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    The Master
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    3,0
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    509 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2013
    Magistrale étude de mœurs sur un domination charismatique. En dépit d'un surjeu de Joaquim Phoenix et d'une froideur apparente, c'est un film important.
    Eddy P
    Eddy P

    143 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    On reconnait le style du réalisateur dans ses plans séquences, ses longueurs, cette volonté du moment authentique et quelques cadrages picturaux absolument magnifiques. Reste que sans le mode d'emploi, peu de gens vont apprécier. Savoir que le film attaque directement la scientologie et son fondateur Ron Hubbard ne suffit pas forcément, je pense qu'il faut être un scientologue repenti pour réellement apprécier ce film douloureux mais cathartique.

    Ayant soutenu une personne qui a fini par quitter cette terrible secte, j'ai pu reconnaître de nombreux procédés de conditionnement, de soumission et de culpabilisation typique de cette pseudo spiritualité dont les détracteurs (parfois plus hystériques que les scientologues eux-mêmes) ont dit tant de choses fausses sur le net comme les croyances autour des extra terrestres... que bien des scientologues ne connaissent pas vu qu'il faut payer une somme astronomique pour atteindre le "niveau" où il est autorisé de lire les livres avancés. Bref, un film historiquement essentiel mais qui ne fera pas mouche tant son propos manque d'universalité. Je ne sais pas si je suis clair.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    J'ai loupé les cinq premières minutes du film et m'en félicite tant les 132 autres m'ont semblé interminables. Ce n'est pas un film quelconque, c'est un mauvais film. Dire qu'on attendait ça comme LE grand film 2013 ! Déjà on ne sait pas où Paul Thomas Anderson veut en venir, avec cette histoire très ambigüe de dominant/dominé. Il nous avait déjà fait le coup du gourou de Prisunic dans Magnolia mais alors c'était drôle, ça avait du punch. Ici il nous ressort un gourou inspiré de Ron Hubard, et expérimentant sur un chien perdu sans collier. La mise en scène est aussi mauvaise que le propos insipide : on assiste sans arrêt à des champs/contre-champs entre Philip Seymour Hoffman et Joaquim Phoenix, deux acteurs enclins au cabotinage, qui là tombent dedans à pieds joints. Evidemment dans toute relation maitre/esclave la dialectique se renverse, ce couple là n'échappe pas à la règle : la belle affaire ! Que dire d'autre ? rien. Ce film n'a vraiment pas d'intérêt ni sur le fond ni sur la forme. Il est boursouflé de sa fausse importance.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Voilà un film qui enchante la critique après avoir enchanté moultes festivals. Les adjectifs synonymes de chef d'oeuvre fusent de partout, on parle d'oscar pour Joaquin Phoenix pour sa composition, bref, c'est LE long métrage à voir cette semaine... ou pas car, il manque un mot à la description : rasoir ! Oui, je me suis vraiment rasé à cette projection même si tout n'est pas à jeter, loin de là.
    Pourtant les vingt premières minutes sont de celles qui vous font dresser sur votre fauteuil, l'oeil et l'esprit aux aguets tellement la virtuosité de Paul Thomas Anderson est flagrante lors des scènes d'exposition du film. Image, cadrages et plans de toute beauté, bande son formidable, Joaquin Phoenix intense et propos sur cette Amérique d'après guerre totalement pertinent. Mais dès que le film aborde ce qui semble être le sujet principal, même si l'image et la mise en scène restent admirables, l'ennui gagne très vite le spectateur.
    Si j'ai bien suivi cette intrigue, Paul Thomas Anderson semble vouloir, à partir de la rencontre d'un ex soldat fêlé, alcoolique et obsédé sexuel avec le gourou d'une secte naissante (La scientologie ?), nous brosser le portrait des Etats-unis coincés entre croyances et dollar, sexe et bien-pensance et quitte à donner un poids psychologique supplémentaire, il s'attaque aussi aux rapports de maître à disciple. Pour ces derniers, rien de nouveau, une dose d'ambiguité et beaucoup de verbiages font l'affaire, l'éclairage n'ayant rien d'original et étant même un tantinet banal. Plus gênante est l'image de la secte qui, bien que l'on sente qu'elle regroupe tout un tas de tarés, est traitée ici avec beaucoup d'indulgence, ne parlant quasiment jamais de son côté mercantile par exemple ou donnant au maître une image de gros bonhomme finalement assez sympathique.
    Tout ceci, cependant n'est rien par rapport à l'ennui abyssal qui s'est emparé de moi bien avant la moitié du film. Le scénario peine à progresser et ce n'est qu'une longue succession de scènes de questionnements sur le passé, de voyages spirituels dans le temps, bref tout l'arsenal habituel de lavage de cerveau utilisé. C'est lourdement métaphorique, très répétitif et malgré la mise en scène virtuose, il m'a fallu lutter pour ne pas m'endormir.
