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    The Master
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    3,0
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    509 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    The Master est un objet étrange. Cinq ans après l'excellent There Will Be Blood, on retrouve un Paul Thomas Anderson toujours plus ambitieux dans sa volonté de compléter ce grand tableau des États-Unis que constitue son oeuvre. Il développe ici un thème qu'il avait esquissé dans son précédent film et dans Magnolia, celui des croyances, des faux prophètes (Paul Dano dans There Will Be Blood), des vrais gourous (Tom Cruise dans Magnolia). On peut voir dans The Master une évocation des débuts de la scientologie et dans le personnage de Lancaster Dodd un ersatz de Ron Hubbard, même si le réalisateur s'en défend. Quoi qu'il en soit, Paul Thomas Anderson parvient à sonder, au début du film, le terreau fertile à l'éclosion de mouvements plus ou moins irrationnels, portés par des leaders charismatiques. Une Amérique d'après-guerre, blessée, déboussolée, ouverte à tous les vents. Une Amérique où se croisent paumés (de toutes classes sociales) et profiteurs. Les deux personnages principaux du film en sont des incarnations symboliques. Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman leur donnent corps et livrent des compositions hors du commun. Le premier, tout en maigreur et torsion, impressionne par sa gestuelle névrotique, son regard ravagé, sa diction "pâteuse", parfois à la limite de l'excès ; le second, formidable d'assurance et de prestance, est "hénaurme". La relation entre le disciple et le gourou, entre le serviteur et le maître, est complexe, trouble. Il y a là une matière intense, mais dans laquelle on peine cependant à s'absorber complètement, un peu perdu dans une évolution dramatique plutôt erratique. Le film avance en dégageant une impression assez contradictoire : mélange d'hypermaîtrise en termes de photo et de mise en scène (avec en prime un tournage en 70 mm, plus par coquetterie que par nécessité, semble-t-il, au vu de la dimension peu spectaculaire du film) et de flottement "ontologique". Le questionnement sur l'essence et la profondeur mystérieuses du film ne se défait jamais d'un doute sur la direction que prend le réalisateur-scénariste. Critique des dérives idéologiques et religieuses ? Fascination pour les personnages charismatiques ? Analyse sous-jacente d'un rapport de forces et d'amour qui ne dit pas son nom ? Il y a un peu de tout cela, probablement. Mais le sens du propos semble se dissoudre dans un nuage de symboles et d'implicite, vaguement autocomplaisant, au point de faire douter de sa réelle consistance...
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Quand je vois un film de Paul Thomas Anderson avec Joaquim Phoenix et Philip Seymour Hoffman, qui en plus est couvert d’éloges par les critiques et récompensé par de nombreux prix, je suis plutôt confiant. Force est de constater que le film ne démérite pas, la mise en scène est très belle et l’interprétation des deux principaux acteurs est superbe (mais je n’en attendais pas moins d’eux). Cependant, le film en lui-même ne m’a pas enthousiasmé je l’ai trouvé pas vraiment intéressant, pas ennuyeux, du fait de qualités précédemment citées, mais quand il a été fini j’avoue n’avoir été pas loin d’être soulagé. Je n’ai pas vraiment été intéressé par le sujet, qui sous le couvert de la relation entre ces deux hommes, ne développe jamais, à mes yeux, son sujet ou du moins le dilue trop dans ce duel. À la limite les poses et théories fumeuses de cette pseudo-philosophie m’ont carrément agacé. Bref le film est sûrement un très bon long-métrage si le sujet vous intéresse, pour ma part je suis resté étranger à ce spectacle où seul les prestations lumineuses de ces deux principaux acteurs et la belle mise en scène m’ont tenu éveillé. À voir pour se faire sa propre opinion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Concernant les points essentiels qui devaient ressortir de ce film c'est à dire les acteurs, l'image, la mise en scène on peut difficilement faire mieux selon moi. L'image et les couleurs sont parfaites, les plans séquences très intéressants, très beaux... Les acteurs principaux JF et FSH sont vraiment au dessus de tout. Joaquin Phoenix est vraiment, vraiment très, très talentueux et ce rôle non seulement lui va à la perfection. Il écrase absolument tout le monde sur son passage aux regards de cette interprétation. En ce qui concerne le scénario, la trame du film, l'histoire, je n'ai pas aimé. L'histoire ne m'intéresse pas spécialement et de nombreux points sont assez étranges et pas évident à comprendre. Le film peut paraître un peu ennuyeux et pas si transcendant en fin de compte si l'on fini par regarder le scénario dans son intégralité. Peut-être faut-il se pencher d'avantage sur le sujet des sectes et des églises diverses...
