master
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    509 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Au début, j'adhérais à fond. Réalisation de dingue (quelle technique !), récit dense, narration travaillée, personnages intrigants... Et puis plus rien, ou presque. Non pas qu'au bout de 45 minutes Paul Thomas Anderson se transforme en tâcheron, mais c'est juste qu'il semble déjà avoir fait le tour de ce qu'il avait à dire, s'offrant donc le luxe de se regarder filmer le vide. Alors certes, il le fait donc avec talent, et indéniablement « The Master » ressemble à du cinéma. De plus, au vu du thème passionnant qu'est la naissance de la scientologie, il y a forcément quelques passages à sauver, d'autant que Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman livrent de superbes prestations, sans oublier une Amy Adams malheureusement un peu trop dans l'ombre. Mais tout cela est montré avec un tel narcissisme, une telle prétention qu'en plus d'être ennuyeux, le film est parfois déplaisant, comme si cette conception du « on ne raconte rien mais comme c'est beau et brillant, forcément tout le monde va crier au chef-d'œuvre » était devenu monnaie courante chez certains auteurs actuels. Bref, si on ne peut que s'incliner devant certaines qualités majeures, on ne pourra en revanche que fustiger l'ennui profond provoqué par les deux derniers tiers, d'autant plus frustrant qu'il y avait matière à offrir un très grand film au public. Que de regrets...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Auteur-réalisateur, Paul Thomas Anderson est sans conteste l'un des artistes actuels les plus intrigants d’Hollywood. Ses films s’ils s’attachent parfois à des personnages existants, s’attardent surtout sur des périodes de l’histoire de son pays et sur la description de certains milieux. « Hard Eight » s’immisce dans le cercle des casinos, « Boogie Night » décrit la naissance de l’industrie du porno dans les années 70 quant à « There will be blood » il ausculte la naissance des grands groupes pétrolifères après la fin de la ruée vers l’or. Ce qui intéresse Anderson dans les grandes évolutions sociales ou technologiques c’est leur genèse qu’il aborde à travers le parcours initiatique souvent décevant de pionniers qui se lancent à corps perdus dans la quête d’eux-mêmes via une aventure qui souvent les dépassent.
    Cet aspect de l’œuvre d’Anderson l’apparente sans doute à celle d’un Stanley Kubrick ou à celle d’un Jonathan Demme dont il se réclame. L’autre versant de son art représenté par « Magnolia » et « Punch Drunk Love » est sans conteste un hommage au cinéma de Robert Altman mais ce n'est pas le sujet ici. Avec « The Master » il se penche de manière à peine voilée sur les premiers pas de L. Ron Hubbard avant qu’il ne fasse de sa thèse sur la dianétique le fondement de l’église de scientologie créée en 1953.
    C’est un GI revenu cassé du front Pacifique, Freddie Quell (Joaquin Phoenix) qui va nous mener jusqu’à sa rencontre avec Lancaster Dodd (Philipp Seymour Hoffman) sorte d’aventurier en quête d’asseoir sa notoriété à partir de théories plus ou moins fumeuses sur la capacité de chacun d’entre nous d’accéder au bonheur éternel à partir d’expériences sensorielles propres à extirper nos conflits intérieurs nés en vérité dans des vies antérieures. Le film se nourrit essentiellement de cette rencontre pour le moins anachronique entre deux hommes fondamentalement différents. Un Freddie Quell alcoolique en proie à une suspicion maladive prêt à sauter sur tout ce qui bouge et un Dodd patelin à souhait installé dans la séduction permanente, vérifiant en continu son pouvoir d’influence et de manipulation.
    Pour orchestrer cette joute des caractères, Anderson dispose d’un duo majeur dont la complémentarité dans les scènes communes nous envoûte carrément tellement chacun se nourrit de l’autre pour élever un peu plus le niveau de son jeu d'acteur. Anderson sans aucun doute fasciné par cette osmose miraculeuse a laissé le duel entre les deux acteurs phagocyter en partie son film au détriment d’autres personnages comme Peggy Dodd (Amy Adams) dont la prédominance intermittente sur son gourou de mari n’est qu’à peine effleurée. Mais ce n’est pas très grave tellement la confrontation est jouissive. La volonté de dominer Quell, jugé par tout le monde comme un esprit faible ne quittera pas Dodd qui ne parviendra jamais à déceler dans la soumission de son élève ce qui relève du simulacre ou de la sincère conversion à ses thèses.
    À ce sujet, Anderson nous livre à la toute fin une explication en pied de nez, offerte comme une moquerie envers toutes ces stars qui se sont laissé abuser par les pratiques douteuses de la scientologie. D’un point de vue esthétique le film est somptueux grâce aux tons mordorés de Mihai Malaimare Jr, nouveau chef opérateur de Francis Ford Coppola (« Tetro », « Twixt ») mais c’est surtout la musique de Jonny Greenwood de Radiohead qui confère au film son aura envoûtante et voilée de mystère. Un film inabouti certes mais d’une virtuosité rarement atteinte grâce aux efforts d’un trio qui a su trouver l’état de grâce. C’est déjà énorme et pas si fréquent !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2013
    Bon film mais un peu trop fatigue un n phoenix est tres marquant sur sa performance d'acteur .Je souhaite le voir jouer plus souvent ,quel talent.
    Patricemarie
    Patricemarie

