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    The Master
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    3,0
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    509 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 février 2013
    2 étoiles parce que l'image est belle et que les acteurs sont excellents. En dehors de ça... rien. Rien ne se passe, c'est long, très long et l'ensemble n'a pas réellement de sens.
    Je n'ai pas compris où le film voulait m'emmener. Il accumule les idées sans les approfondir alors du coup je me suis perdue en route et j'ai complètement décroché.
    C'est dommage le casting, l'histoire étaient prometteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 février 2013
    Plus de 5 ans après sa frénétique fresque explorant une période fondatrice des États-Unis à travers l'intimité de ses deux protagonistes aux ambitions démesurées ( There Will Be Blood ), Paul Thomas Anderson nous revient avec The Master, librement inspiré de la vie de Ron Hubbard, fondateur de la scientologie. Une oeuvre qui n'a pourtant rien d'un biopic ou du film à charge imaginé

    Le film, par son récit troué et revêche, sa rythmique particulière, et ses personnages insaisissables, déroute clairement. Il faut dire que contrairement à There Will Be Blood, dont le film partage le même goût pour les personnages antipathiques, leurs ambitions, ici, y sont trop floues pour pouvoir créer un véritable point d'encrage pourtant nécessaire à tout investissement émotionnel de la part du spectateur.
    Il n'en reste pas moins que le film puisse, par moment, être hypnotisant, tant il est porté par des comédiens remarquables d'intensité ( Joaquin Phoenix, tout en imprévisible folie animale aux antipodes d'un Philip Seymour Hoffman à l'intellectualisme raffiné et séducteur ) et une splendide photographie. Le film a en effet quasiment été intégralement tourné en 70mm, sous l'oeil avisé du réalisateur et de son chef opérateur, le talentueux Mihai Malaimare, déjà à l'oeuvre dans les derniers films de Coppola.

    L'ambiguïté des rapports entre les deux personnages ( le maître n'est jamais vraiment celui que l'on croit être ) a quelque chose de frustrant de par sa nature évanescente, bien qu'elle soit le moteur de très belles scènes ( Freddie disparaissant, au loin, sur sa moto sous les yeux de Lancaster Dodd ). Des rapports fascinés et fascinants qui brossent le portrait d'une Amérique percluse de vétérans de guerre inadaptés au retour à la vie civile dans une époque largement propice au sectarisme et aux nouveaux gourous aux idéologies douteuses.

    www.generationcinema.over-blog.fr
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2013
    Un vétéran de la seconde guerre rentre au pays un peu paumé et sans famille. Dans son errance, il tombe sur une « famille » menée de main de maître par un gourou. Nous sommes ensuite observateurs de cette relation maître-élève.
    Les américains, au milieu des tas de films merdiques produits, ont décidé d’élever au rang d’Artiste quelques uns de leur réalisateur. Paul Thomas Anderson est de ceux là. Du talent, il en a pour recréer l’atmosphère des 50’s avec sa caméra 70mm, mettre en scène avec élégance son film et diriger ses acteurs. Mais que veut nous dire Anderson avec ce film ? A vouloir nous montrer l’endoctrinement, la montée en puissance d’une secte, la relation maitre/disciple ; il finit par rien nous montrer. La relation troublante et dérangeante entre les 2 personnages est au centre du film. Les scènes se succèdent sans lien particulier entre elles. Le film est lent, éparpillé et sans guère d’intérêt ; trop lent, on s’ennuie vite. Le disciple est psychotique avant de rencontrer le gourou et issu d’une famille désaxée ; bon, il joue à un jeu dangereux avec le père de la secte… Quoi de plus logique.
    Le seul plaisir du film est voir jouer Philip Seymour Hoffman. Joachim Phoenix surjoue de mimiques de paralytiques aussi bien dans sa démarche que dans ses expressions : très désagréables.
    Trop long pour rien dire
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 février 2013
    Oui les acteurs sont magistraux, oui le spectateur est plongé dans un univers inquiétant, oui la reconstitution est impressionnante...mais fallait il vraiment 2h30 de pellicule pour ce résultat?
    Le scénario manque de précision et perd le spectateur, heureusement que la réalisation est là et que le film est porté de magnifiques acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 février 2013
    Comme dirait un certain personnage des guignols: "Ah bah moi j'ai rien compris!"

    Difficile de suivre le fil de ce film ... Amateurs de films légers ou juste envie d'un moment de détente ... Passez votre chemin!


    A court d'idées de films, venez donc faire un tour sur mon blog à la Rubrique Cinéma www.mystinguettcorner.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2013
    Joaquin Phoenix est tout simplement parfait et grandiose. Emotionnellement, physiquement, dans sa façon de parler, bouger, il incarne cet être brisé. Philip Seymour Hoffman donne vie à son personnage charismatique, épaulé par une Amy Adams pleine de combattivité.

