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Malevolent Reviews
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0,5
Publiée le 10 juin 2013
Huit ans après le troisième (adulé) opus de la saga, la famille Griswold revient pour faire des siennes à Las Vegas cette fois-ci. Une absence de presque dix ans et bien des choses ont changé avec en premier lieu un John Hughes qui ne participe désormais plus au scénario. Pour le reste, les mêmes acteurs rempilent hormis les enfants, comme d'habitude, interprétés ici par Ethan Embry et Marisol Nichols. Enfin, c'est le sombre inconnu Stephen Kessler qui fait office de yes-man derrière la caméra pour un résultat, on s'en doutait, calamiteux... Comme d'habitude, c'est l'importance de la famille qui est mise en avant à travers cet amas de scénettes écrites à la va-vite où l'on ne détectera aucune forme d'humour. De dialogues inintéressants (les "conseils" de Clark sur la sexualité auprès de son fils) en passages purement creux (toutes les séquences avec le cousin Eddie, inutile au possible), tout laisse à penser que ce quatrième et tardif opus n'a été mis en route que pour relancer la carrière d'un Chevy Chase oublié de tous. Ainsi, à part continuer à faire ses inimitables grimaces, l'ex-Fletch Fletcher n'apporte rien de plus à son personnage, au même titre que ce scénario vide comme une coquille d’œuf. Clark dépense tout son argent au casino, Ellen se fait draguer par le chanteur Wayne Newton, Russ adopte une vie de nouveau riche en gagnant malgré lui à tous les coups à des jeux de hasards et Audrey se dévergonde légèrement auprès de sa cousine sexy. Voilà, c'est tout. On notera donc la flemmardise suprême des nouveaux scénaristes qui, dans une incompétence totale, ne réussissent qu'à placer deux miséreux gags issus du premier opus et une inévitable catastrophe causée par Clark, ici située dans le Barrage Hoover. Au final, Vacances à Vegas est l'épisode de trop, celui qui est arrivé à la fin des années 90 au milieu d'un nouveau genre de comédies qui ont largement su se bonifier depuis la précédente décennie. Fans de la saga (s'il y en a), évitez ce navet soporifique qui n'a même pas eu les honneurs d'une sortie en France.
Si on retrouve avec plaisir la famille Griswold dans ces nouvelles aventures humoristiques qui les mèneront à Las Vegas il faut bien s'avouer que ce film ne vole pas haut malgré la présence de Chevy Chase.
C'est une comédie loufoque américaine low cost des années quatre vingt, l'histoire d'une famille de farfelus en vacance à Las Vegas. C'est plus un téléfilm qu'un film en salle.
John Hughes a passé sa carrière à tenter de décrypter les mœurs de ses compatriotes, à travers ses expériences personnelles. Cependant, la famille Griswold, sa création, partit dans les mains d’Elisa Bell.
Réalisé sans grande personnalité par le yes man Stephen Kessler, Vegas Vacation est le retour en grande pompe de la famille Griwold sur la route, ce qui manquait terriblement au troisième opus. Arrivés à Vegas, le film prend totalement son envol et se trouve être une comédie similaire aux deux premiers opus, attendrissante, touchante et diablement drôle avec un duo titulaire franchement parfait, comme d’habitude. Cependant, la grande force du film réside dans le fait que les deux enfants ont ENFIN un rôle prépondérant dans l’histoire et qu’Ethan Embry et Marisol Nichols sont absolument parfaits, adorables et espiègles. Avec une écriture aussi réussie et des scènes aussi amusantes que celle au Hoover Dam (qui, oui, n’est pas très réaliste, mais très fun), on ne peut s’empêcher d’accepter Vegas Vacation comme le digne successeur des trois autres.
La saga de la famille Griswold a su s’arrêter à temps avec cet épisode très réussi, qui emmène notre famille américaine préférée dans le temple du vice. Surtout, pas d’autre épisode !
Nouvel Opus des pérégrinations de la famille Griswold et ici direction Las Vegas et ses casinos pour une comédie familale paresseuse et aux gags usés et sans charme. Le charme bien rétro kitsch et eighties des premiers épisodes s'est envolé en fumée.
Cet opus à Las Vegas n'a définitivement pas garder tout le comique de Harold Ramis ni la magie de Noël de Jeremiah S. Chechik.. On en retient un film qui fait de la surenchère sans jamais être drôle ni intéressant. Seul un gag fonctionne mais c'est une re-edit du 1er film. Le running gag du cousin Eddie est lourd, voir insupportable. Un film qui a perdu l'âme de la saga.
Si aucun épisode de cette série ne prétent être excellent (malgré mon coup de coeur personnel pour "christmas vacation") ; celui-ci est le moins bon de tous, en attendant la suite prévue pour bientôt... Il n'a même pas le charme " '80 " des premiers. Une comédie presque navrante tout juste sauvée du marasme par C. Chase et la famille qui se débat comme elle peut fasse au scénario.