    41 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Philip Seymour Hoffman est très bien, à la fois rassurant et inquiétant, mais pour avoir regardé jusqu'au bout, je ne comprends pas l'intérêt du film.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juin 2013
    The Master suscitait une certaine curiosité, réjouissance, à la veille de sa sortie en salle. Oui, après le très beau travail de Paul Thomas Andersson durant sa carrière de cinéaste, jusqu’alors, et la promesse de performances d’acteurs éclatantes, notre appétit de cinéma, le vrai, étant aiguisé. Malheureusement, ce qui arrive parfois aux grands artistes arrive à Andersson. Le bonhomme s’est encoubler sur un monceau de bonnes idées, se perdant dans un marasme idéologique, en oubliant dans son élan qu’un film se doit de raconter une histoire, quelque soit le chemin emprunter. Si le film commence bien, nous questionnant sur la suite, le deuxième partie fait figure d’iceberg à la dérive sur un océan d’inconnu, même pour celui qui est censé raconter l’histoire, réalisé son œuvre.

    Oui, bluffés que nous sommes par les prestations respectives de Joaquin Phœnix et Philip Seymour Hoffmann, accessoirement d’Amy Adams, le déclin d’un film qui avait de quoi impressionner est d’autant plus brutal. La première partie est captivante, la deuxième, à la limite de la suffocation tant tout intérêt disparait comme neige au soleil. Ceci est encore plus regrettable du fait de la maîtrise lyrique de la mise en scène d’Andersson, qui pour ce qui est de la reconstitution d’une époque, en épatera plus d’un, dans les tronches des quidams, dans les vêtements et décors. Oui, jamais acteurs n’auront été si bons pour si peu. Un film qui s’est perdu en route, qui à perdu tout son potentiel récréatif, informel, l’heure de visionnage passée.

    La folie de Joaquin Phœnix est palpable, admirable à l’écran. L’on aurait dés lors aimé le voir se transformer réellement sous l’emprise d’un maître qui perd autant d’amplitude que le film lui-même à force d’user de théories sans aboutissants. Si la Cause, par analogie la Scientologie, secte athéiste à la mode, semble ici puiser son inspiration dans le paranormal, les théories vaseuses du maître ne font jamais mouche, ne laissant seulement que des traces de réflexion alors que le sujet dérive au loin. Certaines séquences de travail avec Freddy, le personnage principal, sont certes captivantes d’intensité mais ne laissent aucune marque dans le récit, ne servant qu’à démonter les talents de metteur en scène d’Andersson sur une mesure purement technique.