    cris11
    cris11

    52 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Ce film vaut essentiellement pour son lot d'acteurs superbes (Amy Adams, Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix) avec une préférence pour ce dernier qui est ici totalement bluffant dans son personnage d'homme brisé mentalement par la guerre et qui se retrouve influencer et totalement sous la coupe du maître. Le film vaut également pour sa façon de montrer comment un homme doté d'une capacité de persuasion au-dessus de la moyenne parvient à embobiner puis à enrôler des gens paumés. Certains plans sont aussi très bien filmés. En revanche, le rythme du film, beaucoup trop lent, le manque cruel de péripéties ainsi qu'un début de film assez laborieux (j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce film) ne m'ont pas véritablement fait adhérer à ce film malgré des qualités évidentes.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    The Master est un film très psychologique et assez complexe réalisé par l'excellent Paul Thomas Anderson et à son casting le grandiose Joaquin Phoenix absolument renversant, le monstrueusement bon Philip Seymour Hoffman et la sublime Amy Adams accompagné de quelques autres très bon acteurs comme Jesse Plemons ou encore Laura Dern.
    Un scénario intelligent et bluffant truffé de personnages tous aussi complexe les uns que les autres dans des décors somptueux et sur une bande son pas dégueulasse du tout, un film qui ne plaira pas à tout le monde et peu accessible mais qui dégage une sensation de génie de la part du scénariste et dans ce cas là il s'agit de Paul Thomas Anderson lui même. .
    Leo S
    Leo S

    23 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Un film magnifiquement séduisant, porté par deux acteurs au sommet, incarnant des personnage paumé, hors de tout contrôle, une belle fable sur les croyances et la liberté... Une image et une technique superbe
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    En maîtrisant parfaitement ses acteurs, la mise en scène et son scénario impeccablement écrit, Anderson réalise une œuvre complète et d’une dramaturgie poignante. The Master nous plonge au cœur d’une secte troublante ou l’élève accorde une confiance aveugle à son maître. Certes le film connaît des longueurs dont on se serait bien passé et se concentre un peu trop sur les deux personnages principaux, mais le tout reste passionnant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2013
    Larguez les amarres ! Et laissez-vous emporter sur le bateau de l’étrange du grand Paul Thomas Andersen ! Maitre du bizarre, génie de la mise en scène ! Mais où est-il allé chercher dans son melon une histoire pareille !? En terme d’originalité, on peut dire qu’il ne nous déçoit jamais. Je crois bien que c’est le 1er film que je vois abordant le phénomène sectaire et c’est merveilleusement traité. Une p’tite intro pour nous présenter le personnage de Joaquin Phoenix, vétéran devenu alcoolique, la maigreur de son physique est impressionnante. Et quelle rencontre hallucinante avec Philip Seymour Hoffman en gourou déjanté mais si éloquent qui va l’entrainer dans les mystères de cette idéologie plus qu’étrange. C’est un véritable lavage de cerveau auquel on assiste pendant près de deux heures. Enchainement d’exercices de mise en aliénation mentale totale, endoctrinement. Bref tous les outils (je suppose), dont use ces individus dangereux en quête de nouvelles voies spirituelles pour mieux dominer leurs semblables et se prendre pour l’être suprême. La réalisation est somptueuse. A noter les rares plans séquences qui sont habituellement sa marque de fabrique. La musique de Greenwood est parfaite si vous êtes un peu dérangé (comme moi). Et comme souvent, la fin laisse pantois. Une merveille qui mérite d’être visionnée plusieurs fois pour en apprécier tout le contenu et l’immense qualité de l’interprétation. Merci P.T.A. et vivement le prochain !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2014
    J'attendais beaucoup de "The Master". À vrai dire, cela faisait assez longtemps que je me conseillais son visionnage, et c'est désormais chose faite. Et ce fut une bonne grosse claque ; en fait, je n'ai rien à redire de concret à propos de ce film. Tout, de l'interprétation au visuel, en passant par les dialogues et la réalisation, tout est maîtrisé. Les séquences flirtent avec le cinéma abstrait, comme si la réalité était modelée au gré de l'évolution de Freddy (procédé que l'on retrouve d'une certaine façon dans l'excellent "Lost Highway" de David Lynch). Tout tourne autour de la psychologie de Freddy, certains plans semblent irréels ou surréalistes. Le film s'en sert afin de bâtir une ambiance très intéressante, aussi étrange et fascinante que les relations Freddy/le Maître. Fascinant, c'est le mot juste, trouvé-je, pour qualifier cette oeuvre. La fin permet d'ouvrir le spectateur à une réflexion sur la possibilité de vivre sans un maître, sans un dieu, tout en faisant quelque chose de sa vie. Le réalisateur a également le mérite de ne pas prendre le public pour des cons, dans la mesure où son opinion reste en retrait afin d'inciter le dit-public à réfléchir. Bref, j'ai été bluffé par le film. Certes, rien n'est parfait, et j'ai hésité à mettre simplement (si j'ose dire) 4,5/5 ; néanmoins, dans la mesure où les 2 et quelques/5 frisent à mon sens l'aberration, hop : 5/5.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2013
    Se développant autour d'une fascinante relation de maître à esclave servie par deux acteurs prodigieux et complémentaires, "The Master" est un film de bout en bout ambigu et incertain, laissant le spectateur, tout comme ses personnages, sans voix face au trouble existentiel qui traverse ce nouveau chef-d'oeuvre de PT Anderson.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 août 2013
    Le film se veut intellectuel mais parvient juste à susciter un ennui mortel bien que la performance des acteurs soit bonne. Personnellement je l'ai trouvé creux et passée la première heure, j'aurais souhaité ne jamais avoir commencé à le regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    On est pas en face d'un mauvais film. La direction et le choix des acteurs sont, encore une fois, à un niveau très supérieur à la moyenne. La musique de Jonny Green­wood, même si plus timide que dans "There will be blood", habille une fois de plus merveilleusement bien les images. La camera est toujours aussi virtuose mais on a l'impression désagréable qu'elle passe son temps à filmer juste à coté du sujet. C' est certainement là, la volonté de P-T Anderson de nous montrer le monde vu à travers son personnage principal, toujours dans une légère incompréhension mais cela pause le spectateur dans une attente inconfortable et au final peu récompensée.