    Pour finir, je vais me faire des ennemis.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2013/01/the-master-de-paul-thomas-anderson.html
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Paul Thomas Anderson continue son brillant parcours de chemin avec ce long-métrage complexe et fascinant autour du rapport étrange qui se lie entre un gourou et l'un de ses fidèles. Si le film prend son temps pour démarrer, il finit par prendre son envol servi par une mise en scène sobre mais brillante et des interprètes exceptionnels. Joaquin Phoenix et Philip Seymour Goffman crèvent l'écran en livrant des interprétations aussi saisissantes que bouleversantes. S'intéressant autant aux méthodes d'endoctrinement de la secte qu' à la relation à la fois paternaliste et amoureuse qui se lie entre les deux personnages principaux, Anderson retranscrit aussi l'ambiance d'une époque (les 50's). The Master est un face à face terrible, cruel et dérangeant. Un film d'une finesse psychologique surprenante qui n'impose aucun jugement de valeur. Les personnages d'Anderson même les plus détestables sont toujours terriblement humains. On n'oubliera pas le visage dévasté d'un Joaquin Phoenix plein de rage et de souffrance. Anderson confirme, une fois de plus, tout le bien qu'on pense de lui même si, pour moi, son chef d'oeuvre reste Magnolia.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Un drame aussi ennuyeux et paresseux qu'un film d'auteur français. Mon attention a lâché après moins d'une demie heure et cette histoire, avec une réalisation déconcertante, n'est franchement pas exceptionnelle. Les face-à-face entre les deux personnages principaux sont assez longs malheureusement. C'est un film épuisant, épuisant par ses longueurs, ses silences, ses plans !!
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2013
    Indéniablement brillant, PT Anderson (un peu nombriliste ?) oublie néanmoins l'essentiel : donner de l'émotion au spectateur. Et malgré le talent des acteurs et un bel emballage formel, la routine de "The Master" vient à nous ennuyer. On perd même le fil du scénario dans le dernier quart d'heure.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    On peut tous y trouver son compte dans le fin mot du sens du film. Chacun aura son interprétation. Quel est le fin mot de l'histoire ? Toujours est-il que c'est un beau film sur la bestialité humaine, sur son instinct de survie et sur la manipulation. Le film ralentit parfois un peu trop le rythme, filme des séquences trop longues ou inutiles mais fait resurgir du néant des scènes de tension folle, des scènes prodigieuses. Et Joaquin Phénix est décidément un grand acteur !
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Ce n'est pas le meilleur film de PTA, malgré l'ambiance, le rendu des années 50, la qualité et le charme de ses acteurs : le film est trop destructuré pour accrocher. Je me suis endormi 20 minutes et parès j'étais un peu largué, malgré le charme rétro des fifties.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Malgré sa longueur et sa densité indéniable, la force apparente de son histoire, il reste à la sortie une curieuse impression que rien de ce qui a été vu ne s'est durablement gravé sur la rétine, encore moins dans le cerveau. En fait, j'éprouve toujours le même problème avec le réalisateur Paul Thomas Anderson : ses personnages souvent outranciers et mégalomanes ne m'intéressent pas et, pire encore, ne parviennent que très rarement à me tenir en haleine. La première scène suffit à percevoir le mal-être ou les névroses du marin Freddie Quell (Joaquin Phoenix en fait des tonnes, exactement comme Daniel Day-Lewis interprétant Daniel Plainview dans le calamiteux There Will Be Blood). On attend dans des scènes dilatoires la rencontre avec le Maître, le gourou joué par le toujours cabotin Philip Seymour Hoffman. Entre les deux hommes se noue une relation particulière et exclusive, faite à la fois d'un rapport filial où la protection et le chemin à suivre comptent pour beaucoup et d'une attirance presque physique, amoureuse. Mais le Maître est trop préoccupé à dispenser sa science occulte et, pour tout dire, fumeuse. Toutes les longues séances d'hypnose et d'analyse, durant lesquelles une même question est reposée cinq fois de suite, lassent parce qu'elles ne font que servir de cadre à la propagation d'un charabia abscons et creux dont on ne saisit jamais comment il peut fasciner autant le vétéran violent et alcoolique. On finit par se demander si le réalisateur de Magnolia croit lui-même à son histoire : le film semble s'accélérer, multiplier des scènes à peine ébauchées pour nous transporter soudain au milieu de nulle part pour y déterrer la caisse aux trésors ou s'y livrer à des tests grandeur nature. Ce n'est pas désagréable à regarder et ce serait mentir de prétendre qu'il n'y a pas de mise en scène mais rien ne retient vraiment l'attention. Tout est concentré sur le duo composé par Freddie et Lancaster Dodd, mais la fusion équivoque qui les aimante ne transparait jamais vraiment à l'écran sur lequel on ne finit plus par voir que les numéros virtuoses mais usants de deux comédiens brillants.
    Nelly M.
    Nelly M.

