Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alasky
348 abonnés
3 394 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 15 avril 2021
Pas le meilleur Pollack. Trop de longueurs à mon goût, c'est interminable, mais heureusement le couple à l'affiche est charismatique. Un sacré beau gosse ce Robert Redford.
Bien que ce film ait un peu vieilli, notamment par le jeu des acteurs, on passe un bon moment. Cette histoire de passion impossible entre un bourgeois américain, Robert Redford, et une gauchiste engagée, Barbra Streisand, dans les années 37-50, notamment à l'époque du Maccarthysme et sa chasse aux sorcières, est traitée avec une grande intelligence et une vraie sensibilité : du Pollack pur jus. Du cinéma à l'ancienne comme on n'en fait plus.
Une histoire d'amour avec ses hauts et ses bas comme chaque couples signé par Sydney Pollack en 1974 !! J'ai mis un moment a me décider de regarder "Nos plus belles années", je craignais une histoire trop à l'eau de rose mais c'est pas ça et c'est plus crédible. Ce mélodrame suit sur plusieurs années la rencontre entre une femme militante acharnée qui dit ce qu'elle pense en opinions politiques et un homme d'abord militaire puis scénariste à Hollywood mais dans une période très vaste de la chasse aux sorcières des années 50. Un couple qui s'aime, se déchire, se cherche, comme tout le monde. Un long métrage très bien mis en scène par Sydney Pollack qui retrouve son acteur fétiche Robert Redford charismatique et touchant avec comme partenaire Barbra Streisand formidable, un duo glamour qui amènent de l'émotion à leurs personnages et cette dernière chante la musique mélodieuse de ce film. On reconnait dans les seconds roles la présence du jeune James Woods. Une belle oeuvre que je recommande.
Deux jeunes américains d'origines différentes se découvrent à l'université. Un film sur l'engagement dans le couple et politique. On suit 2 acteurs fabuleux dans des scènes de face à face intimes et longues comme rarement dans le cinéma américain. Le parcours est un peu semblable à la génération 68 mais 20 ans avant. Un grand film.
Arthur Laurents, dramaturge juif mais aussi librettiste et scénariste ("La corde" pour Hitchcock, "West Side Story" pour Robert Wise) est à l'origine de "Nos plus belles années" qui lui fut inspiré du souvenir d'un étudiant communiste qu'il avait connu en 1937 alors que celui-ci militait pour que son pays empêche Franco d'arriver au pouvoir en Espagne. Des années plus tard, repensant à cette période, il décide de s'en servir comme modèle d'un scénario qui raconterait le parcours de Katie Morosky, une jeune étudiante juive éprouvant les pires difficultés à accorder ses convictions politiques avec ses sentiments amoureux pour Hubelle Gardiner un jeune WASP, sportif accompli au physique séduisant, écrivain en herbe, devenu la coqueluche du campus. Arthur Laurents contacte le producteur Ray Stark qui adhère au projet. Les deux hommes portent leur choix sur Sydney Pollack pour diriger le film, Ray Stark ayant produit "Propriété interdite" en 1966 et Laurents ayant été très impressionné par "On achève bien les chevaux". Idem pour le choix de Barbara Streisand qui est alors la seule actrice juive célèbre . L'arrivée de Sydney Pollack fait aussitôt penser que Robert Redford sera le candidat idéal pour interpréter Hubelle Gardiner. Mais celui-ci se fait tirer l'oreille, trouvant le personnage trop insouciant et ressemblant juste à une belle gravure de mode. Ryan O'Neal est un moment envisagé mais Robert Redford finit par céder aux assauts répétés de Pollack. S'ensuit une réécriture du scénario (participations non créditées de Donald Trumbo et de Francis Ford Coppola) pour donner plus de place à Redford devenu une star. Un conflit larvé éclate entre Laurents et Pollack. Le résultat final pâtira sans doute de ses valses hésitations mais les spectateurs n'y seront pas sensibles, étant conquis par la romance improbable qui se joue sur l'écran. Les critiques soulèveront de leur côté les quelques incohérences scénaristiques comme lspoiler: a séparation définitive du couple juste après la naissance de leur fille qui ne semble pas vraiment raccord avec le déroulement de la relation présentée jusque-là . Mais le plus gros reproche qui peut être fait à Pollack est de ne pas avoir su trouver le bon équilibre entre la romance passionnée et le sous-texte politique ambitieux qui balade sans réelle accroche Katie Morosky de la lutte anti-franquiste à la chasse aux sorcières en passant par l'isolationnisme américain qui précède Pearl Harbour. Il est vrai que l'énergie débordante et parfois envahissante de Miss Streisand au firmament de sa gloire ne facilitait pas la tâche des réalisateurs. Il reste donc la magie de la relation inattendue entre deux acteurs charismatiques parfaits archétypes de leurs rôles respectifs. La chanson du film "The way we were" chantée bien sûr par Barbara Streisand sera récompensée d'un Oscar de la meilleure chanson originale.
