Quand Spielberg et Zanuck s'occupent de la production, Mimi Leder de la mise en scène, James Horner de la musique et Robert Duvall de l'interprétation, on aurait pu avoir un film catastrophe digne de ce nom. Eh ben non ! "Deep impact" ou impact programmé. Le téléfilm du samedi après-midi dans toute sa splendeur !
Oui, Spielberg est bien là, et il s'occupe de la répartition de l'argent. Un peu sur les effets spéciaux (surtout à la fin, car sinon c'est à un film des 70's qu'on a affaire. Par rapport à "Armageddon", sorti deux mois plus tard, c'est l'hécatombe !!), un chouilla pour le scénario et un max pour le casting.
Du tout petit peu de l'histoire (si tant on tombe dans le prêchi-prêcha que Mimi Leder nous inflige), une comète qui se divise en deux par une faute duvallienne, il fallait bien deux grands noms pour s'en occuper. Bon après c'est sûr, on se doute de ce qui va se passer. C'est un film catastrophe après tout. Mais Bruce Joel Rubin et Michael Tolkin s'en occupent sans broncher. L'un a été oscarisé pour son écriture fantomatique ("Ghost") et l'autre a écrit pour Altman ("The player"). Donc, nous avons toute nos chances de passer un bon moment.
Sauf que Spielberg n'est pas là pour diriger ses acteurs et actrices. Du coup, c’en devient rageant... d'avoir des participations aussi mineures de Morgan Freeman, Robert Duvall, Elijah Wood, Maximilian Schell, Leelee Sobiesky, Vanessa Redgrave, Téa Leoni, Laura Innes, Jon Favreau, Mary McCormack, James Cromwell... et j'en passe !! Il s'agit d'un film mineur pour tous je pense (quand on voit leur filmo respective !).
Tout comme la musique de James Horner dont on ne reconnaît jamais sa patte. Aber warum denn ?
Non, "Deep impact" ne fait pas partie des meilleurs films catastrophes en dépit de son aura qui le classe comme un classique des 90's.
Spectateurs, pour une culture sans fin de l'année 1998. Les autres, attention au tsunami !