On sent que PT. Anderson est doué avec sa caméra, malheureusement le scénario qui l'agrémente est creux, pour ne pas dire prétentieux. Du coup, on assez peu de plaisir à regarder ce film élitiste malgré la présence de l'excellent J.Phoenix.
Tout comme Fincher, Anderson peut se targuer d'avoir une filmographie quasi parfaite. La grande reussite de The Master tient d'abord dans sa mise en scene , inspiree et parfaitement maitrisee. L'autre point essentiel de ce film est Joaquim Phoenix : il ne joue pas , il EST Freddy Quell. Tout bonnement impressionnant , l'acteur suinte littéralement le mal etre de son personnage. On est donc dans le registre du tres tres grand cinema, d'une richesse thematique rare par ailleurs.
Peut-être un manque de colonne vertébrale pour ce film qui aurait pu être un bon thriller psychologique. L'arrière goût n'ai pas mauvais mais Philip Seymour Hoffman surjoue (ce n'est pas la première fois). L'ensemble manque de structure et donc génère l'ennui. Dommage pour Joaquin Phoenix qui ne peut sauver le film à lui tout seul.
Impressionnantes interprétations. Ambiguité totale volontaire sur la nature du dérèglement mental. Balance entre leader de secte et Freud, avec clin d'oeil à la continuité matière et temps. Pas de mise en scène marquante. Plutôt un film-prise-de-tête pour donner lieu à débat qu'un spectacle de détente.
Quand Paul Thomas Anderson est génial, Paul Thomas Anderson tourne Boogie Night. Quand Paul Thomas Anderson est créatif, Paul Thomas Anderson écrit Magnolia. Quand Paul Thomas Anderson se la joue, Paul Thomas Anderson sort There will be blood. Quand Paul Thomas Anderson se la pète, Paul Thomas Anderson réalise The Master. Oui, on sent une mise en scène bien travaillée; oui, il y a une esthétique reconnaissable; oui, grosse performance du duo d'acteurs; oui, PTA a toujours un angle singulier pour aborder un thème. Oui mais. A force d'en faire trop-pas-comme-les-autres, les scènes les plus fortes de The Master sont diluées dans un métrage un petit peu trop long. Un film ambitieux qui perd en puissance. Dommage. Peut-être que Paul Thomas Anderson est encore trop petit pour la cour des Grands ...
Note personnelle : penser à sculpter le corps d'une femme dans le sable cet été ... pour délirer.
Grosse colère , rarement vu un film aussi pénible et ch.... Et pourtant j'aime les films contemplatifs et les rapports de pouvoir ( ciment des meilleurs scénarios) .Retournons voir "the servant" de Losey; mais là circulez , il n'y a rien a voir "Le roi est nu"!
C'est pénible comme film , côté ennui et lourd ! J'ai ou tenir 30mn quand même. A chacun sont goût mais moi j'ai pas aimé même si j'ai vraiment voulu tenir le coup
film ennuyeux comme c'est pas possible. une introduction de 20 minutes où l'on voit le "vétéran" boire et virer à la masturbation (pathétique comme intro) pour enfin arriver à la rencontre avec le master... On pense que l'intro était un accident et que l'on va assister au classique manipulateur, chef d'une secte, mais non, c'est de l'hypnose à 2 balles que nous sert ce metteur en scène américain, qui pense nous en faire voir de toutes les couleurs, alors qu'au final je me demande quel intérêt a -t-il voulu donner à son film, je suis parti avant la fin et failli partir au début mais suis resté pour la curiosité. Film à ne pas voir, c'est le classique film américain donneur de leçon mais il n'y a rien dedans, c'est honteux de prendre le spectateur en otage d'un narcissisme aussi flagrant !
On reconnait le style du réalisateur dans ses plans séquences, ses longueurs, cette volonté du moment authentique et quelques cadrages picturaux absolument magnifiques. Reste que sans le mode d'emploi, peu de gens vont apprécier. Savoir que le film attaque directement la scientologie et son fondateur Ron Hubbard ne suffit pas forcément, je pense qu'il faut être un scientologue repenti pour réellement apprécier ce film douloureux mais cathartique.
Ayant soutenu une personne qui a fini par quitter cette terrible secte, j'ai pu reconnaître de nombreux procédés de conditionnement, de soumission et de culpabilisation typique de cette pseudo spiritualité dont les détracteurs (parfois plus hystériques que les scientologues eux-mêmes) ont dit tant de choses fausses sur le net comme les croyances autour des extra terrestres... que bien des scientologues ne connaissent pas vu qu'il faut payer une somme astronomique pour atteindre le "niveau" où il est autorisé de lire les livres avancés. Bref, un film historiquement essentiel mais qui ne fera pas mouche tant son propos manque d'universalité. Je ne sais pas si je suis clair.
Les images sont magnifiques, le jeu d'acteurs l'est également et c'est suffisant pour aller le voir. Toutefois après avoir compris la manipulation, domination et déchéance ont fini par se perdre dans l'histoire, qui est un peu longue.
Merci une fois encore aux critiques professionnels qui nous envoie nous emmerder pendant 2h15 en notant 4 et 5 étoiles un film qui n'en mérite que 1 peut-être pour les simples pékins que nous sommes en majorité. Le culte du metteur en scène soi-disant génial voilà leur critère de base. Dans le même genre je vous recommande le dernier Tarantino. mais c'est 2h45 !!! A croire qu'ils aiment s'ennuyer au boulot !!! mais nous faudrait-il qu'ils sachent que ce n'est pas notre job et que nous n'y allons pas pour ça.. Amis cinéphiles de base tenez un peu plus compte des critiques des spectateurs, moi dorénavant c'est ce que je ferais.