    Aboutit visuellement, offrant des performances d’acteurs hors du commun, aussi sur l’aspect physique pour Phœnix, mais qui ennuie profondément dès l’instant ou le public capte le fait que ce long métrage ne lui apprendra rien, ne lui apportera rien. Le final est par ailleurs à ce point risible que l’on s’interroge sur une erreur éventuelle de montage. Déçu est ayant la nette impression d’avoir perdu mon temps, je m’interroge sur la nécessité d’un cinéma trop hautain pour ses créateurs. Perdu par un sujet qu’il n’aura su maîtrisé, Andersson démontre que tout cinéaste à ses limites, même si son travail technique est colossal, son sens de l’image magique et sa direction d’acteurs formidable. A méditer. 05/20
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    L'attente était grande. The Master était considéré pour certains comme le film le plus attendu de l'année. Alors qu'en est-il de cette oeuvre réalisée par l'un des plus grands cinéastes de son époque, et jouée par des acteurs qui n'ont désormais plus besoin de prouver leurs talents ?

    Dans les années 1950, Freddie Quell fait ce qu'il peut pour retrouver une vie normale. Ancien combattant lors de la guerre du Pacifique, il est devenu alcoolique et violent. Jusqu'au jour où il rencontre Lancaster Dodd, un homme mystérieux qui se fait appeler « Le Maître », et qui dirige un mouvement spirituel nommé « La Cause ».

    Paul Thomas Anderson se fait de plus en plus rare. Il prend peut-être plus de temps pour nous livrer des oeuvres aussi travaillées qu'exhaustives. Avec The Master, le réalisateur a passé un cap en accouchant d'un film très complexe. Même s'il refuse d'admettre que son scénario comporte des similitudes avec la scientologie, force est de constater que des ressemblances demeurent (l'époque, les fondamentaux). En choisissant ce thème compliqué, l'artiste a pris des risques puisque son récit n'est pas toujours compréhensible (visiblement autant pour les personnages que pour nous spectateurs).

    Cela ne veut pas dire que son film manque de profondeur, bien au contraire. Il se dégage des personnages une intensité rare. Freddy notamment est très intéressant pour sa figure d'ancien soldat détruit par la guerre. Dangereux, impulsif et délaissé, il n'est pourtant pas mauvais en soi. Il ne fallait pas n'importe qui pour incarner cet homme, et là encore, nous pouvons affirmer qu'Anderson a le don d'offrir à ses acteurs leurs plus beaux rôles (Daniel Day Lewis dernièrement). Joaquin Phoenix est prodigieux en habitant cet individu comme personne. Il créé avec ce film une nouvelle facette de son jeu d'acteur qui nous était totalement inconnue.

    Contrairement à lui, nous n'arrivons pas à cerner « Le Maître » (peut-être le but du cinéaste) qui est insaisissable. La figure de ce duo (après celui de Daniel et Eli pour There Will Be Blood) n'en reste pas moins passionnante. Lancaster protège t-il Freddie pour l'utiliser à ses propres fins ? Ce dernier reste t-il parce qu'il ne peut s'empêcher, comme tout homme, d'avoir quelqu'un au dessus de lui ? Au milieu des deux hommes, il y a la femme du Maître : Mary Sue, qui cache parfaitement bien son jeu. Est-ce finalement elle qui tire les ficelles ? Autant de questions qui montrent que The Master est un film énigmatique qui n'explique volontairement pas tout. C'est ce qui peut faire son charme, mais aussi laisser nombre de spectateurs de marbre.

    Là où Paul Thomas Anderson ne laisse rien au hasard, c'est sur sa technique irréprochable. Sa mise en scène est parfaitement maîtrisée car aucun plan n'est à ajouter, ni à retirer. C'est sûrement le seul réalisateur a créé ce genre d'intensité dramatique que le public ressent mais ne peut expliquer. Cela grâce à une musique menaçante (composée une fois de plus par le génial Jonny Greenwood), et à des plans longs où la caméra n'a qu'un seul but : suivre le protagoniste de la meilleure manière possible. Mettons ces aspects pratiques sous une photographie splendide (tourné en 65 mm) rendant l'image la plus nette possible, et nous aurons un film formellement exemplaire.

