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David S.
66 abonnés
409 critiques
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2,0
Publiée le 12 janvier 2013
Une déception que ce "Master". Paul Thomas Anderson, ex-magnifique réalisateur, mais "Magnolia" et "Boogie Nights" semblent loin désormais, rate son film et plonge le spectateur dans un ennui profond. Péché d'orgueil ? Seules quelques scènes intenses mais éparses rehaussent l'intérêt et nous font sentir que ce film aurait pu être grand. C'est d'autant plus cruel. La faute peut être à un scénario en roue libre où chaque scène pourrait vivre en parfaite indépendance des autres mais dont la majorité est sans saveur, répétitive et sans substance. En revanche, Joaquin Phoenix nous délivre une performance hallucinée et habitée dans le rôle de cet ancien marine perturbé par les souffrances psychologiques conjointes de son enfance et de la guerre du Pacifique qui vient de se terminer. Un retour au premier plan de cet brillant acteur brillant qui marque au fer sa présence dans chaque plan à tel point que l'ennui pointe dès qu'il n'apparait pas. Sa présence dévore l'écran. 1ère déception de l'année, d'autant plus frustrante de la part d'un tel réalisateur. 2/5
Au début des années 2000, une nouvelle secte a vu le jour : celle des adeptes de Paul Thomas Anderson. En effet, un film de ce gourou nous montrant une pluie de grenouilles provoqua une hypnose collective ainsi qu'un recrutement de masse dans cette société non secrète. Quoi de plus naturel, d'ailleurs ? Son personnage prinicpal étant lui-même un membre éminent d'une organisation de ce type peu recommandable. Depuis, cet Anderson toujours en pleine splendeur continue son entreprise de manipulation mentale (et il y a eu du sang) et arrive habilement à faire croire à une bonne partie du monde et de la presse que "The master" est un chef-d'oeuvre. Heureusement, des hommes courageux comme moi résistent et savent bien que cette histoire ne vaut absolument pas tripette. Certes, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman y sont magnifiques. Mais toute cette entreprise semble vaine, pompeuse, vide. Non, Monsieur Anderson, jamais vous n'arriverez à m'enrôler. Vous m'entendez, jamais !
Ce film vaut essentiellement pour son lot d'acteurs superbes (Amy Adams, Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix) avec une préférence pour ce dernier qui est ici totalement bluffant dans son personnage d'homme brisé mentalement par la guerre et qui se retrouve influencer et totalement sous la coupe du maître. Le film vaut également pour sa façon de montrer comment un homme doté d'une capacité de persuasion au-dessus de la moyenne parvient à embobiner puis à enrôler des gens paumés. Certains plans sont aussi très bien filmés. En revanche, le rythme du film, beaucoup trop lent, le manque cruel de péripéties ainsi qu'un début de film assez laborieux (j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce film) ne m'ont pas véritablement fait adhérer à ce film malgré des qualités évidentes.
The Master a le mérite de présenter une facette de la relation Maître-disciple et des liens qui peuvent s'y tisser. Les mécanismes psychologiques de la naissance d'une secte, de la fascination de l'entourage direct pour le gourou se transformant imperceptiblement en fanatisme, sont mis en évidence sans ostentation. La mise en scène et l'écriture du scénario tout en retenue et peu démonstratives, laissent une grande partie du travail de décryptage du coté du spectateur. Reste que la démonstration est bien spécifique et ne peut pas être généralisée à tous rapports Maître-gourou. D'ailleurs, Joaquin Phoenix, le disciple omniprésent à l'écran, surjoue en permanence sur un personnage finalement peu intéressant et plutôt décevant.
Qui est le plus fou des deux? Qui à le contrôle? Une réflexion prenante sur le cinéma et sur l'amérique. Incarnés par deux acteurs à la précision chirurgicale et hyper créatifs, ces personnages habités nous tiennent à chaque plan dans une violente quête existentielle vers leur liberation.
Peut-être un manque de colonne vertébrale pour ce film qui aurait pu être un bon thriller psychologique. L'arrière goût n'ai pas mauvais mais Philip Seymour Hoffman surjoue (ce n'est pas la première fois). L'ensemble manque de structure et donc génère l'ennui. Dommage pour Joaquin Phoenix qui ne peut sauver le film à lui tout seul.
Paul Thomas Anderson est considéré par la presse spécialisée internationale comme étant un génie du cinéma. Celui qui a réalisé Magnolia à 28 ans seulement nous avait gratifiés de There will be Blood en 2008, sélectionné pour de nombreuses catégories aux Oscars mais systématiquement battu par No Country for Old Men. 5 ans pus tard, voici son nouveau travail. The Master est une oeuvre ambitieuse, ce qui va de soi avec cet auteur. Elle repose sur les épaules de deux excellents acteurs, Joaquin Phoenix, troublant de maigreur, et Philip Seymour Hoffman, subtil et attachant gourou. Si techniquement le film est sublime, j'ai du mal à vraiment aimer ce film à cause, je pense, du trait de caractère misanthrope d'Anderson. Si je salue la performance des acteurs, il m'est impossible de m'identifier à l'un d'entre eux plus de 10 minutes, alors qu'ils retombent fréquemment dans un état primaire de folie plus ou moins brutale. Anderson aime les climats austères et les personnages atypiques qui y évoluent, et ce risque mérite d'être salué, mais je trouve les résultats pénibles à suivre, éprouvants pour les spectateurs. On sort d'ailleurs de la salle éprouvés par 2h15 de malaise et de tension. Je ferais au réalisateur la même critique que beaucoup font à Haneke, celui de prendre du plaisir à faire souffrir ses spectateurs. L'histoire est traitée de bout en bout bien qu'elle soit secondaire à la relation d'influence et de dépendance entre les deux protagonistes qui se partagent l'affiche. Ce film complexe divisera assurément les foules.
