Malgré une interprétation excellente, The Master peine à trouver son rythme. C'est longuet, poussif et souvent dénué d'intérêt. Le papa de There Will Be Blood ne parvient jamais à imposer la maestria présente dans son précédent long métrage. Le sujet est traité avec trop de légèreté et on a bien du mal à en comprendre le sens...
Etonnant film-mental et subjectif sur un vétéran atteint d'un syndrome post-traumatique sauvé par une secte. Très beau visuellement, mais parfois opaque et difficile à interpréter car tout est vu ici à travers les yeux du personnage dérangé joué par Joaquin Phoenix. Paul Thomas Anderson est un des réalisateurs les plus singuliers du cinéma américain actuel. Voir ma critique sur mon blog :
Un Classique Instantané. Aprés les monumentales Magnolia et There Will Be Blood,le cinéaste Paul Thomas Anderson nous revient en grand pompe avec ce Drame Psychologie Fascinant et Envoûtant qui ne laisse pas totalement indifférent Apres visionnage. Pour Commencer la Mise en Scène est élégante en possédant au passage une sublime photographie clairvoyante ainsi qu'une belle reconstitution des années 50 et qui est servie également par une BO magnétique de Jonny Greenwood qui nous émerge a chaque moment forts du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Captivant et Intriguant en parvenant a nous montrer toute ambiguïté de la Scientologie tout en posant d’éventuels question existentiels sur la psychologie individus ayant fait la guerre dont le rythme latent peut déboussoler quelques personnes mais qui est dans l'ensemble largement soutenu au cours des 2h10 de film, Ajouter a tout cela une multitude de Séquences marquantes dont notamment un dénouement Final qui laisse part a la réflexion en passant par quelques notes d'Humour rempli de dialogues biens senties ainsi qu'une note Émotionnelle qui nous prend a la gorge lors de certaines scénes intimistes. Enfin le Casting est Prodigieux avec en tete d'affiche un Duo D'Acteurs exceptionnelle avec Joaquin Phoenix qui est impériale dans la peau de Freddie Quell un vétéran de la guerre au tempérament instable et alcoolique dont l'acteur parvient a nous submergé d’État émotionnelle, face a lui le talentueux et regretté Phillip Seymour Hoffman est quand a lui époustouflant en prêtant ses traits a L'énigmatique et intriguant Lancaster Dodd un écrivain et secte d'une mystérieuse secte nommée La Cause dont chacune de leurs face a face se révèlent comme de purs moments de cinéma et pour combler le tout les Seconds Roles sont irréprochables en étant composer de Amy Adams,Jesse Plémons,Laura Dern et Rami Malek qui viennent apporter leur édifice a cette remarquable distribution en or. En Conclusion, The Master est un véritable Chef D'Oeuvre incompris lors de sa sortie en salles et qui confirme tout le génie de Paul Thomas Anderson qui livre ici une oeuvre a la fois Déstabilisant,Hypnotisant,Indescriptible,Bouleversant et Brillant qui mérite d'entrer au panthéon des Films Majeurs des années 2010 et qui comblera avant tout les inconditionnels de Paul Thomas Anderson avec ce long métrage a découvrir d'urgence.
Paul Thomas Anderson propose la rencontre entre deux acteurs fabuleux : Joaquin Phenix ( l'empereur dans gladiator , entre autres rôles bien entendu ) et le grand regretté Philippe Seymour Hoffman qu'on ne présente plus. The master parle de rencontre. Avec soi même et les autres. Le personnage principal se cherche d'une manière ou d'une autre et ce "périple" intérieur sera amorcé par le personnage de Seymour Hoffman. Le réalisateur met en scène avec style ; son style , perturbant, nous faisant rentrer plus facilement dans les pensées intenses du personnage alcoolique. Le rendu n'est pas évident à regarder, des fois long mais d'autres fois intenses ( les scènes interrogatoires sont très réussies ), mais pour un ensemble très intéressant pour ses deux acteurs au sommet de leur art et pour en savoir un peu sur la fameuse scientologie dont parle le film sans l'avouer.
The master est intéressant par son fond et sa forme, mais pas facilement accessible au tout public.
Quel film étrange celui là, à vrai dire je l'ai regardé car un de mes acteurs préféré joue dedans, bien entendu je parle de Joaquin Phoenix, celui ci joue parfaitement son rôle, rien à redire mais l'univers ne colle pas au personnage, ça pourrait être intéressant justement mais c'est plutôt dérangeant, et finalement rien ne donne envie de voir la suite, le film avance sans qu'il ne se passe rien de vraiment intéressant, il est plutôt dur de rester éveillé sur ce genre de film, donc à moins que comme moi, vous aimiez énormément Joaquin Phoenix, je vous déconseille de regarder ce film.
