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    The Master
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    3,0
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    509 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    La relation entre un marin alcoolique et violent traumatisé par la seconde guerre mondiale et un penseur très charismatique, très inspiré par le fondateur de la scientologie.
    Un film fascinant, servi par une réal virtuose avec certaines scènes folles, et porté par deux acteurs en état de grâce. 4,25
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Le cinéma de Paul Thomas Anderson n’est probablement pas à mettre en toutes les mains. Dans la lignée de sa précédente œuvre, There will be blood, le réalisateur nous offre un film d’une beauté et d’une complexité confondante.
    Retour aux sources d’un cinéma trop souvent syncopé dans sa forme, P.T.Anderson livre un film au magnétisme incontestable autant par sa mise en scène, juxtaposée à une bande son envoûtante, que par la prestation XXL de ses deux comédiens.
    Ces derniers se livrent à de majestueuses joutes verbales entre séduction et répulsion. Film à la thématique plurielle, The Master est réellement une œuvre de cinéma. Certes, nu d’une histoire forte le film fascine par cette maîtrise totale de sa forme et de son fond. En cela on pourrait reprocher une certaine vacuité scénaristique, mais c’est pour déployer avec une ampleur plus foudroyante la décharge viscérale du jeu de Joaquin Phoenix, prestation éblouissante et Philip Seymour Hoffman, dont on cherche encore la mauvaise performance tout au long de sa filmographie.
    On ne rentre pas dans The Master pour son intrigue (quasi inexistante) mais pour cette faculté dérangeante et en même temps captivante de maîtriser le 7ème et son sujet (ici, entre autre, la croyance), et le pousser dans ses derniers retranchements. Le film est alors comme l’attraction étrange de ses personnages principaux, à niveau égal entre déroutante et attirante.
    Sans être totalement parfait The Master s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Paul Thomas Anderson, un cinéma ambitieux et troublant de résonnance.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Nicolas V
    Nicolas V

    87 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Paul Thomas Anderson propose la rencontre entre deux acteurs fabuleux : Joaquin Phenix ( l'empereur dans gladiator , entre autres rôles bien entendu ) et le grand regretté Philippe Seymour Hoffman qu'on ne présente plus.
    The master parle de rencontre. Avec soi même et les autres. Le personnage principal se cherche d'une manière ou d'une autre et ce "périple" intérieur sera amorcé par le personnage de Seymour Hoffman.
    Le réalisateur met en scène avec style ; son style , perturbant, nous faisant rentrer plus facilement dans les pensées intenses du personnage alcoolique. Le rendu n'est pas évident à regarder, des fois long mais d'autres fois intenses ( les scènes interrogatoires sont très réussies ), mais pour un ensemble très intéressant pour ses deux acteurs au sommet de leur art et pour en savoir un peu sur la fameuse scientologie dont parle le film sans l'avouer.

