Derniers Avis : The Master - Page 2

Un jeune soldat de la seconde guerre mondiale rencontre un gourou en devenir. Le film imagine les débuts de la scientologie de Ron Hubbard avec ses expérimentations entre la psychanalyse et les sciences du comportement. Mais ce qui domine c’est l’excellence de la réalisation et le jeu des acteurs (phœnix et Philips sont extraordinaires). Les rapports entre les 2 principaux personnages sont complexes et torturés. Le film d’un très grand réalisateur.

Le jeu de Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman est remarquable mais l'ensemble du film manque de liant.

Secte

Il m'est difficile d'évaluer correctement ce film car je suis loin d'avoir tout compris, je ne comprend pas le message d'un grand nombre d'éléments, et je ne sais pas si c'est parce que le film rate certaines choses où si je n'ai tout simplement pas l'intelligence de le comprendre en un visionnage. Je penche tout de même vers le réussi, car son propos sur les sectes et l'enfermement que cela créer est très bien traité et important à notre aire, où la Scientologie, les Platistes, les Aériens, et bien d'autres groupes prennent de plus en plus d'importance, partout autour de nous. Commençons par le plus simple, les performances des acteurs sont assez magistrales, et ce film prouve encore une fois ques les Oscars n'ont pas d'intérêt car souvent à côté de la plaque, vu qu'ils préfèrent récompenser des films oubliables comme Lincoln, un film qui ne marquera pas les esprits et sera oublier l'année suivante, car insignifiant dans la carrière de Spielberg, et le rôle de Lincoln est aussi oubliable dans la carrière de Daniel Day-Lewis. En tout cas Joaquin Phoenix est magistral, Philip Seymour Hoffman j'en parle pas, j'ai un peu plus de réserve sur Amy Adams, et Rami Malek joue toujours aussi mal, et n'est bon qu'à se prendre des coups de marteau de Josh Brolin. Certaines scènes entre Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont mémorables, la fin bien sûr, mais surtout le premier interrogatoire, tourné en presque plan séquence, où les acteurs se transcendent, et l'alchimie est parfaite. Du grand cinéma.
La réalisation et la musique sont deux autres très bons points du film, les musiques sont très marquantes, et accompagnent parfaitement l'image sans jamais prendre trop de place. Mais c'est surtout la mise en scène qui m'a marquée, très ample et froide, très kubrickienne, beaucoup de plans séquences, mais toujours minimalistes, on ne sent jamais d'effets de style trop marqués, cela n'est là que pour installer une ambiance, même si certains plans sont vraiment marquants. Je pense à Joaquin Phoenix s'évadant en moto dans le désert, aux plans sur le bateau, et à mon plan préféré du film, celui où l'on voit Joaquin Phoenix courir dans un champ pour fuir ses employeurs, simplement magnifique. Seul un effet de mise en scène me semble être trop grossier, c'est l'un des premiers plans du film, où un fish-eye dont je ne vois pas l'intérêt filme Joaquin Phoenix sur la plage, pour un seul plan, donc je n'en vois pas le sens.
Le montage est lui aussi assez intéressant, je pense au moment où il révèle soudainement Amy Adams dans la scène finale.
Je vais donc aborder les thèmes et ce dont je ne comprend pas le sens, de un, le personnage de Amy Adams, à la fois très secondaire, mais trop important pour ne pas avoir d'intérêt précis, elle semble avoir une emprise sur P.S. Hoffman, mais ce n'est pas très explicite, hormis la scène où elle le masturbe et la fin encore une fois. Je n'ai pas non plus compris l'intérêt/le propos des boissons que fabrique Freddie, si ça s'ajoute à celui sur l'alcoolisme, je ne sais pas. La plupart des choses qui concernent Freddie me semble en général assez flou, le propos sur la guerre, le sexe, son ancien amour, la violence, si le fait qu'il change radicalement durant le film est censé montrer l'impact qu'à eu la secte sur lui, c'est étrange de le montrer comme quelqu'un de si négatif, sans doute à cause de la guerre, avant son arrivée dans la secte, car cela fait relativiser sur le mal que procure les sectes, "cet individu est quelqu'un de violent et d'immoral, et regarder il est bien mieux après que la secte l'ait intégrer", je trouve cela assez étrange. De plus un aspect extrêmement négatif des sectes n'est jamais abordé, la question de l'argent, dommage selon moi.
Tous les moments sur la plage sont aussi très énigmatiques, je ne comprend pas non plus le sens du dernier plan, que symbolise exactement la femme de sable, la secte ? Amy Adams en temps que chef de la secte ? C'est vraiment le commentaire sur le sexe que je comprend le moins, la femme de sable premièrement, mais aussi la scène où toutes les femmes apparaissent nues à Freddie, je ne comprend pas, je ne comprend pas, je ne comprend pas !
La véritable dernière scène semble dire que Freddie, même si il à "échapper" à la secte, reste profondément marquer par elle, et est condamner à devenir le "master", c'est ce que j'en ai compris. Et le fait que Freddie ait imaginé un appel de P.S. Hoffman pour revenir dans la secte, semble confirmer l'emprise qu'à la secte sur lui, je pense avoir correctement compris cela.
Bref, film brumeux, j'ai suivi le film avec attention alors je pense que le film est assez compliqué à comprendre, et que ce n'est pas moi qui suis simplement idiot. Je pense que je reverrais ce film afin de tenter de mieux le décrypter, et je vais aussi aller lire des choses sur le film pour tenter de le décoder. Magnifique visuellement et musicalement, acteurs magistraux, propos intéressant et utile, un film qui fait autant réfléchir et ne laisse pas son spectateur passif, ce n'est peut être pas le signe d'un chef d'oeuvre, mais surement celui d'un film important et qui restera.