Malgré une interprétation excellente, The Master peine à trouver son rythme. C'est longuet, poussif et souvent dénué d'intérêt. Le papa de There Will Be Blood ne parvient jamais à imposer la maestria présente dans son précédent long métrage. Le sujet est traité avec trop de légèreté et on a bien du mal à en comprendre le sens...
Paul Thomas Anderson s'affranchit définitivement de tous ses modèles avec son premier chef d'oeuvre, film dense, émouvant, dérageant. La concurrence est rude cette année aux oscars, et Phoenix aura sûrement eu la malchance de croiser la route de Denzel Washington cette année. Mais concernant l'absence de ce film dans les catégories maîtresses (film et réalisateur), j'avoue que j'ai du mal à comprendre. Il est rare qu'on se dise, après avoir vu un film, qu'il n'y a pas assez d'étoiles pour le noter. "The master" en fait partie.
Avec Paul Thomas Anderson, je m'attendais à un film singulier, voire bizarroïde... Je n'ai pas été déçu, on est bien dans ce registre... J'aurai probablement besoin de plusieurs visionnages pour saisir le sens profond de cette histoire... Reste que le soin consacré à chaque plan, comme les talents de Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman, suffisent à faire un grand film...
Première fois que je sens un peu de déception en voyant un film de Paul Thomas Anderson. Le réalisateur annonce depuis longtemps qu'il ne comptait pas faire avec "The Master" un pamphlet contre l'église de Scientologie, et bien j'aurais préféré que ce soit le cas. Je m'attendais à un film plus radical d'un point de vue idéologique alors que PT Anderson a d'abord voulu construire un jeu de séduction-opposition entre ses deux acteurs principaux. Le tout est assez intéressant pendant la première partie du film et les 20 premières minutes sont tout à fait saisissantes en découvrant la beauté de la photographie et la mise en scène minutieuse. Mais passé ce temps, l'approche redondante de certaines scènes finit par lasser car les ambitions scénaristiques n'étaient sans doute pas à la hauteur de celles de la mise en scène.
Je m'attendais à autre chose, d'autant que j'apprécie beaucoup Seymour-Hoffman, ça n'est d'ailleurs ni le casting ni l'interprétation sur lesquels j'ai buté, mais le traitement du sujet d'une façon générale. L'entame de l'histoire est plutôt prometteuse mais au bout d'une bonne demi heure on commence à s'ennuyer, on est dans l'attente d'un rebondissement, d'un nouveau tournent de l'histoire....et puis rien, c'est lent lourd et pesant, et j'avoue m'être franchement perdu dans ce récit imprécis, confus, dans lequel on ne voit pas très bien ce que l'auteur cherche à exprimer. La peinture de la psychologie complexe du personnage, magistralement interprété par Joachim Phoenix, fini par lasser et c'est à la fois avec soulagement et une grande déception que j'ai vu arriver la fin de ce film plutôt raté à mon gout et que je ne conseille vraiment pas, et qui comme trop souvent se trouve largement sur-noté par la critique professionnelle.
The master est un film étrange et envoûtant sur la manipulation mentale, la construction d'une science mystique et la domination psychique. Trop long, le film brille par l'interprétation des acteurs et la photographie. Il demeure quelque chose de vaguement ennuyeux.
Quand je vois un film de Paul Thomas Anderson avec Joaquim Phoenix et Philip Seymour Hoffman, qui en plus est couvert d’éloges par les critiques et récompensé par de nombreux prix, je suis plutôt confiant. Force est de constater que le film ne démérite pas, la mise en scène est très belle et l’interprétation des deux principaux acteurs est superbe (mais je n’en attendais pas moins d’eux). Cependant, le film en lui-même ne m’a pas enthousiasmé je l’ai trouvé pas vraiment intéressant, pas ennuyeux, du fait de qualités précédemment citées, mais quand il a été fini j’avoue n’avoir été pas loin d’être soulagé. Je n’ai pas vraiment été intéressé par le sujet, qui sous le couvert de la relation entre ces deux hommes, ne développe jamais, à mes yeux, son sujet ou du moins le dilue trop dans ce duel. À la limite les poses et théories fumeuses de cette pseudo-philosophie m’ont carrément agacé. Bref le film est sûrement un très bon long-métrage si le sujet vous intéresse, pour ma part je suis resté étranger à ce spectacle où seul les prestations lumineuses de ces deux principaux acteurs et la belle mise en scène m’ont tenu éveillé. À voir pour se faire sa propre opinion.