    The master est intéressant par son fond et sa forme, mais pas facilement accessible au tout public.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mars 2013
    PT Anderson se perd dans sa magnifique mise en scène et n'arrive pas a crée l'intérêt malgré les prestations incroyables de ses acteurs . Pour moi vu le sujet , ça manque de prise de risque.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Paul Thomas Anderson revient après cinq années d'absence. Le sujet de ce dernier film parait alléchant. Le casting essentiellement composé de "poids lourds" a tout, pour assurer un bon moment de cinéma. Sur ce dernier point rien à redire. Amy Adams est parfaite en femme glaciale tour à tour manipulée et manipulatrice. Joaquin Phoenix, malgré un jeu quelque peu trop appuyé dans certaines scènes reste assez convaincant. Philip Seymour Hoffman est tout simplement excellent. Mais hélas, The Master souffre d'une mise en scène qui ne trouve jamais son rythme, ou tout simplement sa place. Certains plans sont vraiment trop longs et rendent les séquences concernées parfaitement ennuyeuses. Le scénario confus et incertain ne convainc pas davantage. En revanche, la photographie de Mihai Malaimare Jr est absolument magnifique. Quant à la bande-son, elle a fini par me lasser et rendre la dernière heure du film vraiment trop longue. Au final une certaine déception. http://cinealain.over-blog.com/article-the-master-113915452.html
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2013
    La saga Infernal Affairs, comme toutes les grandes sagas (oui, c’est totalement arbitraire), a 3 épisodes. Son troisième, sous-titré End Inferno, est-il au niveau des deux premiers, purs chefs d’œuvre ?
    Cassons tout de suite un suspense insoutenable, non, Infernal Affairs III n’est absolument pas un chef d’œuvre, loin de là. Est-il un mauvais film pour autant ? Pas du tout. La mise en scène d’Andrew Lau et d’Alan Mak fait encore mouche sur certaines séquences du film, virtuoses, comme celle où Lau se prend pour Yan ou toutes les séquences avec le personnage de Kelly Chen, qui sembla inspirer les scénaristes, étant donné qu’elle bénéficie des meilleures parties du film (ce qui est paradoxal car le meilleur film de la saga est celui où elle n’apparaît pas). Le scénario est un peu plus laborieux que les deux autres, se rapprochant, dans la forme, du Parrain II, sans pourtant jamais établir un vrai lien entre les deux histoires, ce qui est plutôt décevant. On peut imputer ça avec l’absence des deux monstres de la saga, Eric Tsang et Anthony Wong. Mais la deuxième heure est, une nouvelle fois, exceptionnelle et permet d’arriver au tout début de la saga, dans le magasin de chaîne hi-fi, avec la chanson légendaire de la trilogie. On y retrouve même Edison Chen et Shawn Yue.
    Infernal Affairs est une saga qui confine à la perfection et cet épisode, bien qu’il soit le moins bon, est un excellent film tout autant. Bravo Andrew Lau, bravo Alan Mak et bravo Felix Chong. Inoubliable.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    A l'instar d'un Kubrick ou d'un Malick auxquels on le compare souvent, Paul Thomas Anderson est un cinéaste qui prend son temps : un film tous les quatre ans, ce qui crée forcément un effet d'attente important, d'autant plus que "The Master" est reparti de Venise avec le Lion d'Argent du scénario et le double prix d'interprétation, sachant qu'on raconte que le jury présidé par Michael Mann lui avait initialement attribué le Lion d'Or avant de se raviser afin de pouvoir récompenser Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman. Une nouvelle fois, P.T. Anderson s'attaque à un aspect de l'Amérique contemporaine, même s'il affirme : "Je ne pense pas décrire un phénomène américain. Cela pourrait se passer n'importe où", à travers l'histoire du fondateur d'une secte qui ressemble furieusement à Ron Hubbard.

    Là encore, Anderson dénie avoir raconté l'histoire du fondateur de la Scientologie, mais les réactions virulentes des scientologues eux-mêmes suffisent à confirmer cette inspiration. L'action se déroule en 1950, année où Hubbard a inventé la dianétique, Lancaster Dodd est remarié (comme Hubbard), il prétend guérir des maladies psychosomatiques (comme Hubbard), sa thérapie est basée sur des séances visant à la réduction émotionnelle des souvenirs traumatiques (comme Hubbard), il propose un test gratuit pour attirer les futurs adeptes (comme Hubbard), il fonde une école en Angleterre (comme Hubbard)... Pourtant, on comprend pourquoi Anderson réfute l'idée d'un simple biopic, vu que Lancaster Dodd ne représente que la moitié de son équation : en effet, le film porte essentiellement sur la relation qui unit Freddie à Dodd, mais aussi Dodd à Freddie, et que résume ainsi le "Master" dans la scène finale : "Nous sommes liés".

    L'enjeu de ce lien se résume dans la question que posent les proches de Dodd à un moment du film à propos de Freddie : "Peut-être est-il irrécupérable ?". Et cette question que se posait déjà le spectateur, et que Dodd lui-même accepte, donne à ce dernier une part d'humanité au-delà de son prêchi-prêcha insupportable et de sa prétention criminelle à guérir les leucémies par l'évocation des vies antérieures, dans l'espoir qu'il garde de guérir ce patient impossible. Mais comme le prédicateur dans "There will be blood" ou Dirk Diggler dans "Boogie Nights", Lancaster Dodd se trouve pris au piège du mythomane rattrapé par la réalité, et c'est ce moment de basculement éruptif que P.T. Anderson se plaît tant à filmer, particulièrement dans la scène où Freddie et Dodd se retrouvent en cellule.