*The Master* est l'un des deux films les plus inaccessibles de la filmographie de Paul Thomas Anderson. Un chemin entamé avec *There Will Be Blood*, plus calme en terme de mise en scène et plus atmosphérique, *The Master* est un trip métaphysique complexe, psychologique, à vivre plus qu'à regarder.
Je n'ai pas eu de mal à rentrer dans le film mais j'ai du le laisser germer dans mon esprit après le visionnage pour m'en faire une véritable idée. Celui ci m'a effectivement marqué, pas comme ses films précédents évidemment mais il a bel et bien réussi à me traverser et je dois avouer avoir adoré le personnage de Joaquin Phoenix et ce duo qu'il forme avec l'excellent Philip Seyfour Hoffman est parfaitement réussi.
La bande son signée Johnny Greenwood relève de l'onirique et de l'étrange et colle bien au ton emprunté par le film.
Ce *Master* est donc une expérience cinématographique qui traite moins de la secte en question que du parcours psychologique de Frederic Quell. Une sorte de préquel à *Inherent Vice* pour lequel Paul Thomas Andeson ira jusqu'au bout d'une mélange entre fantasme, rêve, fiction et réalité.
Un projet artistique ambitieux loin d'être déplaisant mais difficile d'accès.
Un duo d'acteurs exceptionnel pour une relation exceptionnel. Un thriller psychologique calme mais saisissant. Pour autant l'histoire est assez faible d'intérêt, les enjeux étant assez légers. Belle réalisation et direction d'acteurs.
Pour l'instant mon film préféré de PTA. Une claque, ça m'a vraiment pris au coeur. Il y a des superbes plans, la musique est sublime. Il y a des moments où on est un peu mal à l'aise, mais c'est bien fait. Je n'avais pas fait le rapprochement avec la scientologie, mais ça peut être n'importe quel genre de secte. Les deux acteurs principaux sont plus qu'excellents.
Intéressant la naissance de la scientologie, car c'est bien de ça qu'on parle ici. Si le début axe sur un futur adepte, on part assez rapidement sur le créateur. Les deux personnages sont tout aussi psychotiques l'un que l'autre, les acteurs les incarnent de manière fantastique, surtout Phoenix. Cependant, c'est parfois un peu décousu et apporte des faux rythmes désagréables. De plus, il est bien dommage de ne pas explorer un peu plus avant la création de cette secte. Un film irrégulier donc, mais dont l'interprétation des acteurs est vraiment extraordinaires.
Pour moi, le meilleur film de ces 50 dernières années et de très loin, le style vintage des images, le rêve américain des années après guerre, Les couleurs chaudes qui rappellent les émulsions de l'époque,et l'interprétation incroyable de Joaquin Pheonix performance d'acteur qui le porte au plus haut niveau d'un coup sans compter l'allusion à peine cachée à l'église de scientologie. Un film émouvant, nostalgique et passionnant, sans délire d'effets spéciaux. Un film qui vous touche jusqu'au fond de l'âme.
"...Un film déroutant qui nous perd dans sa singularité...The Master est un film à voir si l’on n’est pas réticent au cinéma bavard. Loin d’être divertissant, il vaut le détour pour le jeu des acteurs et la psychologie des personnages."
Une histoire passionnante que j'ai aimé suivre, une réalisation très bonne avec un Joaquin Phoenix au sommet et un Philip Seymour Hoffman excellent, ce film brut et très captivant pour son histoire et les superbe interprétation.
Voici venu le temps de l'expertise de choc à la Paul Thomas Anderson. Ce qui est flagrant dans ce récit, c'est qu'on ne sait jamais vraiment où se placer, car les pistes des bonnes et des mauvaises choses sont brouillées, on se retrouve toujours en quête d'un point de vue, d'une identité, d'une familiarité sous forme d'aile protectrice indélébile. Mais non, on poursuit à la trace un homme perdu à la recherche de réponses, brillamment présenté sur un plateau d'argent par un Phoenix qui s'avance, tel un chien fou, sur l'échiquier conservateur, et qui renifle à plus de deux kilomètres le "Master", pièce finale d'un système aux limites bien tracées, et sous les traits de cet homme blond rondouillard, à la personnalité puissante et au jeu d'acteur époustouflant, faut-il toujours le répéter. La mise en scène fait danser et s'agiter les caractères, leur fait s'exprimer pour mieux approfondir nos connaissances sur les comportements, et surtout leur fait violence. Jusqu'à ce que la folie commence à agiter le groupuscule en même temps que l'image, et se fait ainsi aveindre. Une traversée du désert en solitaire, intime et émouvante.