Une romance dont le récit couvre 13 ans de la vie d’un couple incarné par Barbara Streisand et Robert Redford. J’ai aimé cette ambiance très américaine qui rappelle les films des années 80 (Tootsie, du même Pollack, par exemple), bien que celui-ci soit censé se dérouler dans les années 40 et qu’il ait été tourné en pleine période Nouvel Hollywood. Pour le reste, j’ai trouvé ça bien fade et un peu longuet. Le scénario repose sur des tensions intéressantes mais mal exploitées. Le rythme n’y est pas, c’est souvent répétitif et les ellipses affaiblissent la cohérence. En plus, j’ai trouvé Streisand plutôt mauvaise et absolument pas charismatique, surtout face à Redford (dont le personnage est malheureusement sans relief). La réalisation et l’atmosphère maintiennent l’intérêt.
Le film semble au premier abord attendrissant, cette belle histoire d'amour contrariée entre ces deux personnages à cause de convictions qui different, peut paraître convaincante. Surtout quand les antagonistes sont interprétés par Barbra Streisand et Robert Redford et avec quel talent ! Au point de rendre crédible cette histoire d'étudiants tombant amoureux bien que les acteurs au moment du tournage étaient âgés de 31 et 37 ans ! Et puis ces ruptures et retrouvailles se succèdant et ne menant à rien sont un peu lassantes et à la fin quand ils se rencontrent par hasard dans une rue pour s'apercevoir que ni l'un ni l'autre n'a changé mais qu'ils craquerairnt bien encore.... en faisant abstraction qu'ils ont eu une petite fille ensemble dont lui ne s'occupe pas du tout et ne s'interresse pas plus. Puisqu'il demande à l'héroïne si ça passe bien entre son nouvel époux et leur enfant. Du coup la sympathie qu'on pouvait avoir pour le personnage disparaît.... un père qui abandonne son jeue enfant n'est en principe jamais très sympa.
Ce film a un charme fou. Une délicatesse dans le ton du récit et l’amour en filigrane qui est si fragile. Il faut aussi dire que l’alchimie avec la mélodie sublime du thème participe à l’ensemble qui est beau et romantique à merveille.
Cette romance quelque peu surannée nous fait suivre l'histoire d'amour tumultueuse entre une militante communiste et un play-boy qui n'étaient pas forcément faits pour se rencontrer, interprétés par Barbra Streisand et Robert Redford. Le film, qui suit les personnages principaux sur une grosse dizaine d'années à partir de la fin des années 30, abordait pour l'une des premières fois le sujet du maccarthysme dans le cinéma américain. Sympathique, mais l'on peut s'en passer.
Un bon film avec une touche d'émotion et de romantisme donnant de très belles scènes. Le choix difficile de cette militante communiste entre la politique et son amour de jeunesse avec cette Barbara Streisand de caractère et absolument formidable. Peut-être manque t'il un peu d’énergie en plus en tout cas la musique accompagne le tout avec splendeur
Sydney Pollack prend comme prétexte une histoire d’amour sur une dizaine d’année pour dissimuler une critique contre l’Amérique post seconde guerre mondiale : maccarthysme, paranoïa anti communiste, le confort intellectuel du consumérisme américain,… Mais son pamphlet sonne un peu creux peut être par désir de faire un film à succès. Lui aussi représente ce qu’il dénonce en renonçant à crier trop fort : l’american way of life. Passons donc sur cette critique sociétale en demi-teinte et peu éloquente pour se consacrer sur l’histoire d’un amour impossible. Mais que cette bluette est mièvre ; Pollack s’appuie sur d’excellents acteurs mais le scénario est bien trop maigre. Cette histoire entre deux êtres dissemblables s’attirant aurait pu créer une source d’émotions, mais non. En plus Redford, 36 ans, jouant un étudiant, c’est risible. Film sans intérêt : un pamphlet aux gros sabots, une histoire d’amour sacrifiée. mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Les critiques élogieuses de cet interminable mélo laissent perplexe. Si Redford s'en tire avec élégance, Barbara Streisand n'est guère convaincante dans son rôle de militante révoltée, et on se demande ce qu'ils font ensemble. Le contexte historique et politique aurait pu être intéressant, mais la production en a parait-il coupé 40 minutes, de sorte qu'il devient quasiment incompréhensible pour qui ne connait pas l'histoire des Etats Unis et du PC américain. Même le passage sur le maccarthysme est raté. Bref, Sidney Lumet a fait beaucoup mieux.
Un film peut parfois exister avant tout pour l'interprétation de ses acteurs comme c'est le cas dans "The way we were", où on ne se lasse pas de regarder Robert Redford (Hubbell) et Barbra Streisand (Katie), indépendamment des thématiques sentimentalo-politiques qui s'y jouent. La mise en scène de Sydney Pollack suffit, que ce soit par sa façon de travailler la lumière afin de sublimer le visage de ses acteurs ou par des gros plans qui captent une sensualité et une expressivité émouvantes. Subtil dans sa manière de traiter la complexité du couple, le film perd de sa puissance mélodramatique par une hésitation dans son traitement politique, à la fois simple toile de fond, source des tensions entre les deux personnages principaux, et moteur plus ample par séquences mais dont on peine à véritablement saisir l'engagement du cinéaste et son intérêt pour le problème du Maccarthysme par exemple. Reste que Pollack sera parvenu à filmer un couple sans cesse sur un fil et à rendre compte de sa fracture invisible, à un moment où – c'est le départ à Hollywood – à la fois rien a changé et tout est bouleversé : la difficulté à vivre ensemble est toujours la même mais le couple ne peut plus survivre. La traduction française du titre ne ment pas, Katie et Hubbell ont bien laissé passer leurs plus belles années.