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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 février 2013
Fidèle à lui même, P.T.Anderson nous livre un film maîtrisé à tout point de vue.
Un scénario profond, écrit avec une précision chirurgicale pour montrer un personnage influençable et perdu (J.Phoenix), toujours aussi impressionnant, un chef de secte totalement mégalo et dangereux pas son intelligence (P.S.Hoffman) qui joue ce maître avec un naturel perturbant. A ce demander, s'il n'y a pas un peu de P.T.Anderson en lui, touche à tout, voulant tout maîtriser et être en dehors de la masse (Hollywood?) qui perveti son art et ne le comprend pas. La relation entre les deux homme marche parfaitement et les plans travaillés du réalisateur, pas loin parfois d'un style visuel de T.Malick pour "Tree of Life", servit par une photographie soignée de M.Malaimare Jr.
Ne sachant pas si le talent et le narcissisme de P.T.Anderson ne se confondent pas à certains moments et qui empêche d'apprécier comme il se doit cet excellent film. Car malgré tout ça, il réalise un coup de maître, (un peu trop beau?) mais moins puissant que son précédent film. "There will be blood". Plus intimiste mais surtout à cause des personnages principaux qui nous accroche pas et anti-pathiques. Mais les quelques moments de poésie ou de folies de J.Phoenix permettent de souffler.
Le film se veut intellectuel mais parvient juste à susciter un ennui mortel bien que la performance des acteurs soit bonne. Personnellement je l'ai trouvé creux et passée la première heure, j'aurais souhaité ne jamais avoir commencé à le regarder.
Joaquin Phoenix est extaordinaire dans ce film, une performance qui devrait lui donner un oscar selon moi, la mise en scène est très bien travaillée également mais que ce film est ennuyeux! La performance des acteurs ne sauvent pas ce film du néant scénaristique dont il fait l'objet, j'ai eu plusieurs moments d'absences durant le film, preuve qu'il ne m'a pas énormément captivé
Les films ambitieux aboutissent à des chefs-d'œuvre ou à des ratages. Pour moi The Master est plutôt un ratage. On sent l'ambition de prendre le sujet de la secte, et celle-ci utilise le même vocabulaire que la scientologie, non par le biais du de la polémique ou de la peinture macroscopique, mais par celui de la relation personnelle du maître avec un disciple récalcitrant. Plein de choses sont réussies, mais le film est un peu raté. La façon dont Freddy Quell (Phenix) compense le fait qu'il ne parvient pas à croire à ce qu'enseigne son maître par un dévouement excessif, violent, est incroyablement touchante. La façon dont le maître (Phillip Seymour Hoffman) ne trouve de complicité qu'avec ce disciple qui justement ne croît jamais tout-à-fait, et lui offre un miroir encore vrai est très vraie, très subtile. Mais le film ne prend pas vraiment. Je pense que c'est en partie parce que la secte en tant que telle n'a pas de chair. Le film est tellement centrée sur les protagonistes principaux qu'on ne parvient pas à savoir ce que font les disciples, ce que prône lemaître, quelle méthode il vend, quelles arnaques luipermettent de vivre. Et paradoxalement, Paul Thomas Andersen reproduit le système même de la scientologie : ne pas donner d'information sur la théorie (débile) qui sous-tend l'enseignement du maître, parce qu'elle n'est accessible qu'en payant. Mais en payant plus que la place de cinéma.
J'avoue que les derniers films de Paul Thomas Anderson ont tendance à me laisser en rade mais ça passait tout de même car quelques véritables éclairs réussissaient toujours à me maintenir in-extremis à la surface. Mais là j'ai bu plusieurs fois la tasse avec "The Master"... Qu'est que veut prouver ici Anderson ??? Qu'il sait diriger les acteurs comme personne ??? En effet, s'il y a bien une chose de positive à retenir ici ce sont les performances énormes de Joaquin Phoenix et du très regretté Philip Seymour Hoffman. Ici les vrais maîtres sont Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman. Qu'il raconte les histoires d'une manière radicalement différente par rapport aux autres réalisateurs ??? Ben ça fait depuis son premier film qu'il l'a montré mais contrairement à ses premiers films (dont l'exemple le plus brillant est l'admirable "Boogie Nights" !!!) il veut tellement ici ne pas raconter une histoire comme les autres qu'il en oublie au final de raconter une histoire, ce qui est d'autant plus dommage que l'idée de départ était superbe. Au passage, les personnages secondaires sont désespérants inexistants (on est loin de la grande richesse à ce niveau-là de "Boogie Nights" et aussi de "Magnolia" !!!), pratiquement juste des figurants... Qu'il filme comme personne ??? A part l'utilisation du 65 mm qui permet de mieux voir certains détails, rien de spécial par rapport au reste de son oeuvre. Ce film n'apporte rien au réalisateur, au contraire, ni au spectateur qui s'ennuie devant ce qui apparaît comme une coquille vide... Je veux que le Paul Thomas Anderson des années 90 revienne.
film ennuyeux comme c'est pas possible. une introduction de 20 minutes où l'on voit le "vétéran" boire et virer à la masturbation (pathétique comme intro) pour enfin arriver à la rencontre avec le master... On pense que l'intro était un accident et que l'on va assister au classique manipulateur, chef d'une secte, mais non, c'est de l'hypnose à 2 balles que nous sert ce metteur en scène américain, qui pense nous en faire voir de toutes les couleurs, alors qu'au final je me demande quel intérêt a -t-il voulu donner à son film, je suis parti avant la fin et failli partir au début mais suis resté pour la curiosité. Film à ne pas voir, c'est le classique film américain donneur de leçon mais il n'y a rien dedans, c'est honteux de prendre le spectateur en otage d'un narcissisme aussi flagrant !