    La suite sur les Critiques Clunysienens
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Contrairement à se que la controverse laissait à penser, "The Master" n'est pas un film sur la naissance de la Scientologie. Bien sûr, il y a des similitudes et Lancaster Dodd est une référence à peine voilée à L. Ron Hubbard, fondateur de la secte. Mais il ne s'agit là que du postulat de départ pour un film on ne peut plus ambitieux. L'idée, qui traverse toute l'œuvre de Paul Thomas Anderson et dont "The Master" n'est que la suite logique, est de brosser un portrait de l'Amérique. La référence explicite à John Steinbeck (avec le passage à Salinas) rapproche clairement le film du courant littéraire américain de la Génération Perdue, recelant des œuvres démesurées dont l'ambition était de radiographier l'Amérique et ses bouleversements et traumatismes. Freddie (Joaquin Phoenix) cumule toutes les tares possibles et imaginables : vétérans de la Seconde Guerre Mondiale revenu traumatisé, alcoolique, violent incontrôlable, travailleur itinérant, une mère en hôpital psychiatrique... Tout concourt à l'exclure de la société. Freddie trouve refuge dans La Cause, dont le gourou, Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman), le prend sous son aile.
    Tout oppose les deux hommes. Dodd est sympathique avec sa bonne bouille, son charisme, son éloquence, sa maîtrise du langage et sa bonhomie. Freddie (dont la séquence d'ouverture est une présentation brillante) est inquiétant avec son visage marqué, son dos courbé, son regard égaré, ses difficultés à manier les mots et sa prononciation pâteuse. Mais si ce-dernier, parce qu'il ne retient pas sa violence et la laisse s'exprimer, peut sembler le plus terrifiant, Dodd se révèle lentement comme le plus dangereux justement car lui cache sa part sombre au plus profond de lui-même. Sa violence ne se révèle que par fulgurance (quand il s'emporte contre Helen qui vient de pointer une incohérence dans son discours) ou de manière détournée lors de ses exercices et entretiens avec Freddie. En particulier lors de son premier « interrogatoire », scène d'une intensité énorme au cours de laquelle les questions de Dodd forcent Freddie à révéler son passé et le mettent à nu sans lui laisser d'échappatoire.
    La relation qui se créée entre les deux hommes est le centre de "The Master". Une relation maître/élève faite d'une dépendance mutuelle (et pas sûr que le plus dépendant à l'autre soit celui que l'on pense) qui se rapproche petit-à-petit d'une véritable histoire d'amour, à entendre dans un sens spirituel et non sexuel. Les deux ne cessent de se séparer et de se retrouver, au-delà même de leur vie actuelle si l'on en croit Dodd. Lors d'une très belle scène, Dodd, après avoir chanté une chanson d'amour à Freddie, raconte comment ils se sont rencontrés lors du siège de Paris en 1870 au cours d'une vie antérieure et comment ils se retrouveront dans la suivante.
    Mené par ses deux acteurs sensationnels (Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix, dont The Master signe le come-back après sa vrai-fausse retraite), soutenu par une magnifique photographie de Mihai Malăimare Jr. et une partition entêtante de Jonny Greenwood, "The Master" est un film d'une grande richesse, se qui ne surprendra aucun fan de Paul Thomas Anderson. D'une grande subtilité également. Par exemple lors de la scène onirique de la soirée ou Freddie regarde les invités et ou toutes les femmes apparaissent nues. La logique nous fait penser que le point de vu est celui de Freddie. Pourtant, la fin de la scène nous fait douter. Ne serais-se pas plutôt une projection mentale de Mary Sue Dodd (Amy Adams), qui vit mal les liaisons de son mari et en éprouve une grande rancœur ? Nous ne saurons jamais.
    Si "The Master" n'est peut-être pas le chef-d'œuvre qu'on pouvait attendre, il n'en demeure pas moins suffisamment réussi pour combler le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    C'est esthétiquement brillant, très bien joué par un duo d'acteurs au sommet de leur art, mais ce film n'a aucune âme, il est froid, chirurgical et ne dégage aucune émotion.
    De surcroit, la musique extremement pénible gâche un ensemble déjà difficile à soutenir (et déjà dans Punch Drunk Love, PT Anderson avait plombé son film avec une musique insupportable)
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 109 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    (...) The Master est une œuvre envoûtante, électrique, presque sensuelle qui ne se regarde pas mais se contemple avec adulation. Prosternons-nous, pauvres mortels que nous sommes, face à ce Dieu auto-proclamé !
    Critique complète sur : http://www.lacritiquerie.com/critique-the-master/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2016
    Un Classique Instantané. Aprés les monumentales Magnolia et There Will Be Blood,le cinéaste Paul Thomas Anderson nous revient en grand pompe avec ce Drame Psychologie Fascinant et Envoûtant qui ne laisse pas totalement indifférent Apres visionnage. Pour Commencer la Mise en Scène est élégante en possédant au passage une sublime photographie clairvoyante ainsi qu'une belle reconstitution des années 50 et qui est servie également par une BO magnétique de Jonny Greenwood qui nous émerge a chaque moment forts du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Captivant et Intriguant en parvenant a nous montrer toute ambiguïté de la Scientologie tout en posant d’éventuels question existentiels sur la psychologie individus ayant fait la guerre dont le rythme latent peut déboussoler quelques personnes mais qui est dans l'ensemble largement soutenu au cours des 2h10 de film, Ajouter a tout cela une multitude de Séquences marquantes dont notamment un dénouement Final qui laisse part a la réflexion en passant par quelques notes d'Humour rempli de dialogues biens senties ainsi qu'une note Émotionnelle qui nous prend a la gorge lors de certaines scénes intimistes. Enfin le Casting est Prodigieux avec en tete d'affiche un Duo D'Acteurs exceptionnelle avec Joaquin Phoenix qui est impériale dans la peau de Freddie Quell un vétéran de la guerre au tempérament instable et alcoolique dont l'acteur parvient a nous submergé d’État émotionnelle, face a lui le talentueux et regretté Phillip Seymour Hoffman est quand a lui époustouflant en prêtant ses traits a L'énigmatique et intriguant Lancaster Dodd un écrivain et secte d'une mystérieuse secte nommée La Cause dont chacune de leurs face a face se révèlent comme de purs moments de cinéma et pour combler le tout les Seconds Roles sont irréprochables en étant composer de Amy Adams,Jesse Plémons,Laura Dern et Rami Malek qui viennent apporter leur édifice a cette remarquable distribution en or. En Conclusion, The Master est un véritable Chef D'Oeuvre incompris lors de sa sortie en salles et qui confirme tout le génie de Paul Thomas Anderson qui livre ici une oeuvre a la fois Déstabilisant,Hypnotisant,Indescriptible,Bouleversant et Brillant qui mérite d'entrer au panthéon des Films Majeurs des années 2010 et qui comblera avant tout les inconditionnels de Paul Thomas Anderson avec ce long métrage a découvrir d'urgence.
    jamesgray33
    jamesgray33