La réalisation de Paul Anderson, ses images, ses lumières, est époustouflante. On trouve egalement Joaquin Phoenix qui comme toujours est magnétique et fascinant, et puis Hoffman est superbe.

Avec un tel casting, je m'attendais à mieux. Certes, Anderson manie les subtilités de la caméra, la lumière etc à merveille. Personne ne songe à lui retirer cela. Personnellement, je trouve que l'histoire aurait pu être plus approfondie .. La naissance d'une secte avec P S Hoffman en gourou manipulateur et charmeur. Même si d'aucuns pensent que Seymour est un génie.. de tous les films que j'ai vu de lui, il fait du Seymour et son personnage est quasiment semblable d'un film à l'autre. Joakim Phoénix incarne merveilleusement bien son personnage de marines à la dérive qui après être passé sous les ordres de son Capitaine, puis de son Chef de rayon, va de son propre chef, se blottir, servile, sous l'aile qu'il croit protectrice de son Maitre . Ces deux acteurs semblent incarnés au cinéma les personnages torturés qu'ils sont à la ville, c'est sans doute pour cette raison qu'ils excellent dans leur rôle respectif. Amy Adams semble être la personne la plus posée dans ce casting

Un excellent film ! Joaquin Phoenix est bluffant, comme d'habitude et le scénario est simple mais efficace. Ce film nous décrit une amitié entre un vétéran alcoolique et un leader charismatique du mouvement "la cause". Tout le long, on ne sait sur quel pieds danser et on découvre ce monde au fur et à mesure aux travers des yeux du vétéran.

Autant j'ai trouvé le film très prenant pendant une bonne moitié, autant il traine en longueur vers la fin, pour une fin d'ailleurs des plus fades.

Ça reste un film savoureux, original et de qualité.

Drame à la narration atypique plongeant le spectateur dans un questionnement certain, The Master met en scène le brillant Joaquin Phoenix (Gladiator, Her, A beautiful day) dans la peau de Freddie, un vétéran de la seconde guerre mondiale à l’esprit ravagé par les horreurs de la bataille du Pacifique. Ayant bien du mal à contenir la violence qu’il a en lui, il tombe sur la coupe de Lancaster, un homme menant un étrange mouvement religieux, et interprété par Philip Seymour Hoffman (Dragon Rouge, Mission Impossible III, Hunger Games l’embrasement). À l’instar d’un Rambo ou d’un Démineurs, The Master dépeint le thème de la lutte pour l’adaptation d’un ancien soldat à une société d’après-guerre, avec un personnage principal troublé, alcoolique et violent aussi bien physiquement que verbalement avec les nombreux propos salaces qu’il exprime.

Lancaster fait preuve d’un certain charisme lors de nombreux face à face filmés de près entre les deux personnages, pendant lesquels il pose plusieurs questions à Freddie, parfois très personnelles voire provocatrices en adoptant un ton autoritaire, les répétant souvent plusieurs fois pour jauger sa crédibilité. Sa fille Peggy, jouée par Amy Adams (Arrête-moi si tu peux, Il était une fois, Man of Steel), apporte un peu de féminité à ce récit si brutal, notamment à travers quelques plans érotiques qui vont de pair avec les propos osés du film. Du haut de ses deux heures passées, The Master tient un bon rythme mais reste difficile à suivre et suffisamment complexe pour ne pas être mis dans n’importe quelles mains.