    Il faut finalement avouer que nous sortirons de la salle assez déçus, car les précédents films de l'artiste auront été plus percutants. Malgré tout, The Master doit être apprécié à sa juste valeur, et il faudra sûrement le visionner encore quelques fois pour en comprendre toutes ses subtilités. N'oublions pas que les oeuvres les plus riches sont parfois les plus complexes...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Etant un fan de Paul Thomas Anderson. Je suis un peu déçu de son dernier film. La montage aurait pu être amélioré en coupant certaines scènes qui ralentissent le film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Première fois que je sens un peu de déception en voyant un film de Paul Thomas Anderson. Le réalisateur annonce depuis longtemps qu'il ne comptait pas faire avec "The Master" un pamphlet contre l'église de Scientologie, et bien j'aurais préféré que ce soit le cas. Je m'attendais à un film plus radical d'un point de vue idéologique alors que PT Anderson a d'abord voulu construire un jeu de séduction-opposition entre ses deux acteurs principaux. Le tout est assez intéressant pendant la première partie du film et les 20 premières minutes sont tout à fait saisissantes en découvrant la beauté de la photographie et la mise en scène minutieuse. Mais passé ce temps, l'approche redondante de certaines scènes finit par lasser car les ambitions scénaristiques n'étaient sans doute pas à la hauteur de celles de la mise en scène.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    "The Master" , c'est un face à face entre Freddie un vétéran de l'armée Américaine de retour au pays et Lancasted Dodd gourou de "La cause". Freddie est trop fracassé par la guerre et après quelques échaecs, il se laissera porter par ce Gourou et sa famille tout en installant un jeu de rôle. "The Master" est un film dérangeant. D'abord la mise en scène et la façon de filmer nous fait participer totalement, le jeu de Joachim Phoenix est époustouflant (Merci Joachim d'être revenu). On se laisse facilement manipuler par Dodd car on comprend que la guerre a effacé tous les repères de Freddie.
    Film dur, austère, magnifique, avec une excellente BO. Parfois quelques longueurs, mais peut être sont elles nécessaires pour être immergé.
    Torrance1980
    Torrance1980

    18 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Drame psychologique de bonne facture, qui mêle mélancolie et humanité, sur les sens même de notre existence. La relation entre le disciple et son maître, la relation père et fils où même celle entre le professeur et son élève. Une relation particulière mais tellement forte, passant à travers tous les obstacles pour mieux se retrouver. je souligne aussi l'incursion peu commune de la vie quotidienne d'une secte mené par "Le Maître", suivit par ces disciples dévoués. La complicité des personnages de Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman fait mouche et est la principale attraction de cet long métrage. La musique est excellente et on a droit à une BO d'époque de très bonne qualité et qui nous faits voyager dans l'ambiance des années 50. Une superbe photographie, qui me rappelle les superbes plans du "There Will Be Blood" du même auteur, ainsi qu'une mise en scène soignée, bien éclairée, très belle, cela est du à l'utilisation d'un format 70mm. Malgré ces qualités, "The Master" est loin d'être un film au rythme soutenu. En effet j'ai trouvé que le film souffrait de quelques longueurs, ce qui m'a quelques peu perturbé et j'ai donc décroché à certains moments, rien de très conséquent. Pour finir sur les acteurs, je tire mon chapeau pour Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman,tous deux remarquables et excellents. D'un côté on à un ex marine, ivrogne, instable et au bord de la folie, sa vie n'a pas beaucoup de sens. De l'autre côté, on un homme respectable, mais qu'on va découvrir, au fur et à mesure du film, comme un lamentable escroc et manipulateur, malgré son succès. Des seconds rôles bien développés, comme la femme du Maitre et son rôle dans la secte. Un film intéressant et passionnant pour ses différentes qualités que je viens de vous cité et qui ne mérite pas de telles côtes.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Paul Thomas Anderson revient, 6 ans après There will be blood, avec son film le plus opaque, le plus énigmatique. S'arc-boutant sur le thème de base de la naissance de l'Eglise de scientologie (et oui, PTA a eu beau démentir, trop de similitudes manifestes et les véhémentes protestations de Tom Cruise sont là pour le confirmer), le réalisateur se sert de ce tremplin pour voguer vers des thèmes plus vastes. Pêle-mêle : la relation maître-disciple et à travers elle les perpétuels rapports de force interhumains, le libre-arbitre, la domination mentale, la foi (...). Venons-en maintenant à une rapide parenthèse concernant la mise en forme de ce paquet bien chargé. PTA s'est tout d'abord adjoint les services de deux acteurs d'exception - qu'il dirige en outre comme à son habitude, avec un jusqu'au-boutisme payant. Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman crèvent l'écran, impressionnants de charisme et de sensibilité. La photographie est somptueuse, l'image (tournée en 70 mm) fourmille de détails et la mise en scène est très classieuse. Pourtant, perdu que j'étais dans le propos emmêlé et inextricable de The Master, j'ai sans doute oublié de me concentrer à fond sur la recherche visuelle du réalisateur américain. Car oui, si l'emballage est bon, la sucrerie qu'il contient a un goût doux-amer. Elle laisse le curieux sentiment que PTA embarque le spectateur pour finalement, ne l'emmener nulle part ; la lecture de plusieurs analyses toutes différentes m'a par la suite confirmé cette impression. Certes, à chacun sa vision et sa lecture du cinéma, et cela reste un signe d'une richesse d'écriture incontestable. Mais quand même, j'ai encore une fois l'impression que PTA nous traîne, à l'aide du lasso de son talent (le film et sa longueur ont encore une fois déroulé devant mes yeux leur fluidité sans une minute d'ennui), pour nous laisser en rade, incapable de saisir parfaitement un propos qu'il ne se donne pas la peine d'éclairer totalement. Une patte artistique de maître, pour un tableau en forme de nouveau casse-tête intellectuel.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Sublime mais déconcertant, THE MASTER déçoit quelque peu, drame psychologique se cherchant trop dans une mise en forme excessivement recherchée et auto-satisfaite. Sans réel souffle, l'ennui pointe le bout de son nez, mais nous insuffle quelque part avec succès l’ambiguïté et le désarroi des personnages. Ses questions restent malgré tout cachées trop profondément, ou bien tout simplement sont-elles mal maîtrisées.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Pour montrer du doigt (du doigt, seulement) le danger des dérives sectaires, le réalisateur se fend d’un discours aussi ennuyeux que celui de son héros est creux. Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman réussissent la performance de survoler ce vide sidéral avec une maestria qui sauve un peu les meubles.
    Dans le dvd, les bonus sauvent les meubles.
    Pour en savoir plus
    raphaboss
    raphaboss