    Après, je trouve le scénario un peu faible, Je ne sais pas il manque quelque chose, une cohérence, un lien. Comme si deux voitures d’excellente facture évoluaient non pas sur un circuit à leur mesure mais peinaient sur des sentiers de forêt. Ce qui donne des longueurs et de l’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 février 2013
    Ce film est magnifique...je ne comprends vraiment pas qu'il soit boudé par les téléspectateurs et absents des Oscars. Et dire que c'est Argo qui va gagner ! C'est quand même ridicule. Joaquin Phoenix est époustouflant de justesse et d'intensité, et nous livre l'une des plus belles performances d'acteur que j'ai jamais vu. Sa performance dans Two lovers était déjà incroyable mais là, il atteint des sommets et mérite une dizaine d'oscars à lui tout seul. Hoffman est également gigantesque, il dégage une présence et une émotion absolument incroyables. La dernière scène est sublime. Anderson est décidément un énorme réalisateur, qui sait s'entourer des acteurs les plus talentueux de notre époque et les dirige à la perfection pour en faire des performances inoubliables.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Ca n'a pas été facile parce qu'il n'est pas projeté partout, mais je tenais vraiment à aller le voir, la cause : Joaquin Phoenix.
    Ce mec est une claque. Je le connaissais un peu de mon expérience personnelle, beaucoup des avis du grand public et c'est vraiment un des meilleurs acteurs de sa génération. Il s'approprie le personnage d'une manière forte qu'on voit rarement au cinéma ; et avec un autre monstre comme Philip Seymour Hoffman, son talent n'est que mis en valeur.
    J'y suis allé en aveugle parce que je ne connaissais absolument rien de l'histoire : J.P incarne un vétéran de la deuxième guerre mondiale contre le Japon. Il est ressort compètement démoli du point de vue psychique. Il est de surcroit alcoolique - le mot est petit quand on voit le genre de breuvages qu'il savoure.
    Il enchaîne les petits boulots, se fait renvoyer à cause de ses états et fait la rencontre, très hasardeuse avec celui qui va tenter de l'aider tout le long du film : le Dr Dobb (PSO), sorte de scientologue un peu avant l'heure puisque le film se déroule en 1950, il me semble.
    Cela dit, le terme "scientologie" peut paraitre un peu péjoratif, il ne me semble pas que "The Master" ne soit l'apologie d'une secte ou d'un courant précis. Il n'y a aucune propagande la dedans et ca reste, en dehors des passages censurables, un film pour tous.
    J'ai bien aimé, certainement parce que grâce avec le talents des acteurs, on est avec les personnages, dans leur folie, leurs excès et leur peine parfois.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 février 2013
    Donner son avis sur ce film sans doute brillant quand on se sent exclu du sujet (et de certains choix narratifs) n'est pas chose aisée. On sait que Paul Thomas Anderson est un cinéaste brillant, qu'il a une maîtrise cinématographique époustouflante, aucun plan n'est banal, aucun cadrage ni aucune lumière ne sont anodins. La direction d'acteurs est grandiose, et Joaquin Phoenix est un 'oscarisable' en puissance (je ne vois pas qui d'autre que lui peut remporter ce trophée à part Daniel Day Lewis). Son interprétation est tout simplement incroyable, peut-être la meilleure (pour un acteur homme) depuis des années.

    Et pourtant... beaucoup de peine à rentrer dans le sujet, vu la façon dont il est abordé. Les émotions véhiculées, et les messages délivrés passent directement par le cerveau et ne franchissent pas le cap délectable qui mène au coeur. On analyse, on comprend (souvent ou parfois, même si la confusion s'invite ponctuellement), on fait des parallèles, on remarque bien que le travail est splendide, mais il n'émeut à aucun moment. C'est du moins un ressenti personnel. On a envie d'aimer ce film, envie de vibrer, mais on n'y arrive pas. Et pourtant, il y a l'envie de le défendre.

    J'avais réagi de la même manière avec 'There will be blood'. Peut-être qu'il y a incompatibilité avec le réalisateur. Ou alors ce dernier est-il trop pudique pour lâcher un peu de leste dans le registre 'émotionnel', que l'on devine et perçoit, mais qui est tellement loin en même temps.