La rencontre de deux comédiens merveilleux. L’histoire d’un homme traumatisé rejeté par la société, accueilli par un autre homme, charismatique, empathique, dévoué à lui faire connaître sa philosophie et le faire entrer dans sa famille et sa vie, pour l’aider. Comme Freddie Quell, combien d’entre nous n’attendons pas de faire la rencontre d’un maître qui nous enseigne la voie et qui nous console ? Un film mystique qui ne séduira pas toutes les sensibilités mais qui m’aura touché. Une nouvelle œuvre audacieuse par PT Anderson, quel brillant et complexe cinéaste.

Mais pourquoi tant de haine envers ce film, juste parce qu’il est complexe et qu’il n’y a pas d’action ?
Ce film est une pure pépite, même le meilleur Paul Thomas Anderson après There will be blood
Même si il recèle quelques longueurs, les images sont sublime, la photographie somptueuse et le scénario est géniale.
Mais surtout, les acteurs sont incroyable (Joaquin Phoenix en tête de liste et Hoffman)
Bref c’est un film lent certes comme Drive mais je l’ai trouvé juste énorme, le fil de l’histoire évolue avec une certaine finesse et le résultat est vraiment excellent
Je le conseille donc fortement !

Bof , il ne se passe rien dans ce film, pas de but au final. C'est plat et j'avais hâte que ça se termine. Ce n'est ni un road movie, ni un feel good movie et même si le héros est attachant, les autres personnages et le gourou ne sont pas plaisants. Le décor des années 50 et la musique sont passables.

Un film absorbant bien que déroutant. Les métaphores peuvent être nombreuses spoiler: même si l'emprise semble être le noyau du film
. Joaquim Phoenix réalise l'une de ses meilleures interprétations et montre une foie de plus son immense talent. Philip Seymour Hoffman aussi est bluffant. Les têtes d'affiches subliment le film et le propos de ce dernier.

Si les prix attribués à Paul Thomas Anderson pour « Magnolia », étaient parfaitement mérités, voir même distribués avec parcimonie, ils avaient été complaisamment généreux pour « There Will Be Blood ». Pour « The Master », les critiques, de toute évidence, se sont laissés aveugler par la prestation exceptionnelle de tous les acteurs du film. Si les prix d’interprétation de Phoenix et de Seymour sont plus que justifiés, les éloges dithyrambiques, et les nominations tant pour le scénario, que pour la mise en scène relèvent de la niaiserie. Ce scénario, à la base passionnant, car basé sur l’histoire de deux personnages, très riches psychologiquement, est gâché par un traitement narratif, avec de fréquentes ellipses et circonvolutions dans le temps. Il ne parvient qu’à être énigmatique, à soulever plus de questions au sujet des deux protagonistes, sans jamais élucider leurs problématiques mutuelles et respectives. Todd est-il un total escroc ? Parvient-il quand même à « soigner » ? Si oui, quelle est la méthode ? Si non comment des gens aussi éveillés autour de lui le croient-ils ? Quell parvient-il à cerner son mal ? A le surmonter? Todd et Quell sont-ils véritablement « liés »? Si oui, en quoi et pourquoi Quell a t’il quitté Todd? Bref, on s’en fiche de tout ça après tout, car le traitement en images que Anderson nous donne de toute cette histoire, est totalement émietté, brouillon et purement décoratif. Pesant et frustrant.

Déception. Je suis fan du metteur en scène mais là je ne suis pas rentré dedans. Je me suis même un peu ennuyé. A voir tout de même pour l'interpretation du grand et regretté Phillip Seymour Hoffman.

Relation ou confrontation ? Libérté ou domination ? PTA joue avec son spectateur en manipulant son esprit dans cette oeuvre tout aussi imprévisible qu’exceptionnelle, portés par des maîtres-acteurs en état de grâce. Sous les traits d’une mise en scène et ambiance sonore tout autant unique que d’habitude avec l’ami Anderson, « The Master » est une pièce maîtresse, dont la richesse des thématiques balaye gracieusement le 90% du paysage cinématographie actuel. Brillant.

L’intrigue m’a captivée, non dénué de sens cette mise en scène d’un personnage troublant, la prestation de l’acteur est excellente.