    5 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Ça me sidère qu'au nom du cinéma, des réals un peu connus, se permettent de sortir des bouses sous prétexte de leurs talents artistiques...
    Je ne remets pas en compte le jeu d'acteur qui est pas mal, normal au vu du casting vous me direz.
    Le scénario par contre... Le sujet est inintéressant de base, et faut dire que le film n'arrange pas les choses, c'est très monotone et simplement chiant, faudrait qu'on m'explique ce qui est bien dans ce film...
    Et mention spéciale pour la presse qui une fois de plus fournit des critiques de merde qui induisent le spectateur en erreur sous prétexte que tel ou tel acteur est au casting, ou que tel accessoiriste a bien décoré le plateau... Heureusement que les critiques pro ont bien moins de voix que d’antan!
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    "The Master" est le nouveau film de Paul Thomas Anderson avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, et Amy Adams. Ce film traite d'un sujet peu couramment traité au cinéma, à savoir celui de l'impact de l'église de scientologie, il se raconte d'ailleurs que la secte aurait tenté d'intimider le réalisateur de "Magnolia". Une oeuvre aussi artistique que déroutante dont je vous fais le compte-rendu aujourd'hui. [...]
    Si "The Master" n'est certainement pas l'oeuvre la plus aboutie du cinéaste, il n'en reste pas moins un bon film qu'on regarde avec plaisir, même si on peut regretter une fin décevante ainsi que quelques longueurs inutiles qui gâchent quelque peu l'ensemble. Enfin. je trouve regrettable qu'Anderson ait clairement voulu faire un film sur la Scientologie, sans jamais oser la nommer, certainement par peur du procès. En général, le manque de point de vue et d'engagement du film me gênent un peu. Malgré tout, "The Master" reste un bon film, nous offrant une jolie description de l'Amérique d'après-guerre, faite d'âmes errantes, dont certains personnages peu scrupuleux ont pu profiter.
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