    Puis, il y' a le scenario ... P T Anderson nous a habitué à nous montrer une histoire prenante pour mieux réfléchir une image critique et profonde du genre humain. Cette fois ci la critique est directe et le récit devient ennuyeux parce qu'inutile.
    Au final, même si l'immense prestation de Joachim Phoenix et le talent du cinéaste peuvent suffire à hypnotiser le spectateur pendant 2 h 00, le manque d'équilibrage entre ce qu'il filme et ce qu'il montre devient lassant et on en ressort aussi frustré que le personnage principal.
    Brab58
    Brab58

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Chef d'oeuvre ! Acteurs au top, réalisation irréprochable, musique qui colle bien. Du Grand Cinema !
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    "The Master" raconte les débuts de la scientologie, en s'attardant sur la confrontation et l'association entre Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman) et Freddy Quell (Joaquin Phoenix). Entre le Maitre et le vétéran de la guerre se noue une relation singulière, qui devient très vite fascinante. En effet, les dialogues volontairement creux, et l'interprétation magistrale apportent au film un coté dérangeant, presque mystique. Il faut ajouter à cela la mise en scène virtuose de Paul Thomas Anderson. Ce dernier varie sans cesse les différents types de plans, ce qui amène une certaine imprévisibilité. On ne sait jamais comment chaque personnage sera filmé, et donc si le point de vue l'auteur même va basculer. On admet bien que Paul Thomas Anderson est génial, mais c'est peut-être cette perfection réalisée qui devient le bémol de son film. Malheureusement, l'aspect émotionnel, si important, est quasi absent des débats.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Paul Thomas Anderson était très attendu depuis l'excellent "There Will Be Blood". Pour "The Master", changement d'époque, changement d'acteurs mais le style Anderson st toujours présent : travellings élégants et plans séquence à couper le souffle.
    Nous voici sur une plage, Freddie n'est pas revenu indemne de la seconde guerre mondiale. Voix lente et grave, démarche incertaine et asymétrique, Joaquin Phoenix réussit à faire une telle tension que le film entier ne pourrait tenir qu'autour de son personnage.
    Freddie erre un peu partout, buvant d'étranges potions qu'il concocte lui-même. Mais son chemin croise celui de Lancaster Dodd, sorte de gourou qui voit en Freddie une sorte de fils spirituel.
    Outre les qualités purement esthétiques du film (la photographie est merveilleuse, les cadrages innovent sans cesse, mais P.T Anderson n'a plus à faire ses preuves en matière de mise en scène, même si elle est plus classique dans The Master) et la performance de Joaquin Phoenix (et de Philip Seymour Hoffman), c'est l'analyse d'une communauté (secte) réunie autour d'une figure de père dominant qui frappe par sa justesse. Les scènes de discussion entre Lancaster et Freddie, leur rythme hypnotique, sont inspirées des méthodes de la scientologie (Jamais dans le film ce nom ne sera prononcé mais les parallèles sont évidents et P.T Anderson n'a jamais nié s'être inspiré de la secte), petit à petit, Freddie s'épanouit dans ce cadre pour finalement devenir un défenseur du patriarche.
    The Master est un film dur, la tension reste au maximum tout au long du film (135 minutes) et peut être parfois très éprouvante (cela vient en grande partie du jeu de Phoenix qui jour les hommes blessés mieux que quiconque) mais dans l'ensemble, The Master reste une oeuvre d'une grande précision et d'une grande justesse.
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