    Une splendide illustration du supplice de Tantale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Une belle lecon de mise en scène (par exemple, cette séquence dans le magasin de fripes avec l'apparation de la nana, filmée en contre plongée suivi d'amples travelings), une magnifique photo signée Mihai Malaimare Jr, et un beau travail de J Greenwood à la BO. Pour l'histoire, on ne peut bien évidemment la réduire à la thématique de la "secte/scientologie". Plus à la dérive et aux problemes du perso de J Phoenix et à la relation ambigue (un peu de fascination, un peu d'amusement...) qu' il noue avec le gourou .Inutile de préciser que les deux se font plaisir au niveau de l'interprétation .IL ne faudrait pas oublier le rôle d'Amy Adams, parfaite en femme mainipulatrice
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Démences complémentaires
    Très bonne performance d'acteurs! Le film se concentre sur la relation de deux personnages complémentaires et extravagants qui magnétisent le spectateur par leur folie.
    Association d'un gourou contemporain, manipulateur, meneur charismatique d'une sorte de secte dévouée au culte de sa personnalité et d'un traumatisé de guerre devenu inadapté,
    incontrôlable et destructeur. Qu'est ce qui intrigue tant Lancaster Dodd dit "le maître" chez ce repoussant, inadapté et violent Freddie Quell?
    Veut-il en faire son chien de garde obéissant ? Veut-il démontrer la puissance de sa psychologie en le tirant de son marasme intérieur?
    Ou bien n'a t-il pas quelque chose à régler avec lui même, sa propre détresse, son ombre intérieure ?
    Le film est un peu construit comme une énigme ambivalente dans laquelle le secret de la fascination d'un être pour son double inversé reste ineffable.
    Insondable relation dans laquelle on ne sais plus lequel des deux protagonistes retire le plus grand bénéfice. L'enthousiasme emprunt de mysticisme
    et de bouffonnerie d'une secte américaine y est représenté avec délectation. La critique du charlatanisme y est diffuse.. à chacun d'y apporter sa compréhension.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 février 2013
    Ce film se voulait trop parfait, dommage il aurait pu être passionnant... http://cinemilie.blogspot.fr/2013/02/the-master.html
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2013
    La saga Infernal Affairs, comme toutes les grandes sagas (oui, c’est totalement arbitraire), a 3 épisodes. Son troisième, sous-titré End Inferno, est-il au niveau des deux premiers, purs chefs d’œuvre ?
    Cassons tout de suite un suspense insoutenable, non, Infernal Affairs III n’est absolument pas un chef d’œuvre, loin de là. Est-il un mauvais film pour autant ? Pas du tout. La mise en scène d’Andrew Lau et d’Alan Mak fait encore mouche sur certaines séquences du film, virtuoses, comme celle où Lau se prend pour Yan ou toutes les séquences avec le personnage de Kelly Chen, qui sembla inspirer les scénaristes, étant donné qu’elle bénéficie des meilleures parties du film (ce qui est paradoxal car le meilleur film de la saga est celui où elle n’apparaît pas). Le scénario est un peu plus laborieux que les deux autres, se rapprochant, dans la forme, du Parrain II, sans pourtant jamais établir un vrai lien entre les deux histoires, ce qui est plutôt décevant. On peut imputer ça avec l’absence des deux monstres de la saga, Eric Tsang et Anthony Wong. Mais la deuxième heure est, une nouvelle fois, exceptionnelle et permet d’arriver au tout début de la saga, dans le magasin de chaîne hi-fi, avec la chanson légendaire de la trilogie. On y retrouve même Edison Chen et Shawn Yue.
    Infernal Affairs est une saga qui confine à la perfection et cet épisode, bien qu’il soit le moins bon, est un excellent film tout autant. Bravo Andrew Lau, bravo Alan Mak et bravo Felix Chong. Inoubliable.
    Pier Kiroul
    Pier Kiroul

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2013
    The Master est un film souvent fascinant de par sa confrontation entre les deux héros. L'un est un manipulateur habile, l'autre est à fleur de peau. Il en découle une relation de jeu, d'attirance et de rejet, de tentative d'introspection, de fuite et de doute. C'est le vrai sujet du film, bien avant celui des sectes pourtant abordé avec brio et intelligence. La mise en scène fait preuve de retenue là où il aurait été facile de jouer démonstratif. Mais Anderson ne s'éloigne jamais de son sujet, le rend palpable grâce à une incroyable galerie de personnages secondaires. Il est en cela très bien servi par des comédiens parfaits, tous et vraiment sans exception. Ils rendent palpables les sentiments, et traduisent à merveille l'Amérique d'après-guerre. A voir sans hésitation.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2013
    P. T. Andreson est un grand réalisateur, Phoenix et Hoffman sont de grands acteurs, la chose est dite. Mais alors pourquoi ce film est-il aussi ennuyeux ? La faute a trop vouloir faire un grand film avant de vouloir raconter une histoire, à ce jeu Terence Mallick est bien meilleur ! Le film est raté et perd son spectateur au bout de 30 min. Reste une B.O. excellente.
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