    98 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Brillant techniquement parlant peut-être, quelques fulgurances desservies par des dialogues qui en restent aux petites touches" qui en jettent" et rien de plus, comme s'il fallait ne se fâcher avec personne. Film pas aimable et pas non plus émouvant. Plein de tics de comportements comme pour meubler. En plus du trop plein de bien-pensance dégoulinante étasunienne derrière les situations ! Vraiment rien à en tirer si ce n'est une espèce d'enchaînement de deux hommes, ce à quoi on arrive à force se frotter l'un à l'autre faute de perspectives. Même fatras global que "Magnolia" dont on pouvait déplorer la pesante démonstration mais jubiler en seconde partie pour cause de "point sur les i"... Ici on s'embourbe toujours plus (pauvre Joaquin Phenix en type tordu, pitoyable Philip Seymour Hoffman en prêcheur autocrate !). Défilent tous les côtés "crades" du puritanisme américain du nord... Ce qui froisse est la totale opacité du point de vue du réalisateur. Complaisance ? Vacuité ? Bien la peine d'employer un tandem de cette trempe pour un numéro aussi fadasse !
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2013
    Se développant autour d'une fascinante relation de maître à esclave servie par deux acteurs prodigieux et complémentaires, "The Master" est un film de bout en bout ambigu et incertain, laissant le spectateur, tout comme ses personnages, sans voix face au trouble existentiel qui traverse ce nouveau chef-d'oeuvre de PT Anderson.
    gabdias
    gabdias

    89 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    Véritable rencontre et véritable confrontation de deux monstres sacrés, Joaquim Phoenix est impériable et oscarisable pour une telle performance d'homme seul et rongé par la vie et P.Seymour Hoffman est fidèle à lui-même, parfait et méticuleux, le film en sort grandi malgré les quelques longues scènes e bavardage dispensable.
    matt240490
    matt240490

    85 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Pour réaliser un film du genre de The Master, il n'y a que Paul Thomas Anderson ou d'autres de cette trempe pour pouvoir tenir le coup. Les thèmes sont intelligents et complexes, les dialogues qui permettent de les retranscrire s'apparent à du Cronenberg, le jeu d'acteur de Joaquin Phoenix et de Philip Seymour Hoffman sont à la hauteur des expressions voulues. Un métrage lourd de sens, qui mélange philosophie, sociologie et interprétation des rêves. Sans doute l'une des productions les moins commerciales de l'année. Le pari est osé, il fallait tenter. Le résultat n'est pas spectaculaire, mais néanmoins correct.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Sublime mais déconcertant, THE MASTER déçoit quelque peu, drame psychologique se cherchant trop dans une mise en forme excessivement recherchée et auto-satisfaite. Sans réel souffle, l'ennui pointe le bout de son nez, mais nous insuffle quelque part avec succès l’ambiguïté et le désarroi des personnages. Ses questions restent malgré tout cachées trop profondément, ou bien tout simplement sont-elles mal maîtrisées.
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