    28 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Ah quelle magie dans « The Master » !!!!! Une œuvre envoûtante, aussi riche visuellement que particulièrement déstabilisante. Ce qui reste littéralement fascinant chez ce génial Anderson (ou bien gênant ou sidérant pour certains), c’est cette vivacité cette volonté d’exprimer le plus sincèrement possible sa vision de l’histoire, sa propre insertion psychologique des personnages.
    Cette magnifique vivacité ressort à l’écran, elle nous explose au visage au-delà de toute barrière conventionnelle, et ce à travers l’intensité du propos et la richesse de l’interprétation, mais aussi à travers des plans grandioses, dignes de tableaux, aux cadrages extrêmement minutieux et précis et directement liés à l’imaginaire du réalisateur. Des plans qui respirent l’art, qui ont chacun des choses à dire (ah la scène ou Joaquin court dans le champ, ah le plan séquence jusquà l'entrée dans le bateau ou celui de l'accrochage dans le hall).
    Pour ce qui est du fond, il est clairement question de secte dans « The Master ». Le génial réalisateur n’en fait ni l’apologie ni la critique. Il la montre d’ailleurs à travers le parcours de Freddie (interprété avec magnificence par Phoenix) , un homme tourmenté, torturé, dont la violence est difficilement contrôlable, mais extraordinairement intelligent et en quête de réponses, qui plus est après sa traumatisante expérience de guerre. Il se sent seul, seul et incompris dans ce monde où personne ne l’accompagne ou l’aide à trouver sa voie… jusqu’à ce qu’il rencontre (d’une manière sublime d’ailleurs) un certain « Master » (superbe Philip Seymour Hoffman). Tout est diablement beau, linéaire (on pardonnera l'absurdité de certaines scènes une demi heure avant la fin), la reconstitution des années 1950 est brillante et tour à tour se succèderont espoir, pessimisme et ironie dans ce tableau dressé de cette dite secte, dans laquelle, qui sait, Freddie aura peut-être trouvé un semblant de voie et de compréhension, car sans avoir été finalement totalement accompagné, il aura trouvé un peu de lumière au bout de son chemin…
    Que dire de plus c’est de l’art du beau…
    Martin P.
    Martin P.

    49 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2014
    La mise en scène est grandiose, mais on ne pouvait pas en attendre moins de Paul Thomas Anderson. Dans la lignée des Magnolia, There will be blood et autres c'est un film d'auteur, long et maîtrisé. Cependant, alors que le duo P.S. Hoffman et J. Phoenix (les deux performances sont très fortes, surtout celle de Phoenix) fonctionne, le film apparaît comme poussif, manque de rythme par moments et ne tient donc pas toutes ses promesses. Un arrière goût de peut-mieux-faire pour ce réalisateur de la trempe des plus grands... La faute à un manque de rythme parfois et à un scénario avec peu de péripéties, bien qu'il témoigne d'une Amérique aux esprits traumatisés par les guerres en proie aux mouvements sectaires. La scène de fin conclue le film sur une bonne note.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un très bon film qui réunit à l'écran Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix. Une atmosphère glaçante.
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2013
    Les images sont magnifiques, le jeu d'acteurs l'est également et c'est suffisant pour aller le voir. Toutefois après avoir compris la manipulation, domination et déchéance ont fini par se perdre dans l'histoire, qui est un peu longue.
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