Ce n'est qu'après l'avoir revu, que j'ai pu mesurer toute la puissance du film. Dans ce "zoo" immense où un fou se heurte à d'autres fous, PTA secoue encore une fois la société américaine. Et même un peu plus, il remue la Société tout court, celle-là même dont les branches sont composées de structures soit disant nécessaires (L'armée), ou tolérées (La scientologie) alors qu'en réalité elles brident, compriment et démolissent l'Individu. En partant sur une rencontre aussi mystérieuse, imprévisible et tendue que les eaux calmes d'un océan, le film dresse une galerie de portraits terribles, d'une rare justesse. C'est puissant, intelligent sans être intello, touchant et parfois complètement fou. Le choc de ce début d'année.
Avec ce "Master", Paul-Thomas Anderson poursuit son introspection de l'âme humaine et puise au plus profond de la manipulation mentale. Ce voyage presque sans retour, dont le virage avait déjà été amorcé dans "There will be blood" n'en finit pas de désorienter, d'inquiéter, et surtout d'intriguer. Mais là où "There will be blood" avait réussi à capter l'humanité, "The Master" échoue à rendre humaine les âmes dévoyées de ses personnages. Il ressort du scénario une impression de maelstrom avorté, comme si la tempête levée sous les crânes des personnages de de P.-T. Anderson était retombée comme un soufflet quand la rage, la colère et la force de ceux de "There will be blood" demeurent encore bien vivantes. Reste la performance d'acteur inouïe du duo Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman qui vient balayer les approximations du scénario et ses fulgurances narratives. Pas le meilleur film d'Anderson.
c'est long comme un jour sans pain. les acteurs sont vraiment parfaits, mais l'histoire est traitée d'une manière terriblement ennuyeuse, et à aucun moment on ne se sent concerné par ces gens...finalement, c'est l'histoire de quoi ? d'un homme traumatisé par la guerre ou d'un autre qui à l'envergure d'un gourou doublé d'un escroc ? aucune idée...
soit je ne comprends plus le cinéma super noté et soi-disant extraordinaire, soit je suis très difficile, soit c'est un bon navet de soulards. je retiens la dernière hypothèse c'est un ramassi de merde.
de bons interpretes mais un scenario décevant qui n'exlique pas vraiment la fascination du gourou en question et laisse sur sa faim sans avoir vraiment compris la motivation du héros...
Je suis allé voir le film tout plein des excellentes critiques que j'avais entendues. Grosse déception. Pas d'histoire, juste deux personnages attirés l'un vers l'autre pour une raison indéterminée. Je suppose que le spectateur intelligent est censé remplir les trous de la narration de la richesse extraordinaire et mystérieuse que lui inspire le film ; je ne suis pas un spectateur intelligent, manifestement, ou je pensais à autre chose pendant la séance.
Que ceux qui espèrent pénétrer les secrets rouages des sectes passent leur chemin : ils n'apprendront rien du tout.
La maitrise de la caméra par Paul Thomas Anderson continue à nous impressionner tant la photographie en 70 mm avec laquelle ce lien passionnel entre Joaquim Phénix et Philip Seymour Hoffman est resplendissante, mais le réalisateur semble autant obnubilé par l’histoire trouble de ces deux hommes que par sa peur de voir apparaitre un lien entre ses personnages et les fondateurs de la scientologie. Si le scénario s’était davantage penché sur les bases idéologiques de la Cause et non uniquement sur les rapports entre le gourou et son élève, l’œuvre aurait pu être plus étoffée, chargée d’une approche sociologique venant appuyée ce face-à-face psychologique qui, sur deux heures quinze, et malgré l’incommensurable qualité des deux acteurs, à tendance à tourner en rond.
Un film absorbant bien que déroutant. Les métaphores peuvent être nombreuses spoiler: même si l'emprise semble être le noyau du film . Joaquim Phoenix réalise l'une de ses meilleures interprétations et montre une foie de plus son immense talent. Philip Seymour Hoffman aussi est bluffant. Les têtes d'affiches subliment le film et le propos de ce dernier.
Sur le papier, ce film avait toutes les cartes en mains pour devenir le nouveau chef d'œuvre de Paul Thomas Anderson. Malheureusement, après une première partie assez convaincante racontant la déchéance d'un homme brisé psychologiquement, The Master s'enlise dans une critique finalement assez vaine de l'église de scientologie. C'est superbement mis en scène et magnifiquement interprété, mais la narration erratique et le manque global d'enjeu finissent par lasser. Moins puissant et intéressant que les œuvres habituelles du cinéaste, The Master ressemble fort au premier faux pas d'un artiste jusqu'ici irréprochable.